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Graines de Cotonnier ''véritable'' 2 - 1

Graines de Cotonnier...

Prix 2,35 € (SKU: T 10)
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<h2><strong>Graines de Cotonnier ''Véritable'' (Gossypium Herbaceum)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 ou 15 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Gossypium herbaceum est une espèce de cotonnier « véritable » de la famille des Malvacées. Cette plante originaire d'Amérique du Sud, d'Inde et d'Afrique affectionne les régions chaudes et ensoleillées.</p> <p>Le cotonnier peut mesurer jusqu'à 1,5 mètre de hauteur environ. Il produit des fleurs couleur d'ivoire laissant ensuite la place à des capsules de couleur verte, puis brune. En s'ouvrant à maturité, ces capsules font apparaître les graines entourées de fibres blanches : le coton.</p> <p>Semis dans un substrat bien drainant, composé par exemple d'un mélange de sable et de terreau classique. La germination est rapide, sous 7 jours. Le cotonnier est de croissance très rapide, mais il n'est pas du tout rustique et nécessite donc d'être rentré durant la période hivernale.</p>
T 10 (10 S)
Graines de Cotonnier ''véritable'' 2 - 1

Plante géante (avec des fruits géants)
Graines de tournesol blanc géant  - 3

Graines de tournesol blanc...

Prix 1,35 € (SKU: VE 71 W)
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<h2><strong>Graines de tournesol blanc géant</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;" class=""><strong>1g (10-25) ou 100 (11g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Un véritable géant atteignant jusqu'à 400 cm (14 pieds) de haut avec l'une des plus grandes têtes de graines de tournesol blanches en fleurs disponibles qui peuvent atteindre jusqu'à 50 cm (19 pouces) de diamètre. Les graines sont l'une des plus grandes disponibles pour Helianthus (tournesol blanc).</p> <p>Une ancienne variété très rare aujourd'hui. C'est un tournesol avec des gousses blanches, les gousses sont dures et complètement remplies de graines, les grosses graines sont larges et longues. Il peut également être utilisé dans le traitement du pétrole pour produire une huile de haute qualité.</p> <p>La plante pousse généralement à une hauteur comprise entre 3 et 4 mètres, avec des têtes très grandes et lourdes.</p> <script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
VE 71 W (1g)
Graines de tournesol blanc géant  - 3

Plante géante (avec des fruits géants)
1000 Graines de tournesol blanc géant  - 4

1000 Graines de tournesol...

Prix 9,95 € (SKU: P 389 W)
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>1000 Graines de tournesol blanc géant</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>1000 (100g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Un véritable géant atteignant jusqu'à 400 cm (14 pieds) de haut avec l'une des plus grandes têtes de graines de tournesol blanches en fleurs disponibles qui peuvent atteindre jusqu'à 50 cm (19 pouces) de diamètre. Les graines sont l'une des plus grandes disponibles pour Helianthus (tournesol blanc).</p> <p>Une ancienne variété très rare aujourd'hui. C'est un tournesol avec des gousses blanches, les gousses sont dures et complètement remplies de graines, les grosses graines sont larges et longues. Il peut également être utilisé dans le traitement du pétrole pour produire une huile de haute qualité.</p> <p>La plante pousse généralement à une hauteur comprise entre 3 et 4 mètres, avec des têtes très grandes et lourdes.</p> </body> </html>
P 389 W
1000 Graines de tournesol blanc géant  - 4
Graines de amarante Red Garnet (Amaranthus tricolor)  - 3

Graines de amarante Red...

Prix 1,85 € (SKU: VE 209)
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<h2><strong>Graines de grenat rouge amarante (Amaranthus tricolor)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong><strong>Prix pour le paquet de 50 (0,03 g) graines.</strong></strong></span></h2> <p><strong><span title="">"Amarante feuilles rouges"</span> </strong>Amaranthus tricolor, connu sous le nom d'amarante comestible, est une espèce du genre Amaranthus (famille des Amaranthaceae).<br /><br />La plante ornementale est connue sous le nom de bireum en Corée; tampala, tandaljo ou tandalja bhaji en Inde; callaloo dans les Caraïbes; et le manteau de Joseph d'après la figure biblique Joseph, qui aurait porté un manteau de plusieurs couleurs. Bien qu'il soit originaire d'Amérique du Sud, de nombreuses variétés d'amarante peuvent être trouvées à travers le monde dans une myriade de climats différents car il s'agit d'une plante de fixation de carbone C4, ce qui lui permet de convertir le dioxyde de carbone en biomasse à un rythme plus efficace que les autres les plantes. Les cultivars ont un feuillage jaune, rouge et vert frappant.<br /><br />Amaranthus gangeticus est considéré comme synonyme d'A. Tricolor [5], mais a été reconnu comme une espèce distincte dans le passé. A. gangeticus est également connu sous le nom d'amarante à tête d'éléphant. C'est une plante à fleurs annuelle avec des fleurs violet foncé. Il peut atteindre une hauteur de 2 à 3 pieds (0,61 à 0,91 m). Au Bangladesh, il a été utilisé comme légume feuillu. Il peut inhiber la rétention de calcium dans les régimes à base de riz.<br /><br />Utilisations culinaires<br /><br />Les feuilles et les tiges peuvent être consommées comme légume à salade. En Afrique, il est généralement cuit comme légume à feuilles. Il est généralement sauté ou cuit à la vapeur comme plat d'accompagnement en Chine et au Japon.<br />Corée<br /><br />En culture<br /><br />Il apparaît sur les armoiries du Gonville et du Caius College de Cambridge, où il est appelé "fleurs douces".</p>
VE 209 (50 S)
Graines de amarante Red Garnet (Amaranthus tricolor)  - 3

Plante géante (avec des fruits géants)

Variété de Russie

Variété de Bosnie-Herzégovine

Variété de Serbie

Variété de Grèce

Variété d'Italie

Devenez notre fournisseur de semences Seeds Gallery - 1

Devenez notre fournisseur...

Prix 0,00 € (SKU: )
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Devenez notre fournisseur de semences</strong></h2> <h2><strong>Que faut-il pour devenir notre fournisseur de semences?</strong></h2> <p>Pour devenir notre fournisseur, vous devez avoir une vidéo et des photos des fruits des plantes que vous nous offrez, avec vos coordonnées personnelles et une date sur papier qui sera clairement visible (avec votre nom et adresse e-mail que vous utilisez pour PayPal ).</p> <p>S'il s'agit d'un légume (tomate, poivron, concombre ...), vous devez connaître le nom exact de la variété, car si vous utilisez un autre nom et que nous ne pouvons pas trouver les informations sur Internet, nous ne sommes pas intéressés par ceux-ci des graines.</p> <p>Vous devrez nous envoyer une plus petite quantité de graines (20) afin que nous puissions effectuer des tests de germination des graines. Après cela, nous pouvons organiser un nouvel achat de semences auprès de vous.</p> <p>Nous ne sommes PAS INTÉRESSÉS par les fournisseurs de Chine, d'Indonésie ...</p> <p>Nous effectuons les paiements exclusivement via PayPal (il n'y a pas d'autre option de paiement).</p> </body> </html>
Devenez notre fournisseur de semences Seeds Gallery - 1
Graines de Sauge chinoise (Salvia miltiorrhiza)  - 1

Graines de Sauge chinoise

Prix 1,95 € (SKU: MHS 23)
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<h2><strong>Graines de Sauge chinoise (Salvia miltiorrhiza)</strong></h2><h2><span style="color:#ff0000;"><strong>25 graines par sachet.<br /></strong></span></h2>La sauge chinoise (Salvia miltiorrhiza) également appelée «sauge rouge» ou «danshen» est une plante médicinale ancestrale issue de la pharmacopée chinoise traditionnelle. Originaire de Chine et du Japon, cette plante vivace aux racines rouges de la famille des Lamiacées peut atteindre jusqu'à '60 cm de haut Très ornementale dans le jardin, elle produit une belle floraison estivale, en épis bleus.<p>Rustique jusqu'à environ -10 ° C, cette plante apprécie les expositions bien ensoleillées ainsi que les sols drainants. Les graines sont semées au printemps (mars à juin) à une température de 20 ° C. Germination entre 2 et 3 semaines.<span style="color:#ff0000;"><strong><br /></strong></span></p>
MHS 23
Graines de Sauge chinoise (Salvia miltiorrhiza)  - 1
Graines de Plume du Kansas...

Graines de Plume du Kansas...

