Variétés de Thaïlande

Il y a 6 produits.

Affichage 1-6 de 6 article(s)

Variété de Thaïlande
Graines De Riz Parfumé Ou Riz Jasmin 1.9 - 1

Graines De Riz Parfumé Ou...

Prix 2,45 € (SKU: VE 227)
,
5/ 5
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines De Riz Parfumé Ou Riz Jasmin</strong></h2> <h2><span style="color: #f70101;"><strong>20 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Le riz au jasmin (également riz parfumé ou siam) est principalement cultivé dans le nord de la Thaïlande, mais aussi au Laos, au Vietnam et en Italie.</p> <p><span>On l'appelle "riz parfumé" car il sent agréablement le jasmin en cuisinant.</span></p> <p><span>Le riz thaï (Oryza sativa L.), également appelé riz parfumé ou riz jasmin (thailandais : </span><span>ข้าวหอมมะลิ</span><span>] ; SGTR : Khao Hom Mali ; IPA : kʰâːw hɔ̌ːm malíʔ) est un riz cultivé au nord-est de la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. Le grain est fin et naturellement parfumé. Il est transplanté à la main et lentement séché au soleil. Avec le riz basmati, le riz thaï fait partie de la catégorie des riz parfumés par opposition aux riz non parfumés.</span></p> <p><span>Le riz est une céréale de la famille des poacées (anciennement graminées), cultivée dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes pour son fruit, ou caryopse, riche en amidon. Il désigne l'ensemble des plantes du genre Oryza, parmi lesquelles les deux seules espèces cultigènes1, qui sont cultivées le plus souvent dans des champs plus ou moins inondés appelés rizières : Oryza sativa (appelé couramment « riz asiatique ») et Oryza glaberrima (appelé couramment « riz ouest-africain » ou « riz de Casamance »)</span></p> <p><span>Dans le langage courant, le terme de riz désigne le plus souvent ses grains, qui sont un élément fondamental de l'alimentation de nombreuses populations du monde, notamment en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. C'est la première céréale mondiale pour l'alimentation humaine (à lui seul il représente 20 % des besoins mondiaux en énergie alimentaire2), la deuxième après le maïs pour le tonnage récolté. Le riz est notamment l'aliment de base de la cuisine asiatique, chinoise, indienne et japonaise.</span></p> <p><strong><span>Plante</span></strong></p> <p><span>Le riz est une plante annuelle glabre à chaume dressé ou étalé de hauteur variable, allant de moins d'un mètre jusqu'à cinq mètres pour les riz flottants. C'est une plante prédisposée au tallage, formant un bouquet de tiges, à racines fasciculées. Les fleurs, en épillets uniflores, sont groupées en panicules de 20 à 30 cm, dressées ou pendantes. Le fruit est un caryopse enveloppé dans deux glumelles grandes, coriaces et adhérentes, l'ensemble formant le riz complet. La masse volumique du riz blanc cru en vrac est d'environ 0,9 g/cm3.</span></p> <p><span>Selon la texture du caryopse, on distingue les variétés ordinaires, à tégument blanc, le plus souvent, ou rouge ; ou glutineuses (ou riz gluant, sweet rice). Les variétés de riz africain sont généralement à tégument rouge.</span></p> <p><span>Les riz appartiennent au genre Oryza L. qui comprend 22 espèces1, dont deux sont cultivées, Oryza sativa L., originaire de l'Asie, la plus cultivée et Oryza glaberrima Steud., ou riz de Casamance, originaire d'Afrique de l'Ouest.</span></p> <p><span>Oryza sativa provient de divers événements de domestication ayant eu lieu environ 5000 ans av. </span>J.-C. en Inde du Nord, et autour de la frontière sino-birmane. <span>Le parent sauvage du riz cultivé est Oryza rufipogon (anciennement, les formes annuelles de Oryza rufipogon ont été nommées Oryza nivara). À ne pas confondre avec le riz, nommé riz sauvage, du genre botanique Zizania.</span></p> <p><span>Oryza glaberrima provient de la domestication de Oryza barthii. On ne sait pas où a eu lieu la domestication, mais elle semble dater d'avant 500 av. J.-C.. Depuis quelques dizaines d'années, ce riz est de moins en moins cultivé en Afrique où le riz asiatique lui est de plus en plus préféré. Aujourd'hui, des variétés hybrides sativa-glaberrima combinant les qualités des deux espèces sont diffusées sous le nom de Nérica.</span></p> <p><strong><span>Histoire</span></strong></p> <p><span>L'homme a commencé à cultiver le riz il y a près de 10 000 ans, lors de la révolution néolithique. </span>Il se développe d'abord en Chine, puis dans le reste du monde. La collecte de riz sauvage (dont la balle se détache spontanément) est en effet attestée en Chine dès 13000 av. J.-C. puis ce riz disparaît (à cause d'une sécheresse ?), tandis que le riz cultivé (riz sélectionné pour son rendement et sa balle qui se conserve et n'est emportée par le vent que lors du vannage des grains14) apparaît vers 9000 av. J.-C. après avoir subi des hybridations avec l'espèce sauvage vivace Oryza rufipogon (qui existe depuis moins de 680 000 ans15) et l'espèce sauvage annuelle Oryza nivara, ces différents riz coexistant pendant des milliers d'années, ce qui favorisa les échanges génétiques16. <span>Ce n'est qu'il y a environ 5 000 ans, en Chine, que le riz domestique a cessé de varier et de s'hybrider, devenant la seule forme de riz cultivée.</span></p> <p><span>Le riz était connu des anciens Grecs, depuis les expéditions d'Alexandre le Grand en Perse.</span></p> <p><span>Le riz est mentionné dès 1393 en France, dans Le Mesnagier de Paris, mais c'est encore un produit d'importation. Ce sont les musulmans qui l'introduisent en al-Andalus (péninsule Ibérique). En Italie, il apparaît en 1468. En France, des tentatives de cultures sont réalisées au xviie siècle, mais ce n'est que dans la seconde moitié du xxe siècle que cette culture se développe, parallèlement à l'aménagement du delta du Rhône.</span></p> <p><strong><span>Riziculture</span></strong></p> <p><span>Le riz est cultivé de diverses manières. La riziculture pluviale, sans inondation du champ, est une culture non aquatique, elle se distingue des cultures aquatiques, la riziculture inondée où le niveau d'eau n'est pas contrôlé, et la riziculture irriguée où la présence d'eau et son niveau sont contrôlés par le cultivateur19. Un champ cultivé en riz est nommé rizière.</span></p> <p><span>Près de 2 000 variétés de riz sont aujourd'hui cultivées. Les difficultés liées à la culture du riz font que, contrairement au blé, il est cultivé dans très peu de pays. Ainsi, près de 90 % de la production mondiale est fournie par l'Asie des moussons. À elles seules, les productions totales additionnées de la Chine et de l'Inde dépassent la moitié de la production mondiale. Cela s'explique notamment par les exigences du riz en matière climatique.