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<h2><strong>Graines de betterave sucrière Horpácsi</strong></h2>
<h2><span style="color: #ff0000;" class=""><strong>500 (1g) graines par sachet.</strong></span></h2>
<p>La betterave sucrière Horpácsi est une ancienne variété hongroise. En raison de son goût sucré dans les paysages pluvieux de la Hongrie, il est cultivé non seulement pour l'alimentation animale mais aussi pour la consommation humaine. Il est mariné comme de la choucroute. La variété résistante au gel et peut être récoltée à la fin de l'automne. Sa racine est plate, ronde, la partie apicale est violette.</p>
<p>Profondeur de semis: 2-3 cm.<br>La température optimale pour la germination: 10-15 ° C.</p>
<p><strong>Botanique</strong></p>
<p>Nom scientifique : Beta vulgaris L. Famille des Chénopodiacées (selon la classification classique) ou famille des Amaranthacées (selon la classification phylogénétique).</p>
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<p><strong>Économie</strong></p>
<p>La culture s'est progressivement développée en Europe du Nord et a occupé près d'un million d'hectares en France dans les années 1950. Elle a ensuite fortement régressé au profit du maïs ensilage.</p>
<p>C'est pourtant une culture particulièrement productive à l'hectare, ayant une bonne régularité de production et d'une valeur alimentaire très élevée.</p>
<p><strong>Culture de la betterave fourragère</strong></p>
<p>Le semis s'effectue à partir de la mi-mars, après les gelées d'hiver1. Elle a besoin de six mois chauds et ensoleillés pour achever la formation de la racine ; elle aime les terres riches, profondes, bien fumées.</p>
<p>Jusque dans les années 1970, il était nécessaire de procéder au « démariage », c'est-à-dire à l'élimination des plants excédentaires. Les graines sont des glomérules multigermes. À partir de 1968, grâce à la sélection, les semences monogermes (une seule graine par glomérule) peuvent être semées directement en place, graine par graine, grâce à des semoirs spécifiques.</p>
<p><strong>Ennemis de la betterave</strong></p>
<p>Ses principaux ennemis sont les pucerons vecteurs de la jaunisse, la mouche de la betterave (ou pégomyie), les taupins et des maladies comme la rhizomanie, la cercosporiose, l'oïdium, la ramulariose et le pied noir.</p>
<p><strong>Désherbage de la betterave</strong></p>
<p>Le désherbage de la betterave est une pratique qu'il faut absolument réussir car la culture est très fragile du point de vue de la concurrence avec les adventices à tous les niveaux. Il faut pour cela lutter par des méthodes agronomiques (rotations, binages…) ou chimiquement (la méthode la plus utilisée et la plus efficace).</p>
<p>Le désherbage chimique des betteraves repose sur des programmes associant plusieurs matières actives, permettant d'élargir le spectre d'efficacité et de réduire la phytotoxicité pour la culture. Dans ce souci d'efficacité et de diminution du coût du désherbage, des techniques avec doses réduites de produits sont développées depuis de nombreuses années.</p>
<p>Un désherbage de prélevée est utile, notamment dans les situations à risque, contre certains types d'adventices, les dicotylédones comme l'amarante, l'ammi élevé, l'aethusa, la matricaire… Le désherbage de post levée vise les dicotylédones et les monocotylédones.</p>
<p><strong>Récolte</strong></p>
<p>Les racines sont récoltées entières à maturité pour être stockées. La récolte de la betterave fourragère est entièrement mécanisable, à l'aide de machines plus ou moins combinées : effeuilleuse - arracheuse - chargeuse. Dans les sols portants, il est également possible de les faire pâturer sur place.</p>
<p><strong>Stockage et distribution</strong></p>
<p>Les betteraves fourragères devant être distribuées tout au long de l'hiver, il est important de les conserver en bon état. Le stockage se fait en fabriquant un simple tas, en protégeant les racines du risque de gel dans les régions froides, tout en permettant à l'air de circuler. La distribution aux animaux est également entièrement mécanisable à l'aide de différents types de machines telles que des godets désileurs ou des dessileuses distributrices. Certaines sont équipées de système de nettoyage et de hachage et sont pourvues de système pour évacuer les cailloux.</p>
<p><strong>Utilisation</strong></p>
<p>Les racines sont distribuées pendant l'hiver aux animaux d'élevage : bovins, ovins, caprins mais aussi les chevaux, les porcins, les lapins, et pratiquement tous les animaux omnivores ou herbivores. Les feuilles peuvent servir pour l'alimentation du bétail ou sont restituées au sol.</p>
<p>La plupart des variétés de betteraves fourragères peuvent aussi être utilisées pour la consommation humaine sous différentes formes : racines rappées en salade, jeunes feuilles cuites pour accompagner des plats en sauce,...</p>
<p>Leur forte productivité et la possibilité de les stocker de manière simple en font également une plante performante pour produire du biogaz par la méthanisation. De nouvelles variétés ont été sélectionnées dans ce but.</p>
<p><strong>Valeur alimentaire</strong></p>
<p>La betterave fourragère a une valeur énergétique très élevée5 et est très appréciée des animaux. C'est un excellent complément pour des rations à base d'herbe ou de foin. Elle doit être distribuée en quantités limitées, environ 3 kg de matière sèche par jour pour une vache laitière.</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
VE 163 (1g)