Prix 1,65 € (SKU: F 83)
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de Plume du Kansas (Liatris spicata)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p><strong>Nous avons Liatris spicata avec des fleurs blanches et violettes, sous l'option de couleur choisissez celle que vous voulez. De plus, nous avons des graines et des bulbes, vous pouvez choisir des graines ou des bulbes.</strong></p> <p>La plume du Kansas est une<span> </span><strong>herbacée à fleurs</strong><span> </span>de la<span> </span>famille des Asteracées<span> </span>qui comprend environ 53 à 108 espèces de<span> </span><strong>plantes vivaces</strong>.<br />Originaire de l’Amérique de l’Ontario, il s’adapte aux<span> </span><strong>zones à forte humidité</strong><span> </span>et se trouve être à l’<strong>origine de nombreux cultivars<span> </span></strong>tel que le Liatris spacata ‘Alba’, le Liatris spicata ‘Callilepsis’, le Liatris spicata ‘Floristan Violett’ et le le Liatris spicata ‘Kobold’.</p> <p>Spécialement<span> </span><strong>décoratives</strong>, les différentes variantes se différencient particulièrement par leur inflorescence.<span> </span><strong>Facile de culture</strong>, originale et attractive, elle est idéale<span> </span><strong>en massif</strong><span> </span>aux<span> </span><strong>abords des allées<span> </span></strong>et des<span> </span><strong>terrains rocailleux</strong>.<br />Les épis ont la particularité d’éclore<span> </span><strong>des fleurs mellifères</strong><span> </span>à partir du haut contrairement à toutes les plantes à fleurs.</p> <p>Par ailleurs, la Plume du Kansans entre dans la pharmacopée de la population amérindienne.</p> <h2>Description de Liatris spicata</h2> <ul> <li>Ordre :<span> </span>Asterales</li> <li>Famille :<span> </span>Asteraceae</li> <li>Genre :<span> </span>Liatris</li> <li>Origine : Ontario</li> <li>Répartition géographique : Centre du Nord-Est des Etats-Unis, Nord-Ouest des Etats-Unis, Sud-Est des Etats-Unis, Floride</li> <li>Type : herbacée à bulbe</li> <li>Type de végétation : vivace</li> <li><strong>Rusticité : -20° C – rustique</strong></li> <li><strong>Croissance : normale</strong></li> <li>Lieu de culture : pleine terre</li> <li>Exposition : soleil</li> <li>Sol : drainé, humifère, argileux, léger, à Ph neutre</li> <li>Hauteur adulte   50 à 120 cm</li> <li>Feuillage : caduc</li> <li>Floraison : fleurs rose violacée en épi – Juillet à Septembre</li> <li>Fructification : akène brun – Juillet à septembre</li> </ul> <p>Le Liatris spicata est une herbacée vivace à<span> </span><strong>tiges parsemées de petites feuilles linéaires</strong>. A port érigé, les tiges sont de 0,50 cm à 1 m de hauteur donnant des touffes de 0,40 à 0,50 m de diamètre.<br />Les<span> </span><strong>tiges rigides</strong><span> </span>supportent les fleurs en période de floraison. La longue floraison est marquée par<span> </span><strong>épis florissants avec plus d’une trentaine de fleurs</strong>. Les<span> </span><strong>fleurs mellifères</strong><span> </span>sont de couleur pourpre et de 0,5 à 1 cm de long chacun.<br />Les<span> </span><strong>fleurs en ligule tubulaire imbriquées sur plusieurs rangs</strong>, s’épanouissent de haut en bas. Les<span> </span><strong>feuilles basales, linéaires</strong>, de couleur vert, de 30 à 40 cm de long rappelant celles des herbes.</p> <p>Les feuilles virent au<span> </span><strong>jaune en automne</strong>. Toute la partie aérienne disparaît en hiver pour réapparaître au printemps.<br />Dans de bonnes conditions pédologiques, un pied de Plume du Kansas donne au bout de<span> </span><strong>3 ans une vingtaine de tiges florales</strong>. Les fruits sont composés d’<strong>akène de couleur brune</strong>.</p> <h2>Multiplication et culture de la Plume du Kansas</h2> <p>Le Liatris spicata est une<span> </span><strong>plante vivace très rustique.</strong><span> </span>La plantation se fait en pleine terre sur<span> </span><strong>sols humides, drainés et frais</strong>. Aux<span> </span><strong>abords des bassins</strong>, il profitera de l’humidité permanente du terrain. Préférant une<span> </span><strong>plantation en plein soleil</strong>, il s’adapte aussi au<span> </span><strong>sol rocailleux</strong>. Le cas échéant, un<span> </span><strong>arrosage régulier</strong><span> </span>est requis tout au long du cycle végétatif mais il faut veiller au drainage du sol.</p> <p>La Plume du Kansas se multiplie par<span> </span><strong>semis sous froid</strong><span> </span>ou par<span> </span><strong>division des touffes</strong>.</p> <h3>Semis des graines de Liatris spicata</h3> <ul> <li>Stocker les graines de Liatris spicata au réfrigérateur pendant quelques semaines avant de procéder aux semis.</li> <li>Semer les graines de Liatris spicata à 18°C.</li> <li>Substrat : Utiliser un mélange de sable et de terreau à parts égales.</li> <li>Le semis sous abri se fait aux mois de mars, avril, mai, septembre, octobre et novembre.</li> <li>Le semis en pleine terre se réalise aux mois d’avril, mai, juin, septembre, octobre et novembre.</li> <li>Semer les graines de Liatris spicata à 8 mm de profondeur.</li> <li>Procéder à la mise en terre des plants de Liatris spacata en automne.</li> <li>Faire un trou carré de 20 cm avec 5 à 10 cm de profondeur.</li> <li>Ajouter du terreau de jardin et du sable si besoin et arroser régulièrement.</li> <li>Tailler à 10 cm du sol en fin d’automne.</li> </ul> <h3>Multiplication par division des touffes</h3> <ul> <li>Procéder à la multiplication de la plume du Kansas par division des touffes de mars à mai.</li> <li>Repérer 3 à 4 rejets bien portants de Liatris spicata.</li> <li>Séparer les rejets de Liatris spicata du pied mère.</li> <li>Faire un trou carré de 20 cm avec 5 à 10 cm de profondeur.</li> <li>Rajouter du terreau de jardin et du sable si besoin.</li> <li>Espacer les trous de plantation du Liatris de 50 cm pour avoir une densité de 7 pieds au m²</li> <li>Arroser régulièrement en période de végétation</li> <li>Surveiller les limaces en début de végétation.</li> <li>Tailler à 10 cm du sol en fin d’automne.</li> </ul> <h2>Maladies et ravageurs du Liatris spicata</h2> <p>La plume du Kansas est vulnérable aux<span> </span><strong>infections fongiques</strong>. Aussi, le<span> </span><strong>drainage permanent du sol</strong><span> </span>doit être suivi de près.<br />Par ailleurs, un excès d’humidité entraine la<span> </span><strong>putréfaction des racines</strong><span> </span>bulbeuses.  Les<span> </span><strong>souris</strong><span> </span>et les<span> </span><strong>escargots</strong><span> </span>et les<span> </span><strong>limaces</strong><span> </span>sont les principaux ravageurs du Liatris spicata.</p> </body> </html>
F 83 W
Graines de Plume du Kansas (Liatris spicata)

Plante résistante au froid et au gel
Graines de Ail violet...

Graines de Ail violet...

Prix 1,95 € (SKU: MHS 85)
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5/ 5
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines de Ail violet d’Afrique du sud, Tulbaghie violette (Tulbaghia violacea)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p><em>Tulbaghia violacea</em>, la tulbaghie violacée, est une plante bulbeuse de la<span> </span><dfn title="il s'agit d'un groupe de plantes qui ont les mêmes caractéristiques botaniques">famille</dfn><span> </span>des Amaryllidacées, de la sous-famille des Alliacées. Originaire d’Afrique du sud,<span> </span><em>Tulbaghia violacea</em><span> </span>est très populaire là-bas, défini comme l’ail sauvage et cultivé dans les terres difficiles, ou utilisé pour ses qualités gustatives et ses propriété médicinales.</p> <p>En Europe,<span> </span><em>Thulbaghia violacea</em><span> </span>est cultivée comme une bulbeuse facile à vivre, résistante à la sécheresse et<span> </span><dfn title="qui résiste au gel en hiver">rustique</dfn>, qui peut éventuellement être utilisée comme l’ail.</p> <h2>Description de la tulbaghie violette</h2> <p><em>Tulbaghia violacea</em><span> </span>forme une touffe de feuilles qui s’élargit rapidement. Les feuilles, issues de bulbes fins et serrés sur un<span> </span><dfn title="racine se dévéloppant horizontalement sous le niveau du sol pouvant produire de nouvelles plantes">rhizome</dfn><span> </span>tubéreux, sont rubanées et atteignent une hauteur de 30 cm. Les fleurs sont d’abord tubulaires, puis s’évasent en étoile rose à violacée. Elles sont réunies en ombelle lâche regroupant une vingtaine de petites fleurs, portés bien haut au-dessus du feuillage. La plante fleurie fait 50 cm de hauteur. La touffe de<span> </span><em>Tulbaghia violacea</em><span> </span>montre une belle légèreté ainsi qu’une floraison durable. Cependant, toute la plante dégage une odeur fortement aillée, qui dérange certaines personnes.</p> <p>Les fleurs attirent les abeilles, bourdons et autres insectes pollinisateurs. Les fleurs fécondées produisent des fruits ovoïdes d’environ 1 cm de longueur. Les graines matures libérées dans le jardin donnent lieu parfois à des semis spontanés.</p> <h2>Culture de<span> </span><em>Tulbaghia violacea</em></h2> <p>L’ail violet d’Afrique du sud est facile de culture, car cette plante est capable de pousser dans toutes sortes de conditions de vie différentes. Le plus important est de lui offrir une terre suffisamment drainante, pour que les racines ne souffrent pas trop du froid et de l’humidité hivernale.</p> <p><em>Tulbaghia violacea</em><span> </span>demande un ensoleillement de quelques heures par jour au minimum pour bien fleurir. Il préfère<span> </span>un sol de ph acide à neutre, ou faiblement alcalin. Durant l’été, il peut supporter de grandes sécheresses, tout comme presque avoir les pieds dans l’eau. Bien sûr, la croissance de la plante est beaucoup plus efficace lorsqu’elle dispose de beaucoup d’eau.<span> </span><em>Tulbaghia violacea</em><span> </span>est aussi excellent pour la culture en pot.</p> <p>Les feuilles disparaissent en hiver dès qu’il gèle, mais persistent en région au climat doux. Pour les régions les plus froides, un paillage en dôme, protège du froid et fait ruisseler l’eau de pluie un peu plus loin. Pour les plantes en pot, elles peuvent être hivernées au frais et au sec, à la cave ou au garage.</p> <p>Du fait de l’odeur que dégage la plante, qui rebute plus d’une personne, il vaut mieux cultiver l’ail violet d’Afrique du sud un peu en retrait des allées et passages.</p> <p><em>Tulbaghia violacea</em><span> </span>s’installe en automne ou au printemps, les bulbes sont enterrés sous 3 cm de terre.</p> <h2>Entretien et multiplication</h2> <p>Tous les 3 à 5 ans, les touffes de<span> </span><em>Tulbaghia</em><span> </span>devenues trop denses demandent à être divisées. Les éclats doivent comporter un minimum de trois bulbes chacun et sont remis en place espacés d’une dizaine de centimètres.<span> </span>La division<span> </span>se déroule après la floraison, et sera suivie d’une période d’arrosages réguliers. Une division de printemps fonctionne très bien, mais est défavorable pour la floraison de l’année à venir.</p> <p>Les semis de<span> </span><em>Tulbaghia</em><span> </span>sont assez faciles en terre humide et à la chaleur. Les plantes se développent environ 3 années avant de fleurir pour la première fois.</p> <h2>Espèces et variétés de<span> </span><span class="italic">Tulbaghia</span></h2> <p>une vingtaine d’espèces dans ce genre<br /><em>Tulbaghia simmleri</em><span> </span>ou<span> </span><em>fragans</em>, plus agréablement parfumée<br /><em>Tulbaghia violacea</em><span> </span>‘Silver lace’, au feuillage panaché<br /><em>Tulbaghia violacea</em><span> </span>‘Coddi’, aux fleurs blanches</p>
MHS 85 (10 S)
Graines de Ail violet d’Afrique du sud (Tulbaghia violacea)

Variété de Thaïlande
Graines de iseron d'eau,...

Graines de iseron d'eau,...