</span></p> <p>En effet, les besoins de la plante en chaleur, en humidité et en lumière sont très spécifiques. <span>Ce n'est que dans les régions tropicales et subtropicales que le riz peut être cultivé toute l'année. L'intensité lumineuse exigée limite sa production aux zones se situant entre le 45e parallèle nord et le 35e parallèle sud, tandis que les conditions pédologiques requises s'avèrent plus souples, la plante étant relativement accommodante. La culture du riz requiert cependant une humidité importante : les besoins s'élèvent à au moins 100 mm d'eau par mois.</span></p> <p><span>Le riz entraîne donc une forte consommation domestique en eau.</span></p> <p><span>À tous ces obstacles climatiques s'ajoute la difficulté à récolter le riz. La récolte n'est pas partout automatisée (moissonneuses), ce qui nécessite une main-d'œuvre humaine importante. Cet aspect des coûts en capital humain joue un rôle prépondérant dans la considération du riz comme une culture de pays pauvres.</span></p> <p><span>La riziculture « irriguée » exige des surfaces planes, des canaux d'irrigation, des levées de terre, elle est effectuée en plaine ou bas-fonds. En zone montagneuse, ce type de culture est parfois pratiqué en terrasses. De plus, les plantules de riz aquatique sont en premier lieu obtenues sous pépinière avant d'être repiquées sous une lame d'eau, dans un sol préalablement labouré. Sur le long terme, l'entretien pose aussi de sérieux problèmes, car il exige sarclage et désherbage de la terre avant d'effectuer la récolte à la faucille obligatoire, et dont les rendements s'avèrent faibles. Ce mécanisme est celui de la culture rizicole dite « intensive », car ayant les meilleurs rendements et permettant plusieurs récoltes par an (jusqu'à sept tous les deux ans, soit plus de trois par an dans le delta du Mékong).</span></p> <p><span>La riziculture « inondée » se pratique dans des zones naturellement inondables. Dans cette catégorie entrent deux types de culture, l'un à faible profondeur, et comparable en moins contrôlé à la culture irriguée, l'autre à forte profondeur (parfois entre 4 et 5 mètres lors de crues19) où des variétés particulières de riz flottant, comme Oryza glaberrima, sont cultivées. Ces cultures sont traditionnelles dans le delta central du Niger au Mali, de Ségou à Gao, ou même Niamey. Semé sans repiquage, ce riz aquatique est à croissance rapide, mais peu productif20. Le terme « riz flottant » est impropre, bien que les tiges fortement allongées et pleines d'air flottent au moment de la décrue. Il faut y préférer « riz de crue », ou deep flood rice. Il faut des variétés photosensibles. Le cycle dépend à la fois de la pluviométrie et de la crue : germination et tallage se font en pluvial, montaison sous crue montante jusqu'à 4 cm/jour, épiaison et floraison sous crue stable, maturation et récolte à la décrue.</span></p> <p><span>Au Mali, cette culture va de Ségou à Gao, le long du fleuve et des rivières importantes. Au-delà du delta central, la crue peut tarder à baisser : il faut alors récolter en pirogue (lac Télé en particulier)21. Parfois, il existe des situations intermédiaires où le niveau d'inondation est partiellement contrôlé22 : des aménagements simples d'un coût de l'ordre du dixième des coûts pour l'irrigation, permettent de retarder la crue et la décrue. Des compléments d'aménagements permettent de diminuer la hauteur d'eau pour chaque zone d'altitude. Il faut changer de variété tous les 30 cm de hauteur d'eau. Il y a peu de recherche à ce sujet, mais les variétés traditionnelles résistent mieux aux aléas d'inondation. Elles sont peu productives mais fort gouteuses23.</span></p> <p><span>Il existe également une riziculture dite « pluviale », dépendant uniquement de la pluviométrie. Le riz pluvial n'est pas cultivé « les pieds dans l'eau » et ne requiert pas d'irrigation en continu. Ce type de culture peut se rencontrer dans les zones tropicales d'Afrique de l'Ouest. Ces cultures sont « extensives » ou « sèches », et offrent des rendements plus faibles que la riziculture irriguée.</span></p> <p><strong><span>Prix</span></strong></p> <p><span>Le prix du riz a doublé entre 2005 et 2009, atteignant même le quintuple lors d'un pic au printemps 200828.</span></p> <p><span>Le 30 avril 2008, la Thaïlande a annoncé le projet de la création de l'Organisation des pays exportateurs de riz (OREC) afin de mettre en place un cartel de fixation des prix pour le riz sur le modèle de l'OPEP.</span></p> <p><strong><em><span>Utilisation</span></em></strong></p> <p><strong><span>Alimentation</span></strong></p> <p><span>Le riz, aliment de base dans la majorité du sud de l'Asie et, depuis son introduction par les français au xxe siècle, dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest[réf. nécessaire] et d'Afrique subsaharienne. Par contre, le riz a toujours été l'aliment de base à Madagascar[réf. nécessaire]. Il entre également dans la composition de nombreux plats européens comme la paella et beaucoup d'autres recettes de riz safrané d’Espagne, le risotto originaire d’Italie, probablement influencé par le riz lok lak chinois.</span></p> <p><span>En Asie, le célèbre riz cantonais, mêlant divers légumes et viandes, issu de Chine, ou bien le riz lok lak, il est plus généralement servi séparément dans un bol comme féculent de base.[pas clair]</span></p> <p><span>En Asie, il est également utilisé pour faire de l'alcool, comme le saké au Japon, le soju en Corée et certains alcools chinois. La majorité des alcools chinois, appelés en Chine populaire baijiu (ce terme signifiant plutôt vin [de vigne] blanc à Taiwan), sont à base de sorgho.</span></p> <p><span>Mentionnons également le carry de l’Île de La Réunion, le gâteau de riz, le plov (Ouzbékistan et Xinjiang (Chine)), le ceebu jën (Sénégal), le nasi padang (Indonésie), le koba (Madagascar) ou le soudah karis (Djibouti).</span></p> <p><span>Le riz gluant est utilisé dans de nombreux plats et surtout dans ce que l'on nommerait, en France, dessert : des sucreries, telles que les boules de coco du sud de la Chine, les mochi du Japon, les zongzi, ou bien le tāngyuán, de la fête des lanternes en Chine. Il est également la base du niangao de Chine, du tteok de Corée, et c'est un féculent qui accompagne de nombreux plats en Asie du Sud-Est (Cambodge, Laos, Thaïlande et Vietnam).</span></p> <p><span>Le riz et son eau de cuisson sont efficaces pour aider à lutter contre la diarrhée32.</span></p> <p><span>À partir de la fermentation enzymatique du riz avec de l'orge maltée est produit le sirop de riz brun, un sirop édulcorant composé de sucres complexes (oligosides), de maltose et de glucose…</span></p> <p><strong><span>Quele:</span></strong></p> <h2><span>WIKIPÉDIA</span></h2> <p><strong><span>Lire la suite ici:</span></strong></p> <p><span>https://fr.wikipedia.org/wiki/Riz</span></p>
VE 227 (20 S)
Graines De Riz Parfumé Ou Riz Jasmin 1.9 - 1