Prix 1,35 € (SKU: P 9)
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5/ 5
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines de iseron d'eau, patate aquatique (Ipomoea aquatica)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Ipomoea aquatica est une plante tropicale semi-aquatique cultivée comme légume pour ses pousses tendres et on ne sait pas d'où elle est originaire. Cette plante est connue en anglais sous le nom d'épinards d'eau, d'épinards de rivière, de gloire du matin d'eau, de convolvulus d'eau, ou sous les noms plus ambigus épinards chinois, cresson chinois, convolvulus chinois ou chou des marais, ou kangkong en Asie du Sud-Est et ong choy en cantonais.</p> <p>Les épinards d'eau produiront des masses de pousses et de feuilles tendres, riches en vitamines et en minéraux, et auront une agréable saveur sucrée et une texture légèrement glissante qui contraste bien avec le croustillant des tiges une fois cuites. Les feuilles et les pousses peuvent être utilisées crues dans les salades, cuites à la vapeur ou sautées comme les épinards.</p> <p>L'alimentation animale</p> <p>Les épinards aquatiques sont donnés au bétail sous forme de fourrage vert à haute valeur nutritive, en particulier les feuilles, car ils sont une bonne source de carotène. Il est donné au bétail, aux porcs, aux poissons, aux canards et aux poulets. De plus, il est mentionné qu'en quantités limitées, I. Aquatica peut avoir un effet quelque peu laxatif.</p> <p>Usage médicinal</p> <p>I. Aquatica est utilisé dans la médecine traditionnelle de l'Asie du Sud-Est et dans la médecine traditionnelle de certains pays d'Afrique. Dans la médecine de l'Asie du Sud-Est, il est utilisé contre les hémorroïdes et les saignements de nez, comme anthelminthique et pour traiter l'hypertension artérielle. Dans l'Ayurveda, les extraits de feuilles sont utilisés contre la jaunisse et la débilité nerveuse. En médecine indigène au Sri Lanka, les épinards d'eau sont censés avoir des propriétés analogues à l'insuline. Des extraits aqueux de I. Aquatica ont montré un effet hypoglycémiant chez les rats Wistar. Un jus aqueux de 100 g de matière végétale a été administré 30 minutes avant de manger du glucose aux patients diabétiques 2. Après 2 heures, on a pu observer que le pic de glycémie était réduit d'environ 30%.</p> <p>En outre, des composés bioactifs antioxydants et des substances antimicrobiennes pourraient être détectés dans les épinards aquatiques. [53] De plus, les extraits végétaux d'épinards aquatiques inhibent la croissance des cellules cancéreuses des cellules Vero, Hep-2 et A-549, bien qu'elles aient une activité anticancéreuse modérée.</p> <p>Semis et plantation:</p> <p>Les graines peuvent être trempées pendant 24 heures avant le semis pour favoriser la germination. La température du sol requise pour la germination est de 20 ° C.</p> <p>Lorsque les précipitations sont faibles, une irrigation intensive et fréquente est nécessaire pour des plantes de haute qualité.</p> <p>Pour produire des plants solides, les graines doivent être semées de 5 à 10 mm de profondeur dans des plateaux avec un terreau suffisamment profond pour permettre aux plantes de développer un bon système racinaire. Le repiquage doit avoir lieu lorsque les plantes ont une hauteur de 10 à 15 cm, avec quatre vraies feuilles. Les rendements les plus élevés sont obtenus en espaçant les plants à 15x15cm. Ils peuvent également être cultivés en rangées espacées d'environ 30 cm avec des plantes espacées de 20 cm dans les rangées.</p>
P 9 (10 S)
Graines de iseron d'eau, patate aquatique (Ipomoea aquatica)
Graines de Mandragore...

Graines de Mandragore...