Variété de Thaïlande
Graines de iseron d'eau,...

Graines de iseron d'eau,...

Prix 1,35 € (SKU: P 9)
,
5/ 5
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines de iseron d'eau, patate aquatique (Ipomoea aquatica)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Ipomoea aquatica est une plante tropicale semi-aquatique cultivée comme légume pour ses pousses tendres et on ne sait pas d'où elle est originaire. Cette plante est connue en anglais sous le nom d'épinards d'eau, d'épinards de rivière, de gloire du matin d'eau, de convolvulus d'eau, ou sous les noms plus ambigus épinards chinois, cresson chinois, convolvulus chinois ou chou des marais, ou kangkong en Asie du Sud-Est et ong choy en cantonais.</p> <p>Les épinards d'eau produiront des masses de pousses et de feuilles tendres, riches en vitamines et en minéraux, et auront une agréable saveur sucrée et une texture légèrement glissante qui contraste bien avec le croustillant des tiges une fois cuites. Les feuilles et les pousses peuvent être utilisées crues dans les salades, cuites à la vapeur ou sautées comme les épinards.</p> <p>L'alimentation animale</p> <p>Les épinards aquatiques sont donnés au bétail sous forme de fourrage vert à haute valeur nutritive, en particulier les feuilles, car ils sont une bonne source de carotène. Il est donné au bétail, aux porcs, aux poissons, aux canards et aux poulets. De plus, il est mentionné qu'en quantités limitées, I. Aquatica peut avoir un effet quelque peu laxatif.</p> <p>Usage médicinal</p> <p>I. Aquatica est utilisé dans la médecine traditionnelle de l'Asie du Sud-Est et dans la médecine traditionnelle de certains pays d'Afrique. Dans la médecine de l'Asie du Sud-Est, il est utilisé contre les hémorroïdes et les saignements de nez, comme anthelminthique et pour traiter l'hypertension artérielle. Dans l'Ayurveda, les extraits de feuilles sont utilisés contre la jaunisse et la débilité nerveuse. En médecine indigène au Sri Lanka, les épinards d'eau sont censés avoir des propriétés analogues à l'insuline. Des extraits aqueux de I. Aquatica ont montré un effet hypoglycémiant chez les rats Wistar. Un jus aqueux de 100 g de matière végétale a été administré 30 minutes avant de manger du glucose aux patients diabétiques 2. Après 2 heures, on a pu observer que le pic de glycémie était réduit d'environ 30%.</p> <p>En outre, des composés bioactifs antioxydants et des substances antimicrobiennes pourraient être détectés dans les épinards aquatiques. [53] De plus, les extraits végétaux d'épinards aquatiques inhibent la croissance des cellules cancéreuses des cellules Vero, Hep-2 et A-549, bien qu'elles aient une activité anticancéreuse modérée.</p> <p>Semis et plantation:</p> <p>Les graines peuvent être trempées pendant 24 heures avant le semis pour favoriser la germination. La température du sol requise pour la germination est de 20 ° C.</p> <p>Lorsque les précipitations sont faibles, une irrigation intensive et fréquente est nécessaire pour des plantes de haute qualité.</p> <p>Pour produire des plants solides, les graines doivent être semées de 5 à 10 mm de profondeur dans des plateaux avec un terreau suffisamment profond pour permettre aux plantes de développer un bon système racinaire. Le repiquage doit avoir lieu lorsque les plantes ont une hauteur de 10 à 15 cm, avec quatre vraies feuilles. Les rendements les plus élevés sont obtenus en espaçant les plants à 15x15cm. Ils peuvent également être cultivés en rangées espacées d'environ 30 cm avec des plantes espacées de 20 cm dans les rangées.</p>
P 9 (10 S)
Graines de iseron d'eau, patate aquatique (Ipomoea aquatica)

Variété de Thaïlande
Graines de Riz Noir Royal Pearl

Graines de Riz Noir Royal...

Prix 1,95 € (SKU: VE 108 BR (1g))
,
5/ 5
<h2><strong>Graines de Riz Noir Royal Pearl</strong></h2> <h2 class=""><span style="color: #ff0000;"><strong>50 (1g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p><span>Royal Pearl Riz est un riz aromatique avec un arôme de noisette. Le goût et l'odeur délectables de ce riz sont parfaits pour tous les types de plats, en particulier la cuisine asiatique et thaïlandaise.</span></p> <p><span>Le riz est une céréale de la famille des poacées (anciennement graminées), cultivée dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes pour son fruit, ou caryopse, riche en amidon. Il désigne l'ensemble des plantes du genre Oryza, parmi lesquelles les deux seules espèces cultigènes1, qui sont cultivées le plus souvent dans des champs plus ou moins inondés appelés rizières : Oryza sativa (appelé couramment « riz asiatique ») et Oryza glaberrima (appelé couramment « riz ouest-africain » ou « riz de Casamance »)</span></p> <p><span>Dans le langage courant, le terme de riz désigne le plus souvent ses grains, qui sont un élément fondamental de l'alimentation de nombreuses populations du monde, notamment en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. C'est la première céréale mondiale pour l'alimentation humaine (à lui seul il représente 20 % des besoins mondiaux en énergie alimentaire2), la deuxième après le maïs pour le tonnage récolté. Le riz est l'aliment de base de la cuisine asiatique, chinoise, indienne et japonaise notamment.</span></p> <p><span>Le riz est une plante annuelle glabre à chaume dressé ou étalé de hauteur variable, allant de moins d'un mètre jusqu'à cinq mètres pour les riz flottants. C'est une plante prédisposée au tallage, formant un bouquet de tiges, à racines fasciculées. Les fleurs, en épillets uniflores, sont groupées en panicules de 20 à 30 cm, dressées ou pendantes. Le fruit est un caryopse enveloppé dans deux glumelles grandes, coriaces et adhérentes, l'ensemble formant le riz complet. La masse volumique du riz blanc cru en vrac est d'environ 0,9 g/cm3.</span></p> <p><span>Selon la texture du caryopse, on distingue les variétés ordinaires, à tégument blanc, le plus souvent, ou rouge ; ou glutineuses (ou riz gluant, sweet rice). Les variétés de riz africain sont généralement à tégument rouge.</span></p> <p><span>Les riz appartiennent au genre Oryza L. qui comprend 22 espèces1, dont deux sont cultivées, Oryza sativa L., originaire de l'Asie, la plus cultivée et Oryza glaberrima Steud., ou riz de Casamance, originaire d'Afrique de l'Ouest3.</span></p> <p><span>Oryza sativa provient de divers événements de domestication ayant eu lieu environ 5000 ans av. </span>J.-C. en Inde du Nord, et autour de la frontière sino-birmane. <span>Le parent sauvage du riz cultivé est Oryza rufipogon (anciennement, les formes annuelles de Oryza rufipogon ont été nommées Oryza nivara). À ne pas confondre avec le riz, nommé riz sauvage, du genre botanique Zizania.</span></p> <p><span>Oryza glaberrima provient de la domestication de Oryza barthii. On ne sait pas où a eu lieu la domestication, mais elle semble dater d'avant 500 av. J.-C.. Depuis quelques dizaines d'années, ce riz est de moins en moins cultivé en Afrique où le riz asiatique lui est de plus en plus préféré. Aujourd'hui, des variétés hybrides sativa-glaberrima combinant les qualités des deux espèces sont diffusées sous le nom de Nérica4.</span></p> <p><span>L'homme a commencé à cultiver le riz il y a près de 10 000 ans, lors de la révolution néolithique. </span>Il se développe d'abord en Chine, puis dans le reste du monde. La collecte de riz sauvage (dont la balle se détache spontanément) est en effet attestée en Chine dès 13000 av. J.-C. puis ce riz disparaît (à cause d'une sécheresse ?), tandis que le riz cultivé (riz sélectionné pour son rendement et sa balle qui se conserve et n'est emportée par le vent que lors du vannage des grains14) apparaît vers 9000 av. J.-C. après avoir subi des hybridations avec l'espèce sauvage vivace Oryza rufipogon (qui existe depuis moins de 680 000 ans15) et l'espèce sauvage annuelle Oryza nivara, ces différents riz coexistant pendant des milliers d'années, ce qui favorisa les échanges génétiques16. <span>Ce n'est qu'il y a environ 5 000 ans, en Chine, que le riz domestique a cessé de varier et de s'hybrider, devenant la seule forme de riz cultivée17.</span></p> <p><span>Le riz était connu des anciens Grecs, depuis les expéditions d'Alexandre le Grand en Perse.</span></p> <p><span>Le riz est mentionné dès 1393 en France, dans Le Mesnagier de Paris, mais c'est encore un produit d'importation. Ce sont les musulmans qui l'introduisent en al-Andalus (péninsule Ibérique). En Italie, il apparaît en 1468. En France, des tentatives de cultures sont réalisées au xviie siècle, mais ce n'est que dans la seconde moitié du xxe siècle que cette culture se développe, parallèlement à l'aménagement du delta du Rhône18.</span></p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
VE 108 BR (1g)
Graines de Riz Noir Royal Pearl

Variété de Thaïlande
Graines de Manioc (Manihot...

Graines de Manioc (Manihot...