Prix 15,00 € (SKU: MHS 16)
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5/ 5
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> <h2><strong>Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>5 graines par sachet.</strong></span></h2> <p><span>La </span><b>mandragore</b><span> ou </span><b>mandragore officinale</b><span> (</span><i>Mandragora officinarum</i><span>) est une </span>plante herbacée<span> </span>vivace<sup id="cite_ref-A_1-0" class="reference">1</sup><span>, des pays du pourtour </span>méditerranéen<span>, appartenant à la famille des </span>solanacées<span>, voisine de la </span>belladone<span>. Cette plante, riche en </span>alcaloïdes<span> aux propriétés </span>hallucinogènes<span>, est entourée de nombreuses </span>légendes<span>, les anciens lui attribuant des vertus </span>magiques<span> extraordinaires.</span></p> <h3><span class="mw-headline" id="Nom_scientifique">Nom scientifique</span></h3> <p>Dans la première édition de<span> </span><i>Species Plantarum</i><span> </span>en<span> </span>1753,<span> </span>Linné<span> </span>ne reconnaît qu'une espèce de mandragore qu'il nomme<span> </span><i>Mandragora officinarum</i>. Mais dans des publications ultérieures (1759, 1762), en raison de sa ressemblance avec la<span> </span>belladone<span> </span>(<i>Atropa belladonna</i>), il change d'avis et la dénomme<span> </span><i>Atropa mandragora</i><sup id="cite_ref-ungricht_2-0" class="reference">2</sup>. Au<span> </span><abbr class="abbr" title="19ᵉ siècle"><span class="romain">xix</span><sup>e</sup></abbr> siècle et au début du<span> </span><abbr class="abbr" title="20ᵉ siècle"><span class="romain">xx</span><sup>e</sup></abbr> siècle, les botanistes ont multiplié les descriptions de nouvelles espèces et sous-espèces du genre<span> </span><i>Mandragora</i>. La tendance ne s'est inversée qu'après 1950 et a abouti en 1998, avec la révision du genre<span> </span><i>Mandragora</i><span> </span>proposée par Ungricht<span> </span><i><abbr class="abbr" title="et alii (et d’autres)" lang="la">et al.</abbr></i><sup id="cite_ref-ungricht_2-1" class="reference">2</sup>, à un genre ne comprenant que trois espèces : la Mandragore officinale (<i>M. officinarum</i><span> </span>L.), la mandragore sino-himalayenne (<i>M. caulescens</i><span> </span>C. B. Clarke) et une mandragore très localisée dans le<span> </span>Turkménistan,<span> </span><i>Mandragora turcomanica</i><span> </span>Mizg.</p> <h3><span id=".C3.89tymologie"></span><span class="mw-headline" id="Étymologie">Étymologie</span></h3> <p>Le terme français de « mandragore » vient du latin<span> </span><i>mandragoras</i>, lui-même tiré du grec<span> </span><span class="lang-grc" lang="grc">μανδραγόρας</span><span> </span>(mandragóras). Ces trois termes désignent la même plante dans ces différentes langues. L'étymologie du mot grec est obscure. Pour certains, le grec « mandragoras » viendrait du nom de la mandragore en assyrien<span> </span><i>nam. tar. ira</i>, morphologiquement « la drogue (mâle) de Namta », Namta étant un démon pestilentiel provoquant des maladies<sup id="cite_ref-lequellec_3-0" class="reference">3</sup>. Pour d'autres, l'origine viendrait du sanskrit<span> </span><i>mandros</i><span> </span>signifiant « sommeil » et<span> </span><i>agora</i><span> </span>signifiant « substance<sup id="cite_ref-ungricht_2-2" class="reference">2</sup> ».</p> <h3><span class="mw-headline" id="Synonymes">Synonymes</span></h3> <ul> <li>Voir aussi<span> </span>Wikispecies.</li> </ul> <table> <tbody> <tr> <td>Atropa mandragora L., 1759, nom. illeg.</td> <td>Mandragora foemina Garsault, 1764.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora mas Garsault, 1764.</td> <td>Mandragora acaulis Gaertn., 1791.</td> </tr> <tr> <td>Atropa humilis Salisb., 1796.</td> <td>Atropa acaulis Stokes, 1812.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora autumnalis Bertol., 1820.</td> <td>Mandragora vernalis Bertol., 1824.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora praecox Sweet, 1827.</td> <td>Mandragora neglecta G. Don ex Loudon, 1830.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora microcarpa Bertol., 1835.</td> <td>Mandragora haussknechtii Heldr. 1886.</td> </tr> <tr> <td>Mandragora ×hybrida Hausskn. &amp; Heldr. 1886.</td> <td>Mandragora hispanica Vierh. in Osterr. 1915.</td> </tr> </tbody> </table> <h2><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s"></span><span class="mw-headline" id="Propriétés">Propriétés</span></h2> <h3><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h3> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a4/Mandragore_officinale_fruits.jpg/170px-Mandragore_officinale_fruits.jpg" decoding="async" width="170" height="258" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a4/Mandragore_officinale_fruits.jpg/255px-Mandragore_officinale_fruits.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a4/Mandragore_officinale_fruits.jpg 2x" data-file-width="337" data-file-height="511" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Fruits</div> </div> </div> <p>La mandragore méditerranéenne présente un important contraste entre la touffe et la<span> </span>racine. La plante, haute d'une trentaine de centimètres, dégage une odeur très forte. C'est une herbacée banale, pratiquement sans tige.</p> <p>La<span> </span>racine, brune à l'extérieur, blanche à l'intérieur, est du type<span> </span>pivotant, est souvent lignifiée et peut atteindre après plusieurs années des dimensions impressionnantes (jusqu'à 60 à 80 centimètres et plusieurs kilogrammes). Sa forme souvent<span> </span>anthropomorphe<span> </span>(ses ramifications lui donnant une vague apparence humaine, avec un<span> </span>tronc, des jambes et même — en étant imaginatif — une tête et un sexe), est à l'origine de nombreuses<span> </span>légendes. On parlait autrefois de racines « mâles » et « femelles », mais cela ne correspond pas à une réalité botanique, la plante n'étant pas<span> </span>dioïque. Les vieux sujets peuvent s'enfoncer à plus d'un mètre dans la terre et sont donc difficiles à arracher.</p> <p>Les feuilles sont grandes (au maximum 45 <abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span> </span>de long),<span> </span>elliptiques à obovales, molles, de forme et de taille très variables. Elles ont un<span> </span>limbe<span> </span>entier à bord sinueux et sont étalées en rosette sur le sol<sup id="cite_ref-4" class="reference">4</sup>.</p> <p>La fleur a une<span> </span>corolle<span> </span>formée de cinq pétales soudés à la base (campanulée) de 12-65 <abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span> </span>de long, de couleur blanc verdâtre, bleutée ou pourpre. Les<span> </span><span class="nowrap">5 étamines</span><span> </span>sont fixées à la partie inférieure de la corolle. La floraison se fait de septembre à avril, suivant l'abondance des pluies. Pour Ungricht et coll.<sup id="cite_ref-ungricht_2-3" class="reference">2</sup>. « Il est évident qu'il n'y a véritablement qu'une période étendue d'activité reproductive allant de l'automne au printemps. En fait, c'est seulement durant les mois les plus chauds de l'été que le cycle s'interrompt. Lorsque les conditions sont favorables, le même individu peut fleurir deux fois dans l'année, comme l'attestent les annotations des herbiers, en particulier des formes cultivées dans les jardins botaniques ». Il faut donc renoncer à la distinction faite par Sprengel en 1825, entre une mandragore de printemps (<i>M. vernalis</i>) et une autre d'automne (<i>M. automnalis</i>).</p> <p>La mandragore donne naissance à des<span> </span>baies<span> </span>jaunes ou rouges à maturité, de trois à cinq centimètres de diamètre, globuleuses à ellipsoïdes. Ces fruits juteux sont comestibles en quantité modérée<sup id="cite_ref-5" class="reference">5</sup>. Les graines de 2,5 à 6 <abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span> </span>de long, sont réniformes, jaunes à brun clair.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Distribution">Distribution</span></h3> <p>La mandragore est originaire du<span> </span>bassin méditerranéen<sup id="cite_ref-ungricht_2-4" class="reference">2</sup> :<span> </span>Afrique du Nord :<span> </span>Algérie,<span> </span>Maroc,<span> </span>Tunisie ; Europe méridionale :<span> </span>Italie,<span> </span>Grèce, ex-Yougoslavie,<span> </span>Espagne,<span> </span>Portugal) et<span> </span>Proche-Orient<span> </span>(Palestine,<span> </span>Israël,<span> </span>Jordanie,<span> </span>Liban,<span> </span>Syrie,<span> </span>Turquie,<span> </span>Chypre. On ne la trouve ni en France continentale, ni en Corse. Elle croît dans les bois ouverts, les oliveraies, les jachères, les bords de routes et les ruines. Cette plante est devenue très rare, même dans son aire d'origine. Les populations sont dispersées dans le domaine et certaines sont même vulnérables, comme celles du nord de l'Italie.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Culture">Culture</span></h3> <p>La mandragore demande pour se développer un sol profond, non pierreux, frais, sans être excessivement humide. Le sol doit être extrêmement riche, un compost de feuilles et de fumier très décomposé par exemple. L'exposition doit être ensoleillée.</p> <p>Les<span> </span>semis<span> </span>se font en automne, dans des pots suffisamment hauts, ou en pleine terre ; le<span> </span>substrat<span> </span>doit rester frais, et la<span> </span>germination, pas toujours facile, a lieu en mars l'année d'après. La plante rentre en repos en juin et juillet, toutes les feuilles disparaissent alors (il faut impérativement marquer l'emplacement des plantes dans le cas d'une plantation en pleine terre).</p> <p>Un moyen efficace de faire germer les graines consiste à les<span> </span>stratifier, en les plaçant simplement dans le bac à légumes d'un<span> </span>réfrigérateur<span> </span>trois jours avant le semis. Cela permet aussi de les semer en début d'année avec pratiquement 100 % de germination.</p> <h3><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s_pharmacologiques"></span><span class="mw-headline" id="Propriétés_pharmacologiques">Propriétés pharmacologiques</span></h3> <p>Les analyses<sup id="cite_ref-6" class="reference">6</sup><span> </span>des différentes parties de la mandragore méditerranéenne ont donné les<span> </span>alcaloïdes tropaniques : Les alcaloïdes sont pour la plupart des esters d'un alcool tropanique et d'un acide. L'alcool tropanique peut être : le<span> </span>tropanol<span> </span>ou le scopanol (= scopoline), un tropanol<span> </span>époxydé<span> </span>c'est-à-dire avec un pont oxygène. Ces alcaloïdes ont la propriété de se transformer assez facilement les uns en les autres.</p> <p>Il a été trouvé : R, S-hyoscyamine (atropine), 0,2 %, la plus grande concentration d'atropine se trouve dans la racine durant la floraison (Bekkouche at al 1994),<span> </span>hyoscyamine, norhyoscyamine,<span> </span>apotropine, belladonnines (présentes dans la racine sèche mais non décelées dans la racine fraiche),<span> </span>scopolamine<span> </span>(ou L-hyoscine), scopanol, 3α-tigloyloxytropine, 3,6-ditigloyloxytropane,<span> </span>calystégines<span> </span>A3, A5, B1, B2,B3, B4, C1 (plus concentrés dans les feuilles que dans les racines)</p> <ul> <li>autres alcaloïdes :</li> </ul> <p>cuscohygrine (=mandragorine), composé présent chez les daturas, belladone et dans la feuille de coca</p> <ul> <li>coumarines</li> </ul> <p>herniarine,<span> </span>ombelliférone, angelicine, scopolétine, scopoline, acide chlorogénique</p> <ul> <li>composés volatils des fruits</li> </ul> <p>butyrate d'éthyle 22 % (odeur d'ananas),<span> </span>hexanol<span> </span>9 % (à l'arôme herbacé), acétate d'hexyle 7 % (odeur fruité, de fines herbes), composés soufrés, 7 %</p> <p>La plante est riche en<span> </span>alcaloïdes<span> </span>psychotropes (environ 0,4 % d'alcaloïdes totaux) et autres composants<span> </span>nocifs. Ces substances<span> </span>parasympatholytiques<span> </span>entraînent notamment une<span> </span>mydriase<span> </span>et des<span> </span>hallucinations<span> </span>suivies d'une<span> </span>narcose. Il s'agit d'atropine, de<span> </span>scopolamine<span> </span>(premier sérum de vérité), et surtout d'hyosciamine. En théorie, ces molécules peuvent être à l'origine d'une<span> </span>intoxication<span> </span>mortelle.</p> <p>Diverses présentations sont décrites pour l'utilisation de cette plante. Le<span> </span>suc<span> </span>est extrait de la tige, des feuilles ou du fruit ; la<span> </span>racine<span> </span>est débitée en rondelles et présentée sous forme d'alcoolat<span> </span>dans du<span> </span>vin<span> </span>de<span> </span>miel ; les fruits peuvent être consommés séchés. De multiples vertus<span> </span>thérapeutiques<span> </span>lui sont attribuées.