Prix 4,95 € (SKU: MHS 101)
,
5/ 5
<h2 class=""><strong>Graines de Manioc (Manihot esculenta)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>3 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Le<span>&nbsp;</span><b>manioc</b><span>&nbsp;</span>(<i>Manihot esculenta</i>) est une<span>&nbsp;</span>espèce<span>&nbsp;</span>de<span>&nbsp;</span>plantes<span>&nbsp;</span>dicotylédones<span>&nbsp;</span>de la<span>&nbsp;</span>famille<span>&nbsp;</span>des<span>&nbsp;</span><i>Euphorbiaceae</i>, originaire d'Amérique centrale<span>&nbsp;</span>et d'Amérique du Sud, plus particulièrement du sud-ouest du bassin amazonien<sup id="cite_ref-2" class="reference">2</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-3" class="reference">3</sup>. C'est un arbuste vivace qui est largement cultivé comme plante annuelle dans les régions tropicales et subtropicales pour sa<span>&nbsp;</span>racine<span>&nbsp;</span>tubérisée<span>&nbsp;</span>riche en amidon. Le terme «&nbsp;manioc&nbsp;» désigne d'ailleurs aussi bien la plante elle-même que, par<span>&nbsp;</span>métonymie, sa racine ou la fécule qui en est extraite.</p> <p>On consomme généralement ses racines très riches en<span>&nbsp;</span>glucide<span>&nbsp;</span>et sans<span>&nbsp;</span>gluten, mais aussi ses feuilles en Afrique, en Asie et dans le nord du Brésil (pour la confection du<span>&nbsp;</span><i>maniçoba</i>). Au nord et au nord-est du Brésil, le mot «&nbsp;farine&nbsp;» (en<span>&nbsp;</span>portugais<span>&nbsp;</span><i>farinha)</i><span>&nbsp;</span>désigne avant tout la farine de manioc, et non de blé. Cette farine n'a d'ailleurs pas l'aspect de la farine de blé&nbsp;: elle ressemble plutôt à une semoule sèche plus ou moins grossière de couleur allant du jaune vif au gris en passant par le blanc. Il s'agit en fait d'une<span>&nbsp;</span>fécule, mot plus adapté pour parler de la «&nbsp;farine&nbsp;» issue d'une racine.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2> <h3><span id="Organes_v.C3.A9g.C3.A9tatifs"></span><span class="mw-headline">Organes végétatifs</span></h3> <p><i>Manihot esculenta</i><span>&nbsp;</span>est un<span>&nbsp;</span>arbuste<span>&nbsp;</span>ou petit<span>&nbsp;</span>arbre<span>&nbsp;</span>pouvant atteindre 5 m de haut, à ramification généralement trichotomique. Les rameaux, fragiles, à l'écorce lisse, de couleur variant du blanc crème au brun foncé, ont une moelle très épaisse. Toutes les parties de la plante contiennent un<span>&nbsp;</span>latex<span>&nbsp;</span>blanc. Le système racinaire est constitué de racine traçantes pouvant atteindre 1 m de long. Certaines racines subissent un phénomène de<span>&nbsp;</span>tubérisation, par accroissement secondaire dû au<span>&nbsp;</span>cambium, qui démarre un à deux mois après la plantation. Les racines tubérisées sont farineuses et peuvent atteindre 50 cm de long. Leur nombre varie selon les cultivars et des facteurs environnementaux comme la photopériode, en général on en compte de 4 à 8 par plant<sup id="cite_ref-IITA_4-0" class="reference">4</sup>.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>feuilles, alternes, ont un<span>&nbsp;</span>limbe, de 6 à 25 cm de large, profondément<span>&nbsp;</span>palmatipartite, de couleur vert foncé à la face supérieure, glauque à la face inférieure. Le nombre de lobes, toujours impair est variable, souvent de 3 à 7 lobes. Le limbe est parfois très légèrement pelté avec 1 à 2 mm de largeur du limbe située sous l'insertion du pétiole. Les lobes sont généralement oblancéolés (le lobe médian, entier, mesurant de 6,5 à 15 cm de long sur 2 à 6 cm de large), progressivement aigus-acuminés à leur extrémité, rétrécis à la base, moyennement pubescents près de la nervure médiane ou presque glabres. Le<span>&nbsp;</span>pétiole, souvent rougeâtre, long de 4 à 25 cm, porte à sa base deux<span>&nbsp;</span>stipules, triangulaires-lancéolées, de 4 à 5 mm de long sur 2 mm de large, rapidement caduques<sup id="cite_ref-prota_5-0" class="reference">5</sup>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Organes_reproducteurs">Organes reproducteurs</span></h3> <p>L'inflorescence est une<span>&nbsp;</span>panicule<span>&nbsp;</span>terminale de 2 à 11 cm de long, sous-tendue par des<span>&nbsp;</span>bractées<span>&nbsp;</span>ressemblant aux stipules. Les fleurs mâles et femelles sont séparées (plante<span>&nbsp;</span>monoïque), les premières se situant au sommet et les secondes, peu nombreuses, à la base de l'inflorescence.</p> <p>Les fleurs mâles sont portées par des pédicelles minces, de 5 mm de long. Le calice est formé de lobes triangulaires, subaigus, glabres de 6 mm de long sur 4 mm de large. Les<span>&nbsp;</span>étamines, au nombre de 10 réparties en deux verticilles, ont un filet libre, mince, glabre, blanc, long de 7 mm pour la plus longue, de 2,5 mm pour les plus courtes. Les<span>&nbsp;</span>anthères, petites (1,5 mm de long), jaune pâle, présentent une touffe apicale. Le disque réceptacle présente 10 lobes concaves, aigus. Les fleurs femelles, portées par des pédicelles de 7 mm de long, incurvées, font jusqu'à 2,5 cm de diamètre. Les sépales triangulaires-ovales, subaigus font 1 cm de long sur 0,5 cm de large. L'ovaire, rose, de forme<span>&nbsp;</span>botryoïdale, mesure 2 x 2 mm. C'est un ovaire triloculaire supporté par un disque réceptacle glandulaire à 5 lobes faiblement marqués. Il présente 6 ailes étroites et un style terminé par un stigmate à 3 lobes. Chacune des loges renferme un<span>&nbsp;</span>ovule<span>&nbsp;</span>simple<sup id="cite_ref-IITA_4-1" class="reference">4</sup>.</p> <p>Le fruit est une<span>&nbsp;</span>capsule<span>&nbsp;</span>de forme ellipsoïde à subglobuleuse, de 1,3 à 1,7 cm de diamètre. Il présente 6 ailes longitudinales, verdâtres, crénelées ou onduleuses. L'endocarpe<span>&nbsp;</span>ligneux compte trois loges renfermant chacune une graine. Le fruit se sépare en trois coques lors de la<span>&nbsp;</span>déhiscence.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>graines, ellipsoïdes à pentagonales déprimées, de 1,1 cm de long sur 5,5 mm de large et 3,5 mm d'épaisseur, ont une<span>&nbsp;</span>testa<span>&nbsp;</span>un peu brillante, gris pâle, parfois tachetée de noir. Elles présentent une grande<span>&nbsp;</span>caronculede 3 mm de large à l'extrémité du<span>&nbsp;</span>micropyle.</p> <h2><span id="Toxicit.C3.A9"></span><span class="mw-headline">Toxicité</span></h2> <div class="bandeau-section bandeau-niveau-detail loupe">Article détaillé&nbsp;:<span>&nbsp;</span>Konzo.</div> <p>Le manioc est une source peu coûteuse de<span>&nbsp;</span>glucides, très utilisée en particulier en Amazonie depuis des siècles et dans plusieurs pays d'Afrique tropicale depuis quelques décennies, mais sa consommation sans préparation adéquate est source de graves risques pour la santé.</p> <p>Le manioc amer contient en effet des<span>&nbsp;</span>glucosides<span>&nbsp;</span>cyanogéniques<span>&nbsp;</span>toxiques, la<span>&nbsp;</span>linamarine<span>&nbsp;</span>(pour 90&nbsp;%) et la<span>&nbsp;</span>lotaustraline<span>&nbsp;</span>(pour 10&nbsp;%), qui lorsque les cellules de la plante sont endommagées se décomposent sous l'effet d'enzymes, en libérant de l'acide cyanhydrique.<span>&nbsp;</span><br>Cette décomposition se fait en deux étapes&nbsp;: l'hydrolyse<span>&nbsp;</span>de la molécule de linamarine, sous l'effet de la<span>&nbsp;</span>linamarase, produit du<span>&nbsp;</span>glucose<span>&nbsp;</span>et de la<span>&nbsp;</span>cyanhydrine d'acétone. Cette dernière molécule, instable, se décompose en<span>&nbsp;</span>cyanure d'hydrogène<span>&nbsp;</span>et en<span>&nbsp;</span>acétone, soit spontanément à un<span>&nbsp;</span>pH<span>&nbsp;</span>supérieur à 5 ou une température supérieure à 35 °C, soit sous l'effet d'une autre enzyme, l'hydroxynitrile lyase<sup id="cite_ref-White_et_al._6-0" class="reference">6</sup>.</p> <p>Les glycosides cyanogènes sont présents dans tous les tissus de la plante (hormis dans les graines). Leur teneur est la plus élevée dans les feuilles (5 g de linamarine par kilogramme de poids frais). Dans les racines, ce taux est plus faible et varie de 100 à 500 mg/kg selon les<span>&nbsp;</span>cultivars. Il n'existe pas de cultivar exempt de glycosides cyanogènes<sup id="cite_ref-White_et_al._6-1" class="reference">6</sup>, cependant une variété de manioc dont le taux de linamarine a été réduit de 99&nbsp;% dans la racine a été développée grâce au procédé de l'interférence par ARN<sup id="cite_ref-7" class="reference">7</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-8" class="reference">8</sup>. Son rendement est cependant bien moins élevé que pour les variétés toxiques classiques<sup id="cite_ref-guillaume_9-0" class="reference">9</sup>.</p> <p>On a décrit quatre types de toxicité selon l'importance des doses de cyanure ingérées<sup id="cite_ref-10" class="reference">10</sup><span>&nbsp;</span>:</p> <ol> <li>toxicité aiguë à doses massives, entraînant une mort rapide&nbsp;;</li> <li>toxicité aiguë à doses très élevées, pouvant provoquer un<span>&nbsp;</span>syndrome parkinsonien&nbsp;;</li> <li>toxicité subaiguë à doses élevées, responsables de la maladie de<span>&nbsp;</span>Konzo<span>&nbsp;</span>(ou<span>&nbsp;</span>Mantakassa), qui est une<span>&nbsp;</span>paraplégie<span>&nbsp;</span>spastique&nbsp;;</li> <li>toxicité chronique à doses faibles, responsable de la<span>&nbsp;</span>neuropathie ataxique tropicale<sup id="cite_ref-guillaume_9-1" class="reference">9</sup>.</li> </ol> <p>La cuisson des tubercules de manioc ne suffit pas à les rendre consommables. On rapporte des cas d'intoxication - certes heureusement rares - ayant entraîné la mort après absorption de manioc mal cuit, en particulier lors de la friture.</p> <p>La chair blanche du tubercule doit être râpée et lavée (ou fermentée) puis séchée et cuite, comme le font des Amérindiens des régions amazonienne depuis des siècles. Un rapport de la<span>&nbsp;</span>FAO<span>&nbsp;</span>a confirmé que tremper le manioc dans de l'eau pendant 5 jours avant de le sécher puis le manger permet de réduire fortement le niveau de cyanure et ainsi le rendre comestible<sup id="cite_ref-11" class="reference">11</sup>.</p> <p>La consommation de feuilles mal bouillies (par exemple en posant un couvercle sur la marmite, ce qui limite l'évaporation de l'acide cyanhydrique<sup id="cite_ref-guillaume_9-2" class="reference">9</sup>) peut également être mortelle toujours à cause de la présence de traces de<span>&nbsp;</span>cyanure&nbsp;; cependant si les taux de cyanure sont acceptables, il sera transformé dans l'organisme en<span>&nbsp;</span>thiocyanate<span>&nbsp;</span>(à condition que l'alimentation soit suffisamment riche en<span>&nbsp;</span>sulfures, qu'on peut trouver dans les<span>&nbsp;</span>acides aminés<span>&nbsp;</span>fournis par les<span>&nbsp;</span>protéines animales), ce qui peut causer de l'hypothyroïdie<sup class="need_ref_tag">[réf.&nbsp;nécessaire]</sup>, voire un<span>&nbsp;</span>goitre<span>&nbsp;</span>par blocage des récepteurs à l'iode<span>&nbsp;</span>sur la<span>&nbsp;</span>glande thyroïde<sup class="need_ref_tag">[réf.&nbsp;nécessaire]</sup>.</p> <p>Les effets d'une consommation régulière des petites quantités d'acide cyanhydrique encore présentes dans le manioc après détoxification sont mal connus<sup id="cite_ref-guillaume_9-3" class="reference">9</sup>.</p> <h2><span id="Vari.C3.A9t.C3.A9s"></span><span class="mw-headline">Variétés</span></h2> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8f/Manihot_esculenta_dsc07325.jpg/220px-Manihot_esculenta_dsc07325.jpg" width="220" height="165" class="thumbimage"> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Racines de manioc.</div> </div> </div> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7e/Albert_Eckhout_-_Mandioca.jpg/220px-Albert_Eckhout_-_Mandioca.jpg" width="220" height="221" class="thumbimage"> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Manioc du Brésil, par<span>&nbsp;</span>Albert Eckhout.</div> </div> </div> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6e/Yucamuseolarco.jpg/220px-Yucamuseolarco.jpg" width="220" height="174" class="thumbimage"> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Représentation de Manioc (<i>Yuca</i>) en<span>&nbsp;</span>culture mochica, premier siècle,<span>&nbsp;</span>Musée Larco<span>&nbsp;</span>(Lima).</div> </div> </div> <p>On distingue une multitude de variétés de manioc différentes entre elles par plusieurs paramètres. Les caractères distinctifs les plus utilisés in vivo sont la coloration et la forme des organes.</p> <p>Le manioc étant une plante à racine, le terme «&nbsp;racine tubéreuse&nbsp;» est scientifiquement plus approprié que le terme «&nbsp;tubercule&nbsp;».</p> <p>On en cultive deux variétés principales&nbsp;:</p> <ul> <li>le manioc amer, impropre à la consommation s'il n'est pas préalablement détoxifié, et dont les racines séchées sont transformées en<span>&nbsp;</span>tapioca, en<span>&nbsp;</span>cassave<span>&nbsp;</span>ou en farine qui, préparée sous forme de<span>&nbsp;</span>farofa, est un ingrédient de la<span>&nbsp;</span>feijoada<span>&nbsp;</span>brésilienne.</li> <li>le manioc doux, dont les racines peuvent être directement consommées, on note cependant des cas de neuropathies car il contient des hétérosides cyanogènes en moindre quantité (8 fois moins que le manioc amer).</li> </ul> <p>Les tubercules sont également utilisés pour la préparation de boissons alcoolisées distillées, comme la boisson indigène<span>&nbsp;</span>cauim<span>&nbsp;</span>et la<span>&nbsp;</span>tiquira,<span>&nbsp;</span>cachaça<span>&nbsp;</span>commune de l'état brésilien du<span>&nbsp;</span>Maranhão.</p> <p>La chair des tubercules a une couleur blanchâtre et rappelle le bois par sa texture et sa consistance. Après cuisson dans l'eau, sa chair devenue jaune se délaie. La friture la rend croustillante.</p> <p>Les feuilles sont aussi consommées en tant que légumes, notamment en Afrique, elles contiennent de la vitamine<span>&nbsp;</span>A<span>&nbsp;</span>et<span>&nbsp;</span>C.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Histoire">Histoire</span></h2> <p>Le manioc, cultivé depuis fort longtemps par les populations locales d'Amérique, fut découvert par les Européens en 1500 quand le navigateur portugais<span>&nbsp;</span>Cabral<span>&nbsp;</span>accosta au Brésil avec ses hommes<sup id="cite_ref-12" class="reference">12</sup>. Sa consommation par les amérindiens a cependant été surestimée pendant la majeure partie de son histoire<sup id="cite_ref-rostain_13-0" class="reference">13</sup>. C'est principalement après l'arrivée des Européens que celui-ci est largement cultivé en Amazonie, sa toxicité le rendant inconsommable par les nomades fuyant les colons<sup id="cite_ref-rostain_13-1" class="reference">13</sup>.</p> <p>En France, les premières mentions du manioc sont faites par<span>&nbsp;</span>André Thevet<span>&nbsp;</span>suite à son voyage entre 1555 et 1556, décrit dans son livre<span>&nbsp;</span>Les singularités de la France Antarctique(publié en 1557)<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup>.<span>&nbsp;</span>Jean de Léry<span>&nbsp;</span>précise cette description du manioc lorsqu'il aborde les côtes du Brésil en 1557, et à court de provisions troque des objets manufacturés contre des vivres, dont de la farine de manioc. De retour en France Lery publie à La Rochelle le récit de son voyage,<span>&nbsp;</span><i>L’Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, autrement dit Amérique<span>&nbsp;</span>(publié en 1578)</i>, dans lequel il fait mention de la racine de manioc. Plus tard une description scientifique en est faite par<span>&nbsp;</span>Willem Piso<span>&nbsp;</span>dans son ouvrage<span>&nbsp;</span><i>Historia Naturalis Brasiliæ</i><span>&nbsp;</span>publié en 1648 à Amsterdam.