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Histoire">Histoire</span></h2> <p>Par sa composition chimique, elle est notamment<span> </span>sédative<span> </span>et narcotique<sup id="cite_ref-A_1-1" class="reference">1</sup>,<span> </span>antispasmodique,<span> </span>anti-inflammatoire<span> </span>(en<span> </span>cataplasme),<span> </span>hypnotique<span> </span>et<span> </span>hallucinogène. Elle présente des propriétés<span> </span>aphrodisiaques<sup id="cite_ref-7" class="reference">7</sup><span> </span>lui conférant une vertu fertilisante, et des propriétés sédatives dont<span> </span>Platon<span> </span>parle dans<span> </span><i>La République</i><sup id="cite_ref-8" class="reference">8</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-9" class="reference">9</sup></p> <p>Dans le<span> </span>calendrier républicain<span> </span>français, le<span> </span><abbr class="abbr" title="Vingt et unième">21<sup>e</sup></abbr> jour du mois de<span> </span>ventôse, est officiellement dénommé « jour de la Mandragore ». Les effets hallucinogènes remarquables de la plante, ainsi que la capacité qu'ont ses principes actifs de pouvoir aisément traverser la<span> </span>peau<span> </span>et de passer dans la<span> </span>circulation sanguine, expliquent certainement pourquoi les<span> </span>sorcières<span> </span>du<span> </span>Moyen Âge, qui s'enduisaient les<span> </span>muqueuses<span> </span>et les<span> </span>aisselles<span> </span>à l'aide d'un onguent à base de mandragore, entraient en<span> </span>transe. La plante était également utilisée par les guérisseuses, notamment pour faciliter les<span> </span>accouchements, mais aussi contre les morsures de<span> </span>vipère. On trouve à partir du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr> siècle dans la littérature médicale la description de narcose par inhalation d'une<span> </span><span class="citation">« éponge soporifique »</span>. Une série de recettes allant du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>au<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr> siècle et provenant de divers pays nous sont parvenues. La plupart se trouvent dans des manuels de chirurgie ou dans des antidotaires<sup id="cite_ref-Baur_10-0" class="reference">10</sup>. L'antidotaire<span> </span>de Bamberg, Sigerist comporte de l'opium, de la mandragore, de la ciguë aquatique (cicute) et de la jusquiame. Au<span> </span><abbr class="abbr" title="12ᵉ siècle"><span class="romain">xii</span><sup>e</sup></abbr> siècle, à l’école de médecine de Salerne,<span> </span>Nicolas de Salerne<span> </span>(Nicolaus Praepositus), pronait aussi dans son<span> </span><i>Antidotarium</i><span> </span>l'usage d'une éponge soporifique<sup id="cite_ref-Buck_11-0" class="reference">11</sup><span> </span>(<i>spongia soporifera</i>) dans certaines opérations chirurgicales.</p> <p>En 1680, la mandragore est retrouvée dans la composition du baume Tranquille (du nom du cordonnier qui l'aurait inventé) pour les rhumatismes. Elle est associée à d'autres solanacées toxiques : la<span> </span>jusquiame noire, la<span> </span>belladone, la<span> </span>morelle<span> </span>et la<span> </span>stramoine. La formule ayant évolué au fil des siècles, la mandragore n'est plus présente dans la version du codex de 1949<sup id="cite_ref-12" class="reference">12</sup>. La mandragore est utilisée dans la<span> </span>médecine anthroposophique<span> </span>où elle apparaît dans une pommade contre les douleurs musculaires et dans le<span> </span><i>Rheumadoron</i>, une dilution homéopathique contre les rhumatismes<sup id="cite_ref-13" class="reference">13</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="La_mandragore_dans_la_culture">La mandragore dans la culture</span></h2> <h3><span class="mw-headline" id="Histoire_des_croyances">Histoire des croyances</span></h3> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f7/NaplesDioscuridesMandrake.jpg/220px-NaplesDioscuridesMandrake.jpg" decoding="async" width="220" height="259" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f7/NaplesDioscuridesMandrake.jpg/330px-NaplesDioscuridesMandrake.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f7/NaplesDioscuridesMandrake.jpg/440px-NaplesDioscuridesMandrake.jpg 2x" data-file-width="2396" data-file-height="2819" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Mandragores mâle et femelle. Manuscrit<span> </span><i>Dioscurides neapolitanus</i>, Biblioteca Nazionale di<span> </span>Napoli, début du<span> </span><abbr class="abbr" title="7ᵉ siècle"><span class="romain">vii</span><sup>e</sup></abbr> siècle.</div> </div> </div> <p>En raison de la forme anthropomorphe (vaguement humaine) de sa racine, et de ses composés alcaloïdes psychotropes, la mandragore a été associée depuis l'Antiquité à des croyances et des rituels magiques.</p> <h4><span id="Ancienne_.C3.89gypte_et_Proche-Orient"></span><span class="mw-headline" id="Ancienne_Égypte_et_Proche-Orient">Ancienne Égypte et Proche-Orient</span></h4> <p>Une plante représentée sur le trône de<span> </span>Toutânkhamon<span> </span>pourrait être une mandragore<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup><span> </span>mais cette plante n'étant pas indigène en Égypte, il aurait fallu qu'elle y soit cultivée. Il existe une longue tradition, remontant au Moyen Âge, consistant à identifier à la mandragore une plante citée dans la Bible, sous le nom de<span> </span><i>dudaim</i><sup id="cite_ref-lequellec_3-1" class="reference">3</sup>. Dans le trentième chapitre de la Genèse (compilée vers -440), il est fait mention d'une plante appelée<span> </span><i>dûda'îm</i><span> </span>dans le texte hébreu. Léa, la première épouse de Jacob, avait cessé d'enfanter. Ruben, leur fils aîné, rapporte à sa mère des<span> </span><i>dûda'îm</i>. Rachel, sœur de Léa, seconde épouse et la préférée de Jacob, demande à sa sœur de les lui donner. Celle-ci n'accepte qu'en échange de passer la nuit avec Jacob, à quoi Rachel consent. Léa concevra cette nuit-là et donnera plus tard naissance à<span> </span>Issachar<span> </span>en disant que Dieu lui a donné son salaire »<sup id="cite_ref-15" class="reference">N 1</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-16" class="reference">15</sup>.</p> <p>Le terme de<span> </span><i>Dûda'îm</i><span> </span>pose toujours le problème de sa traduction aux herméneutes, en raison de sa proximité avec<span> </span>David, DWD,<span> </span><i>Doud</i>, « bien-aimé »</p> <h4><span id="Antiquit.C3.A9"></span><span class="mw-headline" id="Antiquité">Antiquité</span></h4> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/77/Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg/170px-Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg" decoding="async" width="170" height="244" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/77/Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg/255px-Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/77/Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg/340px-Papierblatt_%28Wiener_Dioskurides%29.jpg 2x" data-file-width="1471" data-file-height="2113" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> La mandragore.<span> </span>Dioscoride de Vienne,<span> </span><abbr class="abbr" title="6ᵉ siècle"><span class="romain">vi</span><sup>e</sup></abbr> siècle</div> </div> </div> <p>Les médecins grecs prescrivaient la mandragore contre la mélancolie et la dépression.<span> </span>Hippocrate, au<span> </span><abbr class="abbr" title="5ᵉ siècle"><span class="romain">v</span><sup>e</sup></abbr> siècle<span> </span><abbr class="abbr nowrap" title="avant Jésus-Christ">av. J.-C.</abbr>, conseillait<span> </span><span class="citation">« Aux gens tristes, malades et qui veulent s'étrangler, faites prendre le matin en boisson la racine de mandragore à dose moindre qu'il n'en faudrait pour causer le délire »</span><sup id="cite_ref-17" class="reference">16</sup>.</p> <p>Au rapport de son élève<span> </span>Xénophon,<span> </span>Socrate<span> </span>parle déjà des effets sédatifs de la plante<sup id="cite_ref-18" class="reference">17</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-19" class="reference">18</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-20" class="reference">19</sup> ;<span> </span>Théophraste, élève d’Aristote, rapporte que la racine traite les maladies de peau et<span> </span>la goutte<span> </span>et que les feuilles sont efficaces pour soigner les blessures. Ses propriétés sédatives étaient connues puisqu’il dit qu’elle est bonne pour le sommeil<sup id="cite_ref-21" class="reference">20</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-22" class="reference">21</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-23" class="reference">22</sup>.</p> <p>Sur le site turc de l'antique<span> </span>Magnésie du Méandre, des fouilles ont dévoilé un espace réservé, dans le stade de la cité, aux préparateurs de potions à base de mandragore, qu'ils fournissaient aux athlètes<sup id="cite_ref-24" class="reference">23</sup>. Au<span> </span><abbr class="abbr" title="1ᵉʳ siècle"><span class="romain">i</span><sup>er</sup></abbr> siècle de notre ère, le médecin grec<span> </span>Dioscoride<span> </span>en donne une description :<span> </span><span class="citation">« Il y a une espèce femelle, noire qui est appelée<span> </span><i>tridakias</i>, qui a des feuilles plus étroites et plus petites que la laitue, d'une odeur puante et forte, étendues sur le sol, ainsi que des « pommes » semblables à celles du sorbier, jaune pâle, d'une bonne odeur, dans lesquelles il y a une graine semblable à celle de la poire… Les feuilles de l'espèce mâle et blanche, que certains appellent<span> </span><i>morion</i>, sont claires, grandes, larges et lisses comme celles de la bette. Ses pommes sont deux fois plus grosses, de couleur safran, dégagent une odeur agréable relativement forte. Les bergers en mangent et s'endorment pour un certain temps. Sa racine est semblable à la précédente, mais plus grande et plus blanche. Elle n'a pas de tige non plus… »</span><sup id="cite_ref-25" class="reference">24</sup>.</p> <p>Pline l'Ancien, naturaliste romain, en donne une description très proche à la même époque<sup id="cite_ref-Pline_26-0" class="reference">25</sup> :</p> <dl> <dd><small>« Il y a deux espèces : la blanche, considérée comme la mandragore mâle, et la noire, considérée comme la femelle, qui a des feuilles plus étroites que celles de la laitue, des tiges velues, et deux ou trois racines rougeâtres, blanches à l'intérieur, charnues et tendres, longues de près d'une coudée. Les deux portent des fruits de la grosseur des noisettes renfermant une graine comme un pépin de poire. »<sup id="cite_ref-27" class="reference">26</sup>.</small></dd> </dl> <p>On a identifié<sup id="cite_ref-ducourthial_28-0" class="reference">27</sup><span> </span>l'espèce mâle ou blanche à<span> </span><i>Mandragora officinarum</i><span> </span>L. et l'espèce femelle ou noire à<span> </span><i>Mandragora automnalis</i><span> </span>Bertol., espèce qui maintenant n'est plus qu'une forme possible de<span> </span><i>M. officinarum</i><span> </span>L.</p> <p>Dioscoride énumère de nombreuses maladies où la mandragore est d'un grand secours. Un verre d'une décoction obtenue en faisant réduire la racine dans du vin est utile<span> </span><span class="citation">« quand on ne peut dormir, ou pour amortir une douleur véhémente, ou bien avant de cautériser ou couper un membre, pour se garder de sentir la douleur »</span><sup id="cite_ref-dios_29-0" class="reference">28</sup>. La racine préparée avec du vinaigre guérit les inflammations de la peau, avec du miel ou de l'huile, elle est bonne contre les piqures de serpent, avec de l'eau, elle traite les écrouelles et les abcès. Le jus fait venir les menstrues et précipite l'accouchement. Prudemment, Dioscoride met en garde contre la toxicité de la plante « Toutefois, il faut se garder d'en boire trop, car il [le jus] ferait mourir la personne ».</p> <p>Pline nous signale aussi des indications proches de celles de Dioscoride. L'usage comme narcotique et analgésique revient toujours :</p> <dl> <dd><small>« On conserve les feuilles dans la saumure, et elles ont plus d'effet sinon le suc des plantes fraîches est un dangereux poison ; et encore, ainsi conservées, leurs propriétés nocives portent à la tête, même par la simple odeur… L'effet soporifique varie avec les forces du sujet ; la dose moyenne est d'un<span> </span>cyathe. On la fait boire aussi contre les serpents et avant les incisions et les piqûres pour insensibiliser »</small></dd> </dl> <p>Théophraste signale aussi des propriétés aphrodisiaques<sup id="cite_ref-30" class="reference">29</sup><span> </span>et<span> </span>Dioscoride<span> </span>indique qu'elle servait à confectionner des philtres<sup id="cite_ref-31" class="reference">30</sup>.</p> <p>À côté de ces observations très pertinentes (connaissant maintenant les composés actifs de la plante), on trouve dans les textes d'autres considérations très déconcertantes pour nous. Par exemple, Théophraste nous indique que lors de la cueillette il faut</p> <dl> <dd><small>« tracer autour de la mandragore trois cercles avec une épée, couper en regardant vers le levant, danser autour de l'autre et dire le plus grand nombre possible de paroles grivoises » (H.P. IX, 8, 8).</small></dd> </dl> <p>Pour comprendre ces pratiques étranges, nous devons faire une petite digression sur l'histoire des sciences hellènes. De nombreux textes sur les plantes qui nous sont parvenus de l'Antiquité étaient écrits par des philosophes, des naturalistes ou des médecins. Les naturalistes étudiaient les plantes pour elles-mêmes et insistaient sur l'importance de l'observation. D'autres, comme les médecins, s'efforçaient de concevoir une approche expérimentale permettant d'identifier correctement les plantes et d'observer leurs effets thérapeutiques sur les malades. La constitution de nouveaux domaines de connaissance scientifiques autonomes se fit donc en se libérant de la religion et de la magie. Mais après les conquêtes moyen-orientales d'Alexandre le Grand<span> </span>au<span> </span><abbr class="abbr" title="4ᵉ siècle"><span class="romain">iv</span><sup>e</sup></abbr> siècle <abbr class="abbr nowrap" title="avant Jésus-Christ">av. J.-C.</abbr>, la pensée magique mésopotamienne et égyptienne fit une grande percée en Grèce.<span> </span><span class="citation">« À partir du<span> </span><abbr class="abbr" title="3ᵉ siècle"><span class="romain">iii</span><sup>e</sup></abbr> siècle <abbr class="abbr nowrap" title="avant Jésus-Christ">av. J.-C.</abbr><span> </span>précisément, la séduction de l'irrationnel sous des formes diverses commence à exercer des ravages jusque dans les milieux intéressés aux choses de l'esprit et à la connaissance du monde »</span><span> </span>(J. Beaujeu<sup id="cite_ref-32" class="reference">31</sup><span> </span>).