</p> <p>Les Européens amènent le manioc en Afrique au<span>&nbsp;</span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr>&nbsp;siècle<sup id="cite_ref-15" class="reference">15</sup></p> <p>La fabrication du<span>&nbsp;</span>tapioca<span>&nbsp;</span>est attestée pour la première fois dans un livre de<span>&nbsp;</span>Jan Nieuhof<span>&nbsp;</span>qui séjourne au Brésil entre 1640 et 1649, il parle de la fabrication d'une sorte de gâteau fait de farine de manioc nommé<span>&nbsp;</span><i>tipiacica</i><sup id="cite_ref-16" class="reference">16</sup>.</p> <h2><span></span><span class="mw-headline">Étymologie</span></h2> <ul> <li>Manioc&nbsp;: Étymologiquement, le terme «&nbsp;manioc&nbsp;» dériverait du<span>&nbsp;</span>tupi<span>&nbsp;</span><i>manioch</i><sup id="cite_ref-17" class="reference">17</sup>.<span>&nbsp;</span><span class="need_ref" title="Une source est souhaitée pour ce passage.">Son nom proviendrait d'un<span>&nbsp;</span>mythe<span>&nbsp;</span>tupi<span>&nbsp;</span>à propos de la déesse Mani, à la peau blanche, qui aurait établi son domicile<span>&nbsp;</span><i>(oca)</i><span>&nbsp;</span>dans la racine de la plante.</span><sup class="need_ref_tag">[<abbr class="abbr" title="référence">réf.</abbr>&nbsp;souhaitée]</sup></li> </ul> <h2><span class="mw-headline" id="Taxinomie">Taxinomie</span></h2> <p>L'espèce<span>&nbsp;</span><i>Manihot esculenta</i><span>&nbsp;</span>a été décrite par le naturaliste<span>&nbsp;</span>Heinrich Johann Nepomuk von Crantz<sup id="cite_ref-18" class="reference">18</sup>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Synonymes">Synonymes</span></h3> <p>Selon<span>&nbsp;</span>The Plant List<small class="cachelinks">&nbsp;[archive]</small><span>&nbsp;</span><small>(14 juillet 2019)</small><sup class="reference">1</sup>&nbsp;:</p> <div class="colonnes"> <ul> <li><i>Janipha aipi</i><span>&nbsp;</span>(Pohl) J.Presl</li> <li><i>Janipha manihot</i><span>&nbsp;</span>(L.) Kunth<sup id="cite_ref-BioLib14_juillet_2019_19-0" class="reference">19</sup></li> <li><i>Jatropha aipi</i><span>&nbsp;</span>(Pohl) A.Moller</li> <li><i>Jatropha diffusa</i><span>&nbsp;</span>(Pohl) Steud.</li> <li><i>Jatropha flabellifolia</i><span>&nbsp;</span>(Pohl) Steud.</li> <li><i>Jatropha glauca</i><span>&nbsp;</span>A.Rich.</li> <li><i>Jatropha janipha</i><span>&nbsp;</span>Lour.</li> <li><i>Jatropha lobata var. richardiana</i><span>&nbsp;</span>Müll.Arg.</li> <li><i>Jatropha manihot</i><span>&nbsp;</span>L.<sup id="cite_ref-BioLib14_juillet_2019_19-1" class="reference">19</sup></li> <li><i>Jatropha paniculata</i><span>&nbsp;</span>Ruiz &amp; Pav. ex Pax</li> <li><i>Jatropha silvestris</i><span>&nbsp;</span>Vell.</li> <li><i>Mandioca aipi</i><span>&nbsp;</span>(Pohl) Link</li> <li><i>Mandioca dulcis</i><span>&nbsp;</span>(J.F.Gmel.) D.Parodi</li> <li><i>Mandioca utilissima</i><span>&nbsp;</span>(Pohl) Link</li> <li><i>Manihot aipi</i><span>&nbsp;</span>Pohl<sup id="cite_ref-BioLib14_juillet_2019_19-2" class="reference">19</sup></li> <li><i>Manihot cannabina</i><span>&nbsp;</span>Sweet</li> <li><i>Manihot diffusa</i><span>&nbsp;</span>Pohl</li> <li><i>Manihot dulcis</i><span>&nbsp;</span>(J. F. Gmelin) Pax<sup id="cite_ref-BioLib14_juillet_2019_19-3" class="reference">19</sup></li> <li><i>Manihot edule</i><span>&nbsp;</span>A.Rich.</li> <li><i>Manihot esculentus</i><sup id="cite_ref-BioLib14_juillet_2019_19-4" class="reference">19</sup></li> <li><i>Manihot flabellifolia</i><span>&nbsp;</span>Pohl</li> <li><i>Manihot guyanensis</i><span>&nbsp;</span>Klotzsch ex Pax</li> <li><i>Manihot loureiroi</i><span>&nbsp;</span>Pohl</li> <li><i>Manihot manihot</i><span>&nbsp;</span>(L.) Cockerell<sup id="cite_ref-BioLib14_juillet_2019_19-5" class="reference">19</sup></li> <li><i>Manihot manihot</i><span>&nbsp;</span>(L.) H.Karst.</li> <li><i>Manihot melanobasis</i><span>&nbsp;</span>Muell. Arg.<sup id="cite_ref-BioLib14_juillet_2019_19-6" class="reference">19</sup></li> <li><i>Manihot palmata var. aipi</i><span>&nbsp;</span>(Pohl) Müll.Arg.</li> <li><i>Manihot sprucei</i><span>&nbsp;</span>Pax</li> <li><i>Manihot utilissima</i><span>&nbsp;</span>Pohl</li> </ul> </div> <h3><span id="Liste_des_sous-esp.C3.A8ces"></span><span class="mw-headline">Liste des sous-espèces</span></h3> <p>Selon<span>&nbsp;</span>NCBI<span>&nbsp;</span><small>(14 juillet 2019)</small><sup id="cite_ref-NCBI14_juillet_2019_20-0" class="reference">20</sup>&nbsp;:</p> <ul> <li><i>Manihot esculenta</i><span>&nbsp;</span>subsp.<span>&nbsp;</span><i>esculenta</i></li> <li><i>Manihot esculenta</i><span>&nbsp;</span>subsp.<span>&nbsp;</span><i>flabellifolia</i><span>&nbsp;</span>(Pohl) Cif.</li> <li><i>Manihot esculenta</i><span>&nbsp;</span>subsp.<span>&nbsp;</span><i>peruviana</i><span>&nbsp;</span>(Muell.Arg.) Allem</li> </ul> <h2><span class="mw-headline" id="Maladies">Maladies</span></h2> <div class="bandeau-section bandeau-niveau-detail loupe">Article détaillé&nbsp;:<span>&nbsp;</span>Maladies du manioc.</div> <p>La culture du manioc est affectée par diverses maladies bactériennes, virales et fongiques. En Afrique en particulier sévissent deux maladies virales importantes, la<span>&nbsp;</span>mosaïque africaine du manioc<span>&nbsp;</span>et la<span>&nbsp;</span>striure brune du manioc, ainsi qu'une maladie bactérienne, la<span>&nbsp;</span>bactériose vasculaire du manioc<sup id="cite_ref-cirad_21-0" class="reference">21</sup>.</p> <h3><span id="Mosa.C3.AFque_du_manioc"></span><span class="mw-headline">Mosaïque du manioc</span></h3> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b1/Manihot_esculenta_flowers.jpg/220px-Manihot_esculenta_flowers.jpg" width="220" height="254" class="thumbimage"> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Fleurs de manioc dont les feuilles sont atteintes de la mosaïque.</div> </div> </div> <p>Depuis le milieu des années 1990 en Afrique de l'Est (Ouganda,<span>&nbsp;</span>Kenya,<span>&nbsp;</span>Congo-Brazzaville<span>&nbsp;</span>entre autres) sévit sur la plante une forme agressive d'un virus appelé «&nbsp;mosaïque&nbsp;». Cela se traduit par des lésions dans la pigmentation des feuilles, de couleur vert clair à jaune, et les tubercules prennent un gout plus sucré. C'est pourquoi les cultivateurs n'y ont pas prêté attention. Depuis la période sus mentionnée toutefois, consécutivement aux lésions décrites plus haut, la plante perd les feuilles attaquées, les tubercules deviennent rachitiques, les récoltes décroissent redoutablement.</p> <p>Cette maladie se répand en effet très rapidement d'une plante à l'autre. La mouche blanche est fortement soupçonnée d'être un important vecteur de sa transmission. Ce virus est sans danger connu à l'égard de la santé humaine, abstraction faite des famines qu'il peut provoquer. Aucun traitement contre la «&nbsp;mosaïque&nbsp;» n'est connu. Seul le recours à des variétés résistantes à la maladie est efficace.<sup id="cite_ref-22" class="reference">22</sup></p> <h2><span class="mw-headline" id="Production">Production</span></h2> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e2/Cultivateur_de_manioc.jpg/220px-Cultivateur_de_manioc.jpg" width="220" height="147" class="thumbimage"> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Dans un champ de manioc en Côte d'Ivoire.</div> </div> </div> <p>La production de manioc annuelle est d'environ 250 millions de tonnes par an. Elle est l'une des trois grandes sources de polysaccharides, avec l'igname<span>&nbsp;</span>et l'arbre à pain, dans les pays tropicaux<sup id="cite_ref-23" class="reference">23</sup>.