</p> <p>Les magiciens pensaient qu'il existait des relations intimes entre les différents objets et les différents êtres vivants. Pour eux, les plantes sont des êtres animés doués d'une âme, car étroitement soumises à l'action de divinités ou de forces astrales. Comme les médecins, ils désiraient soigner les malades mais ils avaient une tout autre conception de la maladie. Comme le dit Guy Ducourthial<sup id="cite_ref-ducourthial_28-1" class="reference">27</sup><span> </span><span class="citation">« Ils considèrent qu'elle n'a pas de cause naturelle, mais qu'elle est envoyée aux humains par des divinités pour les punir de leurs fautes. Pour guérir les individus malades, ils prétendent pouvoir contraindre ces divinités à détourner l'influence néfaste qu'elles exercent sur eux, mais aussi « maîtriser » un certain nombre de plantes qu'ils ont sélectionnées, c'est-à-dire les soumettre à leurs injonctions et les obliger à abandonner leurs propriétés pour qu'ils puissent en disposer à leur gré. Pour atteindre leur but, ils doivent accomplir un certain nombre de gestes précis et souvent mystérieux, prononcer incantations et formules secrètes et réciter des prières particulières, notamment lors de la récolte des plantes qu'il faut effectuer à des moments particuliers »</span>. Le cercle tracé autour de la plante crée un espace magiquement clos, enfermant la plante et permettant au magicien de s'en rendre maître. Les rituels magiques donnés par<span> </span>Théophraste<span> </span>sont repris par<span> </span>Pline l'Ancien, mais Dioscoride s'abstient d'en parler. En tant que plante magique, la mandragore est appelée<span> </span><i>kirkaia</i>, en référence à la magicienne<span> </span>Circé. Les<span> </span>astrologues<span> </span>ont attribué la mandragore au signe du<span> </span>Cancer<span> </span>(<i>karkinos</i>), qui régit le corps humain de la poitrine au ventre<sup id="cite_ref-ducourthial_28-2" class="reference">27</sup>. Il en résulte qu'elle contrôle la rate, organe responsable des accès de mélancolie.</p> <h4><span id="Moyen_.C3.82ge_occidental"></span><span class="mw-headline" id="Moyen_Âge_occidental">Moyen Âge occidental</span></h4> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/68/Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg/220px-Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg" decoding="async" width="220" height="261" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/68/Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg/330px-Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/68/Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg/440px-Tacuinum_Sanitatis_Mandrake_Dog.jpg 2x" data-file-width="1944" data-file-height="2304" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Arrachage d'une mandragore. Manuscrit<span> </span><i>Tacuinum Sanitatis</i>, Bibliothèque nationale de<span> </span>Vienne, v. 1390.</div> </div> </div> <p>Le rituel d'arrachage de la mandragore change dès le début du Moyen Âge et peut-être même avant en Palestine. Le collecteur de mandragore qui entend le cri effroyable poussé par la plante lorsqu'il l'arrache du sol peut devenir fou et s'expose à la mort. On recommande ainsi de se boucher les oreilles avec de la cire, de l'attacher à un chien et attirer l'animal au loin, la malédiction s'abattant ainsi sur l'animal. Les textes<sup id="cite_ref-lequellec_3-2" class="reference">3</sup><span> </span>ajoutent même « que cette racine a en soi une telle puissance divine que, lorsqu'elle est extraite, au même moment, elle tue aussi le chien » (<i>Herbarius Apulei</i>, 1481). Le Quellec<sup id="cite_ref-lequellec_3-3" class="reference">3</sup><span> </span>fait remonter l'ancienneté de cette tradition au début du<span> </span><abbr class="abbr" title="6ᵉ siècle"><span class="romain">vi</span><sup>e</sup></abbr> siècle. En l'an 520, le manuscrit de<span> </span>Dioscoride de Vienne<span> </span>est illustré de deux miniatures sur lesquelles on voit une racine de mandragore attachée au cou d'un chien mort, gueule béante.</p> <p>Au<span> </span><abbr class="abbr" title="1ᵉʳ siècle"><span class="romain">i</span><sup>er</sup></abbr> siècle,<span> </span>Flavius Josèphe<span> </span>avait déjà décrit dans<span> </span><i>la Guerre des Juifs</i>, VII, 6, 183, un rituel identique appliqué à l'arrachage d'une plante qu'il appelle<span> </span><i>baaras</i>. La plante est cependant mal identifiée et il n'est pas certain qu'il s'agisse de la mandragore comme Hugo Rahner (1954) l'a supposé.</p> <p>Les précautions lors de la cueillette sont aussi énoncées dans les écrits de<span> </span>Paracelse<span> </span>(1493–1541). Pour se procurer la racine de mandragore si dangereuse, il fallait des<span> </span>rituels<span> </span>magiques. Celui qui arrache la mandragore sans précaution, s'il ne devient pas fou en entendant les hurlements de la plante, sera poursuivi par sa<span> </span>malédiction.</p> <p>Selon les divers écrits décrivant les rituels, on sait qu'ils se déroulaient les nuits de pleine lune. Les mandragores qui poussaient au pied des<span> </span>gibets<span> </span>étaient très prisées car on les disait fécondées par le<span> </span>sperme<span> </span>des pendus, leur apportant vitalité, mais celles des places de<span> </span>supplice<span> </span>ou de<span> </span>crémation<span> </span>faisaient aussi parfaitement l'affaire. Des « prêtres » traçaient avec un poignard rituel trois cercles autour de la mandragore et creusaient ensuite pour dégager la racine, le cérémonial étant accompagné de<span> </span>prières<span> </span>et<span> </span>litanies. Une jeune fille était placée à côté de la plante pour lui tenir compagnie. On passait également une corde autour de la racine et on attachait l'autre extrémité au cou d'un chien noir affamé que l'on excitait au son du<span> </span>cor. Les prêtres appelaient alors au loin le chien pour qu'en tirant sur la corde il arrache la plante. La plante émettait lors de l'arrachage un cri d'agonie<span> </span>insoutenable, tuant l'animal et l'homme non éloigné aux oreilles non bouchées de cire. La racine devenait<span> </span>magique<span> </span>après lavage,<span> </span>macération<span> </span>et<span> </span>maturation<span> </span>en<span> </span>linceul ; elle représentait selon la<span> </span>théorie de la préformation, l'ébauche de l'homme, « petit homme planté » ou<span> </span><i>homonculus</i>. Ainsi choyée, elle restait éternellement fidèle à son maître jouissant d'un talisman procurant santé, fécondité et<span> </span>prospérité<span> </span>prodigieuse. Elle était vendue très cher en raison du risque à la cueillette, et ce d'autant plus que la forme était humaine, de préférence sexuée par la présence de touffes judicieusement disposées. Le renom de cette plante tient à la convergence de deux facteurs : des racines<span> </span>anthropomorphiques<span> </span>issues de la petite graine des hommes pendus, la destinant, selon la<span> </span>théorie des signatures, à des potions et philtres magiques des sorciers ; une teneur en alcaloïdes puissamment<span> </span>hallucinogènes<span> </span>(Atropine,<span> </span>hyoscyamine,<span> </span>scopolamine, etc.), permettant aux sorcières de voler grâce à leur<span> </span>balai magique. À noter qu'au Moyen Âge, époque où la pendaison est commune, il est possible que cette plante<span> </span>nitrophile<span> </span>se développait sous le gibet, grâce à l'azote apporté par le sperme des pendus à qui une strangulation violente occasionnait une ultime éjaculation<sup id="cite_ref-33" class="reference">32</sup>.</p> <p>En Europe, on trouve à partir du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr> siècle dans la littérature médicale la description de narcose par inhalation d'une « éponge soporifique » (<span class="citation not_fr_quote" lang="la">« <span class="italique">spongia soporifera</span> »</span>). Une série de recettes allant du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>au<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr> siècle et provenant de divers pays nous sont parvenues. La plupart se trouvent dans des manuels de chirurgie ou dans des antidotaires<sup id="cite_ref-Baur_10-1" class="reference">10</sup>. La plus ancienne connue est celle de l'Antidotaire de Bamberg, Sigerist ; elle comporte de l'opium, de la mandragore, de la ciguë aquatique (cicute) et de la jusquiame. Au<span> </span><abbr class="abbr" title="12ᵉ siècle"><span class="romain">xii</span><sup>e</sup></abbr> siècle, à l’école de médecine de Salerne, Nicolaus Praepositus, pronait aussi dans son<span> </span><i>Antidotarium</i><span> </span>l'usage d'une éponge soporifique<sup id="cite_ref-Buck_11-1" class="reference">11</sup><span> </span>dans certaines opérations chirurgicales. Elle était imbibée d'un mélange de jusquiame, de jus de mûre et de laitue, de mandragore et de lierre.</p> <h4><span id="D.C3.A9but_de_l.27.C3.A9poque_moderne"></span><span class="mw-headline" id="Début_de_l'époque_moderne">Début de l'époque moderne</span></h4> <dl> <dt>Onguent des sorcières</dt> </dl> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8e/Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg/220px-Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg" decoding="async" width="220" height="293" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8e/Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg/330px-Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8e/Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg/440px-Mandragora_officinarum%2C_Nicolas_Robert.jpg 2x" data-file-width="1920" data-file-height="2560" title="Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> <i>Mandragora officinarum</i>,<span> </span>Nicolas Robert, pour le<span> </span><i>Recueil des vélins</i><span> </span>de la<span> </span>Bibliothèque de Louis XIV, 1676, BNF</div> </div> </div> <p>On trouve aussi parfois la mandragore, la belladone et la jusquiame dans la composition d'onguents utilisés par les<span> </span>sorcières. Une croyance très répandue aux<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>et<span> </span><abbr class="abbr" title="17ᵉ siècle"><span class="romain">xvii</span><sup>e</sup></abbr> siècles, voulait que les sorcières s'enduisent le corps d'un onguent avant de s'envoler dans les airs, à cheval sur un balai ou une fourche, pour aller au<span> </span>sabbat. Il est suggéré que les effets des psychoactifs auraient été plus intenses si l’onguent avait été introduit dans le vagin , à l'aide d’un bâton ou d’un manche à balai<sup id="cite_ref-colloque_34-0" class="reference">33</sup>.</p> <p>Les accusations qui conduisaient les sorcières au bûcher comportaient deux composants : les maléfices et le pacte avec le<span> </span>Diable. L'action judiciaire s'ouvrait sur une plainte pour les maléfices répétées d'une jeteuse de sort qui était censée provoquer la mort de nouveau-nés, faire tomber la grêle sur les récoltes, etc. L'accusation d'assistance au sabbat n'apparaissait que plus tard, lorsque les juges ecclésiastiques s'emparaient du dossier. À l'époque, tout le monde croyait au Diable. Il ne faisait pas l'ombre d'un doute, qu'en concluant un pacte avec le Diable, la sorcière pouvait accomplir des maléfices redoutables et travailler à la ruine de l'Église et de l'État. Des dizaines de milliers de sorciers et sorcières furent ainsi envoyés au bûcher en toute bonne conscience des autorités. Seuls quelques scientifiques et médecins humanistes dénoncèrent ces persécutions et osèrent soutenir que le sabbat n'était qu'une illusion.</p> <p>Le problème de la réalité du sabbat fut d'ailleurs posé à peu près en ces termes par des scientifiques dès le<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr> siècle, quant à savoir si la description d'assemblées démoniaques et de leur prodiges - vol, métamorphose en bête - a une réalité objective ou si elle est le résultat de la consommation de drogues hallucinogènes. Dès cette époque, un médecin et humaniste espagnol,<span> </span>Andrés Laguna, arrive à la conclusion que tout ce que croyaient faire les sorcières était le résultat de la prise de substances narcotiques<sup id="cite_ref-colloque_34-1" class="reference">33</sup>, et donc que le sabbat était le produit de leur seule imagination. Laguna raconte, dans son commentaire de<span> </span>Dioscoride<span> </span>(1555), comment, se trouvant en Lorraine, il fut le témoin de l'arrestation et de la condamnation à mort sur le bûcher de deux vieillards accusés de sorcellerie. Il se procura alors l'onguent qui avait été trouvé dans l'ermitage où ils vivaient pour tester l'effet d'un tel produit. Il fit enduire entièrement une de ses patientes insomniaque. Celle-ci tomba aussitôt dans un profond sommeil et se réveilla trente-cinq heures plus tard en disant à son mari en souriant qu'elle l'avait cocufié avec un beau jeune homme. Pour Laguna le liniment était fabriqué avec<span> </span><span class="citation">« des herbes au dernier degré froides et soporifiques, comme sont la ciguë, la morelle endormante, la jusquiame et la mandragore »</span><sup id="cite_ref-colloque_34-2" class="reference">33</sup>.</p> <p><span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">Les nombreuses études historiques quant aux aveux des sorcières ne permettent toutefois pas de conclure que les sorcières étaient des droguées. Si le témoignage de quelques sorcières utilisant des drogues hallucinogènes existe, le phénomène n'était pas généralisé et ne peut constituer une explication générale. La mandragore est aussi utilisée dans certains rituels du culte vaudou.</span></p>
MHS 16 (5 S)
Graines de Mandragore (Mandragora officinarum)
Graines de Belladone...

Graines de Belladone...

Prix 3,75 € (SKU: MHS 58)
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de Belladone (Atropa belladonna)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>5 graines par sachet.</strong></span><span><strong><br /></strong></span></h2> <p>Atropa Belladonna, ou <span style="color: #000000;"><strong>cerise diable</strong></span>, est utilisée depuis plus de deux millénaires comme médicament, cosmétique, poison et plante sorcière. La belladone est une plante vivace, semée et ramifiée qui pousse jusqu'à 1,5 mètre de hauteur, avec des feuilles de 12-13 cm de long et une tige violette. Il meurt en hiver et repousse au printemps.</p> <p>Pendant des siècles, les sorcières l'ont utilisé dans les formules, les femmes vénitiennes en général, et en particulier les «dames de nuit» pour élargir les yeux, et il est actuellement utilisé comme remède contre le mal des transports, le SCI et d'autres troubles intestinaux. Belladonna a également été utilisée pour empoisonner des armées entières pendant la guerre. On dit que Satan s'est personnellement occupé de cette plante et de ses petites «cerises du diable».</p> <p>Contient des alcaloïdes psychotropes / toxiques / vitaux, y compris l'atropine. Cette plante est un médicament, un hallucinogène et un poison. La mort peut (et arrive) de personnes mal informées, par exemple en mangeant trop de baies mûres dans des tartes, alors ne faites pas cela. Les baies sont délicieuses (je les ai mangées moi-même et elles sont assez savoureuses). C'est une plante qui est l'ingrédient principal de la formule-boisson secrète "Flying Formula" que les sorcières utilisent depuis des siècles.</p> <p>Cette herbe peut vraiment vous donner l'impression que votre âme voyage, mais en consommer trop peut être fatale. Il peut également être utilisé comme antidote en cas d'intoxication au gaz.</p> <h3><strong>Culture</strong></h3> <p>Il peut être multiplié en semant des graines ou des boutures, bien que l'utilisation de graines soit plus recommandée. Les graines doivent être mises dans de l'eau chaude quelques heures avant le semis. Ils ont besoin de temps pour germer et ils ont besoin d'une humidité et d'une chaleur élevées, et tout en maintenant toutes les conditions nécessaires, la germination n'est pas excellente. Les plantes apprécieront le substrat de compost avec du fumier et un environnement humide et ombragé. Les nitrates et les sels d'ammoniaque sont les meilleurs engrais pour doubler la quantité d'alcaloïdes.</p> <h3><strong>WIKIPEDIA</strong></h3> <p>La<span> </span><b>belladone</b><span> </span><i>(<b>Atropa belladonna</b>)</i><span> </span>est une<span> </span>plante herbacée<span> </span>vivace de la<span> </span>famille<span> </span>des<span> </span>Solanacées. Elle est parfois appelée « belle cerise », « belle-dame », « bouton noir », « <span class="need_ref" title="Une source est souhaitée pour ce passage.">cerise de juif</span><sup class="need_ref_tag">[<abbr class="abbr" title="référence">réf.</abbr> souhaitée]</sup> », « cerise du diable », « cerise empoisonnée », « guigne de côte », « herbe empoisonnée », « mandragore baccifère », « morelle furieuse », « morelle marine », « morelle perverse » ou encore « permenton »<sup id="cite_ref-1" class="reference">1</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-2" class="reference">2</sup>.</p> <p>Cette plante peut se révéler très<span> </span>toxique, ses baies noires contenant de l'atropine, substance active sur le<span> </span>système nerveux<span> </span>du fait de ses propriétés<span> </span>anticholinergiques. Les ophtalmologues l'utilisent pour dilater la pupille lors d'un<span> </span>fond d’œil<sup id="cite_ref-:0_3-0" class="reference">3</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Histoire">Histoire</span></h2> <p>Très rare en<span> </span>Grèce, la belladone était ignorée ou très peu connue dans l'Antiquité. Il est difficile de reconnaître cette plante dans les textes classiques<sup id="cite_ref-:2_4-0" class="reference">4</sup>. Toutefois, elle est probablement décrite par<span> </span>Théophraste<span> </span>sous le nom de Mandragore à fruit noir, de saveur vineuse<sup id="cite_ref-:3_5-0" class="reference">5</sup>. Il est donc possible que<span> </span><i>Atropa belladonna</i><span> </span>soit considérée comme une plante capable de provoquer à une certaine dose les effets d'une<span> </span>plante magique, hallucinations et transes, associées à la<span> </span>magie noire, mais pouvant provoquer la mort<sup id="cite_ref-:1_6-0" class="reference">6</sup>.</p> <p>Au<span> </span><abbr class="abbr" title="13ᵉ siècle"><span class="romain">xiii</span><sup>e</sup></abbr> siècle,<span> </span>sainte Hildegarde<span> </span>indique :<span> </span><span class="citation">« Il est dangereux pour l'homme de manger ou de boire de la belle dame, car elle frappe son esprit et en quelque sorte le tue »</span><sup id="cite_ref-7" class="reference">7</sup>. Elle recommande de l'utiliser en onguent pour soigner les rages de dent, la belladone étant nommée sous le terme « <i>dolo</i> », de l'allemand<span> </span>« <i>toll</i> » (« <i>Tollwut</i> » signifiant « rage » aujourd'hui)<sup id="cite_ref-:3_5-1" class="reference">5</sup>.</p> <p>La belladone est nommée et clairement figurée à partir du<span> </span><abbr class="abbr" title="16ᵉ siècle"><span class="romain">xvi</span><sup>e</sup></abbr> siècle. Elle perd son caractère de plante magique ou de sorcellerie pour devenir plante médicinale, cultivée dans les jardins d'apothicaires<sup id="cite_ref-:2_4-1" class="reference">4</sup>.</p> <h2><span id=".C3.89tymologie"></span><span class="mw-headline" id="Étymologie">Étymologie</span></h2> <p>Son nom générique,<span> </span><i>Atropa</i>, donné par<span> </span>Linné, correspond à celui de l'une des trois<span> </span>Moires,<span> </span><i>Atropos</i><span> </span>(« inflexible » en grec ancien), celle qui coupait le fil de la vie.</p> <p>Le<span> </span>latin botanique<span> </span><i>belladona</i><span> </span>vient en<span> </span>1602<span> </span>de l'italien<span> </span><i>bella donna</i><span> </span>« belle dame ». En effet, à la Renaissance, les Italiennes élégantes instillaient dans leurs yeux du jus de belladone pour faire briller leur regard, en augmentant la pression de l'œil, et en dilatant la pupille (mydriase) sous action de l'atropine, et se donner ainsi plus d'attirance (voir plus loin)<sup id="cite_ref-8" class="reference">8</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-:3_5-2" class="reference">5</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2> <p>C'est une grande plante<span> </span>vivace<span> </span>à<span> </span>rhizome, robuste et ramifiée. Les tiges sont légèrement velues, de couleur rougeâtre<sup id="cite_ref-:2_4-2" class="reference">4</sup>. La plante peut atteindre jusqu'à 1,5 à 2 <abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr><span> </span>de hauteur<sup id="cite_ref-:4_9-0" class="reference">9</sup>. Son port est dense et très touffu.</p> <p>Elle est inégalement répartie en France, de préférence<span> </span>calcicole<span> </span>(sols riches en calcium), elle se trouve dans les clairières de bois humides mésohydriques,<span> </span>eutrophiles, et<span> </span>neutrophiles. On la trouve surtout dans les régions médioeuropéennes et alpines<sup id="cite_ref-:1_6-1" class="reference">6</sup>, mais aussi en Asie occidentale et en Afrique du Nord<sup id="cite_ref-:2_4-3" class="reference">4</sup>.</p> <p>Ses feuilles sont entières, ovales pointues (15 sur 8 <abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span> </span>environ), pétiolées, d'odeur un peu fétide.</p> <p>La floraison débute en juin, mais fleurs et fruits peuvent coexister sur un même pied, d'août à octobre en Europe.</p> <p>Ses fleurs sont<span> </span>hermaphrodites, en cloche ou en doigt de gant, solitaires, pendantes, brunes à l'aisselle des feuilles, violacées ou parfois jaunes chez les variétés cultivées. L'inflorescence est en<span> </span>cyme<span> </span>multipare. La pollinisation est<span> </span>entomogame.</p> <p>Les fruits sont des<span> </span>baies<span> </span>noires luisantes de la taille d'une petite cerise (sphérique, de 15 à 17 <abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span> </span>de diamètre), de couleur noir violet à maturité, luisante. La baie se reconnait facilement par son calice persistant, de forme étoilée (5 dents courtes). La pulpe est juteuse violacée. Les graines sont nombreuses, du gris au noir selon le degré de maturité, d'un diamètre inférieur au millimètre, avec une surface finement chagrinée<sup id="cite_ref-:4_9-1" class="reference">9</sup>.</p> <p>La dissémination des graines est<span> </span>endozoochore.</p> <p>Toutes les parties de la plante sont très toxiques pour l'humain, mais c'est la baie qui provoque le plus grand nombre d'accidents, surtout chez l'enfant par confusion, par exemple la belladone peut se trouver au voisinage de framboisiers sauvages très recherchés<sup id="cite_ref-:4_9-2" class="reference">9</sup>.</p> <p>Il existe une variété assez rare de belladone à fleurs jaunes, dénommée<span> </span><i>Atropa belladonna var. lutea</i></p> <div></div> <h2><span id="Pharmacop.C3.A9e"></span><span class="mw-headline" id="Pharmacopée">Pharmacopée</span></h2> <h3><span class="mw-headline" id="Histoire_2">Histoire</span></h3> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="Graines de Belladone (Atropa belladonna)" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Atropa_belladona_L_ag1.jpg/170px-Atropa_belladona_L_ag1.jpg" decoding="async" width="170" height="255" class="thumbimage" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Atropa_belladona_L_ag1.jpg/255px-Atropa_belladona_L_ag1.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Atropa_belladona_L_ag1.jpg/340px-Atropa_belladona_L_ag1.jpg 2x" data-file-width="1001" data-file-height="1500" title="Graines de Belladone (Atropa belladonna)" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> <i>Atropa belladonna</i></div> </div> </div> <p>Selon<span> </span>Jules Michelet, au Moyen Âge, les<span> </span>sorcières<span> </span>auraient été les seules à savoir utiliser la belladone par voie interne dans du lait, de l'hydromel, du vin ou par voie externe sous forme d'onguents. Du point de vue moderne, une telle utilisation reste confuse<sup id="cite_ref-:3_5-3" class="reference">5</sup>. Selon P. Delaveau, il existe une hypothèse selon laquelle le sabbat des sorcières serait en fait un délire<span> </span>atropinique. Pour se rendre au sabbat, la sorcière chevauchait un manche enduit d'onguent. La résorption au niveau de la vulve, plus intense et plus rapide, aurait entrainé un délire hallucinatoire (lévitation, transport dans un autre lieu, vision du diable)<sup id="cite_ref-10" class="reference">10</sup>.</p> <p>Poison mortel, la belladone fut aussi utilisée pour parfaire la beauté des femmes de la Renaissance. Les Italiennes élégantes appliquaient sur leurs yeux quelques gouttes d'une infusion à base de belladone qui avait pour effet de dilater leurs pupilles et de leur donner de profonds yeux noirs<sup id="cite_ref-:1_6-2" class="reference">6</sup><span> </span>(« yeux de<span> </span>biche »). D'où l'expression<span> </span><i>belladonne</i>, c'est-à-dire « belle femme » en italien. Un regard sombre lié à la dilatation de la<span> </span>pupille<span> </span>avait semble-t-il le pouvoir de susciter la convoitise de la gent masculine<sup id="cite_ref-:1_6-3" class="reference">6</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-11" class="reference">11</sup>. Ce serait l'une des manifestations de l'excitation sexuelle<span> </span>et du désir<sup id="cite_ref-12" class="reference">12</sup>. La belladone faisait aussi légèrement loucher, ce qui, à l'époque, était caractéristique de la beauté (cf. l'expression « avoir une coquetterie dans l'œil »).</p> <p>En 1548,<span> </span>Mattioli<span> </span>donne les doses à employer selon l'effet désiré. Ainsi :</p> <blockquote>« Pour rendre une femme un peu folâtre pensant être la plus belle du monde, il faut lui faire boire une<span> </span>drachme<span> </span>de belladone [eau distillée de la plante]. Si on la veut faire plus folle, il lui faudra bailler deux drachmes. Mais qui la voudra faire demeurer folle toute sa vie, il lui convient bailler à boire trois drachmes et non plus ; car si on baillait quatre, on la ferait mourir ». (<i>Commentaires sur<span> </span>Dioscoride</i>)<sup id="cite_ref-:2_4-4" class="reference">4</sup>.</blockquote> <p>C'est à la suite d'une étude méticuleuse de diverses préparations faites par le médecin allemand Karl Himly, en 1802, que les ophtalmologistes commencèrent à utiliser l'<i>Atropa belladonna</i><span> </span>pour effectuer des examens des yeux.</p> <p>Bien dosé, un poison peut aussi être un médicament. Ainsi des principes actifs de la belladone, comme l'atropine, sont toujours utilisés en médecine moderne.</p> <h3><span id="Composition_et_toxicit.C3.A9"></span><span class="mw-headline" id="Composition_et_toxicité">Composition et toxicité</span></h3> <p>La partie utilisée est la feuille qui contient 7 % d'eau environ et jusqu'à 15 % de matières minérales, et moins de 1 % d'alcaloïdes qui sont les principes actifs. Il s'agit de 90 à 95 % d'alcaloïdes atropiniques :<span> </span>hyoscyamine<span> </span>(dont le<span> </span>racémique<span> </span>est l'atropine) et 5 à 10 % de<span> </span>scopolamine<span> </span>(hyoscine). On trouve aussi des traces de<span> </span>scopolétol<span> </span>(une<span> </span>coumarine), ce qui permet son identification sous<span> </span>ultra-violets<sup id="cite_ref-:2_4-5" class="reference">4</sup>.</p> <p>Les effets de la belladone peuvent différer selon les espèces animales. Chez les mammifères, les lapins, lièvres et rongeurs sont moins sensibles car ils possèdent une atropinase hépatique, une enzyme qui dégrade l'atropine<sup id="cite_ref-13" class="reference">13</sup>.</p> <p>Les fruits (baies) sont le plus souvent responsables d'intoxications, surtout chez l'enfant (le goût du fruit de la belladone est doux<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup>). Ils peuvent aisément confondre les<span> </span>myrtilles<span> </span>et les baies de belladone<sup id="cite_ref-:1_6-4" class="reference">6</sup>. Les effets sont extrêmement violents chez l'humain. Chez l'adulte, 10 à 15 baies ingérées peuvent provoquer la mort, 2 à 3 peuvent entrainer une intoxication grave chez l'enfant<sup id="cite_ref-:4_9-3" class="reference">9</sup>.</p> <p>Cette intoxication se manifeste par des troubles digestifs immédiats : nausées, vomissements, avec rejet de débris de baies rouge noirâtre.</p> <p>Suivent rapidement des troubles<span> </span>neuro-végétatifs :<span> </span>tachycardie, sécheresse de la peau et des muqueuses, gêne respiratoire et pour avaler, douleurs vulvaires chez la fillette,<span> </span>mydriase<span> </span>avec troubles de la vision voire cécité complète transitoire. En même temps des troubles neurologiques apparaissent : anxiété, vertiges,<span> </span>délire<span> </span>gai ou furieux,<span> </span>hallucinations<span> </span>étranges et terrifiantes, crises convulsives<sup id="cite_ref-:4_9-4" class="reference">9</sup>.</p> <p>Par ailleurs on peut noter une<span> </span>hyperthermie, avec rougeur du cou et de la face, une constipation avec<span> </span>rétention urinaire.</p> <p>L'intoxication évolue vers une<span> </span>prostration, une perte de conscience, un coma calme avec perte des réflexes. La mort peut survenir par<span> </span>paralysie<span> </span>cardio-respiratoire.</p> <p>Une intoxication humaine peut aussi se produire par consommation d'oiseaux ou d'escargots se nourrissant eux-mêmes de feuilles ou fruits de belladone, à laquelle ils sont insensibles<sup id="cite_ref-:4_9-5" class="reference">9</sup>.</p> <h3><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s_th.C3.A9rapeutiques"></span><span class="mw-headline" id="Propriétés_thérapeutiques">Propriétés thérapeutiques</span></h3> <p>La plante (la feuille) doit être exclusivement réservée à la préparation de<span> </span>formes galéniques<span> </span>en milieu pharmaceutique : teintures, extraits, poudres entrant dans différentes préparations (sirops,<span> </span>suppositoires), gouttes et granules homéopathiques.</p> <p>Son action<span> </span>parasympatholytique<span> </span>(principe actif atropine) est la principale raison de son emploi en thérapeutique.</p> <div class="bandeau-container bandeau-section metadata bandeau-niveau-information"> <div class="bandeau-cell bandeau-icone-css loupe">Article détaillé :<span> </span>Atropine.</div> </div> <p>Elle entrait dans la composition de diverses préparations à visée<span> </span>antispasmodique : troubles fonctionnels du<span> </span>tube digestif<span> </span>et des<span> </span>voies biliaires, en association avec des<span> </span>laxatifs. Cette dernière association, médicalement non rationnelle, était présente dans des « dépuratifs », dont « tout usage prolongé devait se révéler plutôt caustique » selon<span> </span>Pierre Lieutaghi<sup id="cite_ref-15" class="reference">15</sup>. Ces dépuratifs étaient encore vendus en pharmacie rurale en<span> </span>Haute-Provence<span> </span>jusque dans les années 1980<sup id="cite_ref-16" class="reference">16</sup>.</p> <p>Les effets<span> </span>psychodysleptiques<span> </span>de la belladone et la découverte de nouvelles classes thérapeutiques lui confèrent un mauvais rapport bénéfice-risque pour le traitement de la plupart des affections, ce qui a entraîné sa suppression progressive de nombreuses spécialités pharmaceutiques vers la fin du<span> </span><abbr class="abbr" title="20ᵉ siècle"><span class="romain">xx</span><sup>e</sup></abbr> siècle, et l'abandon de ces spécialités (même sans belladone) au début du<span> </span><abbr class="abbr" title="21ᵉ siècle"><span class="romain">xxi</span><sup>e</sup></abbr> siècle.</p> </body> </html>
MHS 58 (5 S)
Graines de Belladone (Atropa belladonna)