</p> <p>Principaux pays producteurs en 2014<sup id="cite_ref-24" class="reference">24</sup><span>&nbsp;</span>:</p> <table class="wikitable"> <tbody> <tr> <th></th> <th>Pays</th> <th>Production<br>en million<br>de tonnes</th> <th>% monde</th> </tr> <tr> <td>1</td> <td>Nigeria</td> <td>54,832</td> <td>20,3&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>2</td> <td>Thaïlande</td> <td>30,022</td> <td>11,1&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>3</td> <td>Indonésie</td> <td>23,436</td> <td>8,7&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>4</td> <td>Brésil</td> <td>23,242</td> <td>8,6&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>5</td> <td>République démocratique du Congo</td> <td>16,609</td> <td>6,1&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>6</td> <td>Ghana</td> <td>16,524</td> <td>6,1&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>7</td> <td>Viêt Nam</td> <td>10,210</td> <td>3,8&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>8</td> <td>Cambodge</td> <td>8,835</td> <td>3,3&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>9</td> <td>Inde</td> <td>8,139</td> <td>3&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>10</td> <td>Angola</td> <td>7,637</td> <td>2,8&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>11</td> <td>Mozambique</td> <td>5,115</td> <td>1,9&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>12</td> <td>Cameroun</td> <td>4,915</td> <td>1,8&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>13</td> <td>Malawi</td> <td>4,911</td> <td>1,8&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>14</td> <td>Chine</td> <td>4,665</td> <td>1,7&nbsp;%</td> </tr> <tr> <td>15</td> <td>Tanzanie</td> <td>4,228</td> <td>1,6&nbsp;%</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Total monde</th> <th>270,279</th> <th>100&nbsp;%</th> </tr> </tbody> </table> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisation">Utilisation</span></h2> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/99/Iwata_kenichi_cassava.jpg/220px-Iwata_kenichi_cassava.jpg" width="220" height="165" class="thumbimage"> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Feuilles de manioc</div> </div> </div> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5e/Rape_%C3%A0_Manioc_MHNT_ETH_2010_24_93.jpg/220px-Rape_%C3%A0_Manioc_MHNT_ETH_2010_24_93.jpg" width="220" height="95" class="thumbimage"> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Râpe à manioc, Indiens karajá<span>&nbsp;</span>MHNT</div> </div> </div> <p>Le manioc est utilisé comme semoule ou comme fécule (tapioca).</p> <p>Les feuilles au-dessus de la plante peuvent être broyées pour fabriquer du pondu, un légume traditionnel.</p> <p>Les plats les plus connus sont le<span>&nbsp;</span>foufou, l'attiéké<span>&nbsp;</span>un couscous de manioc, le Mpondu à base de manioc et de poisson, le Mpondu-Mades, à base de manioc et de haricots.</p> <p>Le manioc est aussi utilisé pour fabriquer une tortilla, le<span>&nbsp;</span>cassave, un pain le<span>&nbsp;</span>chikwangue<span>&nbsp;</span>et des bières traditionnelles telle la<span>&nbsp;</span>cachiri, le<span>&nbsp;</span>munkoyo<span>&nbsp;</span>ou la<span>&nbsp;</span>mbégé.</p> <p>Le manioc a été importé du Brésil au<span>&nbsp;</span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr>&nbsp;siècle<span>&nbsp;</span>vers l'Afrique<sup id="cite_ref-25" class="reference">25</sup>, où il est maintenant cultivé. Au<span>&nbsp;</span>Brésil<span>&nbsp;</span>et en Amérique centrale, on l'utilise beaucoup frit pour accompagner les grillades. En hiver, le bouillon de manioc est très populaire. Il est également utilisé en farine légèrement rôtie pour accompagner les haricots. Cette même farine est l'ingrédient principal de la<span>&nbsp;</span>farofa.</p> <p>On peut préparer les tubercules en les faisant cuire, puis en les lavant longuement à l'eau pour évacuer les traces de<span>&nbsp;</span>cyanure, et en les séchant au soleil.</p> <p>Une fois pilé, à la main ou au moulin, on obtient une<span>&nbsp;</span>farine<span>&nbsp;</span>blanche appelée «&nbsp;foufou&nbsp;» dans les deux Congo. Cette farine est mélangée à de l'eau bouillante à égale proportion et constitue un aliment qui accompagne les plats en sauce. Elle peut aussi être donnée à de jeunes enfants. Le foufou a une valeur calorique sèche de 250 à 300<span>&nbsp;</span>cal, soit près de la moitié lorsqu'elle est en pâte.</p> <p>Une autre façon de le consommer est en<span>&nbsp;</span><i>pains de manioc</i><span>&nbsp;</span>(appelés «&nbsp;<i>chikwangue</i>&nbsp;» en République Démocratique du Congo, «&nbsp;<i>bibôlô</i>&nbsp;» au<span>&nbsp;</span>Cameroun, et «&nbsp;<i>mangbèré</i>&nbsp;» en<span>&nbsp;</span>Centrafrique). Ils sont riches en cellulose, consistants, mais très peu nourrissants. Leur prix très abordable favorise leur consommation à grande échelle. Il est recommandé de bien les mâcher afin de ne pas avoir de problème de digestion.</p> <p>À l'île Maurice le manioc est produit et consommé sous forme de biscuits, le plus souvent aromatisés, à la<span>&nbsp;</span>cannelle, à la crème anglaise, à la noix de coco ou encore au sésame. Le manioc est consommé sous forme d'une soupe avec de la viande de bœuf, poulet (appelés<span>&nbsp;</span>katkat manioc).</p> <p>Les feuilles de manioc sont également consommées avec du riz («&nbsp;riz-feuilles&nbsp;»), en<span>&nbsp;</span>République du Congo<span>&nbsp;</span>et en<span>&nbsp;</span>République démocratique du Congo<span>&nbsp;</span>sous le nom de<span>&nbsp;</span><i>mpondu</i>,<span>&nbsp;</span><i>saka-saka</i><span>&nbsp;</span>ou «&nbsp;<i>ngunza</i>&nbsp;» ou «&nbsp;<i>ngoundja</i>&nbsp;» en République centrafricaine. Le<span>&nbsp;</span><i>matapa</i>, plat typique du<span>&nbsp;</span>Mozambique, (<i>vatapá</i><span>&nbsp;</span>au Brésil), est préparé avec les jeunes feuilles de manioc pilées avec de l'ail<span>&nbsp;</span>et la farine tirée des tubercules, cuites avec du<span>&nbsp;</span>crabe<span>&nbsp;</span>ou des<span>&nbsp;</span>crevettes. Aux<span>&nbsp;</span>Comores<span>&nbsp;</span>sous le nom de<span>&nbsp;</span><i>mataba</i>, les feuilles sont accommodées avec un émincé de poisson.</p> <p>En<span>&nbsp;</span>Côte d'Ivoire, le manioc est consommé sous forme de<span>&nbsp;</span>semoule<span>&nbsp;</span>cuite à la vapeur, ce qu'on appelle l’<i>attiéké</i>. L'attiéké est un plat national, principalement consommé dans les régions sud du pays. Il est souvent accompagné de sauce locale (claire, graine, etc.). Le manioc peut se consommer aussi sous forme de pain de manioc appelé<span>&nbsp;</span>foutou de manioc<span>&nbsp;</span>ou de<span>&nbsp;</span><i>plakali</i>, essentiellement constitué de substance amidonnée. L'attiéké est consommé frais de préférence. Il se conserve et s'exporte ou se commercialise sous forme séchée.</p> <p>La production de manioc commence à se faire sous la forme industrielle par des petites unités de production d'attiéké. Cette forme n'est pas encore répandue en<span>&nbsp;</span>Côte d'Ivoire.</p> <p>A<span>&nbsp;</span>la Réunion, les jeunes feuilles sont également consommées en<span>&nbsp;</span>brèdes.</p> <p>À<span>&nbsp;</span>Madagascar, on consomme les feuilles de manioc pilées dans un plat national au nom de<span>&nbsp;</span><i>ravitoto</i><span>&nbsp;</span>qui peut s'accompagner de viandes, crevettes, poissons et est parfois parfumé au coco.</p> <h2><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Manioc" target="_blank" title="Source Wikipedia Manihot esculenta" rel="noreferrer noopener"><strong>Source Wikipedia Manihot esculenta</strong></a></h2> <script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
MHS 101 (3 S)
Graines de Manioc (Manihot esculenta)

Variété de Thaïlande
Graines de tomates thaïlandaises authentiques Sida  - 4

Graines de tomates...

Prix 1,85 € (SKU: VT 117)
,
5/ 5
<h2 class=""><strong>Graines de tomates thaïlandaises authentiques Sida</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>La tomate Sida est une tomate thaïlandaise et l'une des variétés de tomates les plus populaires en Thaïlande. et le nom local est "Sida tomato" (มะเขือเทศ สี ดา). La tomate sida est un type de tomate déterminé, la plante atteint une hauteur de 60 à 100 cm.</p> <p>Les fruits sont juteux, épais et à texture serrée. Le poids moyen du fruit est de 20 grammes. Les fruits sont de couleur rouge mais ils ont tendance à colorer le rose avec un peu de vert même lorsqu'ils sont très mûrs et ont un goût légèrement acide.</p> <p>La période de récolte est généralement de 75 à 90 jours après la plantation.</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
VT 117 (10 S)
Graines de tomates thaïlandaises authentiques Sida  - 4

Variété de Thaïlande

Graines de Gingembre thai - GRAND GALANGA (Alpinia galanga) 1.95 - 11

Graines de Gingembre thai -...

Prix 1,95 € (SKU: P 372)
,
5/ 5
<h2><strong>Graines de Gingembre thai - GRAND GALANGA (Alpinia galanga)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong><span class="tlid-translation translation" lang="pt" xml:lang="pt"><span title="">3 ou 6</span></span> graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Le Grand galanga ou Galanga (Alpinia galanga), est l'une des deux plantes appelées galanga en français et utilisées comme épice. C'est une espèce du genre Alpinia de la famille des Zingiberaceae.</p> <p><strong><em>Utilisation</em></strong></p> <p><strong>En cuisine</strong></p> <p>C'est une plante dont les propriétés sont connues depuis des siècles, en Thaïlande, en Inde, en Malaisie, en Indonésie et jusqu'au Moyen-Orient. Son gros rhizome noueux est très utilisé dans la cuisine de Thaïlande, de Malaisie et d'Indonésie. Sa saveur légèrement piquante remplace souvent le gingembre dans de nombreux plats. On trouve aussi une deuxième espèce beaucoup plus rare, le petit galanga, qui se mange plutôt en légume. On trouve le galanga en tranches fraîches ou séchées, entier ou en poudre dans les épiceries orientales[réf. souhaitée].</p> <p><strong>En aphrodisiaque</strong></p> <p>Le galanga est aussi connu pour ses propriétés considérées comme aphrodisiaques. On lui prête la propriété de réchauffer le corps, surtout celui des femmes, de « booster » la libido et d'attiser la sensualité par son arôme[réf. souhaitée].</p> <p>Il appartenait déjà à la pharmacopée ayurvédique qui utilisait ses propriétés tonifiantes et stimulantes, mais c'est la médecine traditionnelle arabe qui le plébiscita pour ses propriétés aphrodisiaques. Ainsi, le galanga passa en Europe, où, depuis le Moyen Âge, il est réputé pour ses vertus aphrodisiaques8.</p> <p>Les principes actifs, contenus dans la racine, facilitent la production par l'organisme de substances impliquées dans les mécanismes de la libido féminine. Ils ont un effet régulateur en stimulant certaines zones du cerveau responsables du tonus général et de l'activation des centres des sensations liées au plaisir</p> <script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
P 372 (3 S)
Graines de Gingembre thai - GRAND GALANGA (Alpinia galanga) 1.95 - 11