Crocus Violette - bulbes

Crocus Violette - bulbes

Prix 3,50 € (SKU: F 81 P)
,
5/ 5
<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Crocus Violette - bulbes</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong><span title="">3 Bulbeuses par sachet.</span></strong></span></h2> <p><span style="font-size: 11pt;"><strong>Cette variété est célèbre pour son parfum délicieux.</strong></span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Crocus est un genre botanique de la famille des Iridaceae, qui comprend 90 espèces, dont un tiers fleurit en automne. Les espèces sont en majorité originaires des montagnes de la région méditerranéenne ; la plus grande concentration se trouvant dans les Balkans et en Asie mineure. Font exception Crocus vernus (L.) Hill, qui remonte jusqu'en Europe centrale (Alpes et Carpates) et quelques espèces, notamment Crocus alatavicus Semenova &amp; Reg. et Crocus korolkowii Regel ex Maw, originaires des montagnes d'Asie centrale.</span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Des taxons semblables, mais n'appartenant pas à la même famille, sont parfois appelés à tort crocus ; c'est le cas du Crocus d'automne (Sternbergia lutea).</span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Les cormes des crocus doivent être plantés dans un sol bien perméable en situation ensoleillée ; les crocus d’automne dès la fin juillet, ceux à floraison hivernale et printanière dès le mois de septembre. Leurs pires ennemis sont les mulots et les campagnols qui en sont friands. Outre les banals crocus de Hollande, issus de sélections de <i>Crocus vernus</i>, le crocus printanier, et de <i>Crocus flavus</i>, et les crocus dits <i>botaniques</i>, obtenus surtout à partir de sélections et d'hybrides de <i>Crocus chrysanthus</i>, les producteurs spécialisés proposent un bon nombre d’autres espèces.</span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Dans les pays tempérés, il est parfaitement possible d’avoir des crocus en fleur dans un jardin de manière quasi ininterrompue de septembre à avril. Les espèces botaniques et leurs cultivars sont proposés par des producteurs spécialisés.</span><br /><span style="font-size: 11pt;">Certaines variétés supportent les longs hivers nordiques (Scandinavie, Canada), et des espèces printanières (notamment <i>Crocus vernus</i> et <i>Crocus flavus</i>) peuvent y fleurir en mars ou avril, parfois quelques heures seulement après que leur couverture neigeuse soit fondue.</span></p> <h1><span style="color: #ff0000;"><a href="https://www.seeds-gallery.shop/fr/home/bulbeuses-de-safran-crocus-sativus.html" target="_blank" title="Bulbeuses de Safran (épices) peuvent être achetés ici" style="color: #ff0000;" rel="noreferrer noopener"><span style="font-size: 13pt;"><strong>Bulbeuses de Safran (épices) peuvent être achetés ici</strong></span></a></span></h1> </body> </html>
F 81 P
Crocus Violette - bulbes

Plante résistante au froid et au gel

Crocus Jaune - bulbes

Crocus Jaune - bulbes

Prix 3,50 € (SKU: F 81 Y)
,
5/ 5
<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Crocus Jaune - bulbes</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong><span title="">3 Bulbeuses par sachet.</span></strong></span></h2> <p><span style="font-size: 11pt;"><strong>Cette variété est célèbre pour son parfum délicieux.</strong></span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Crocus est un genre botanique de la famille des Iridaceae, qui comprend 90 espèces, dont un tiers fleurit en automne. Les espèces sont en majorité originaires des montagnes de la région méditerranéenne ; la plus grande concentration se trouvant dans les Balkans et en Asie mineure. Font exception Crocus vernus (L.) Hill, qui remonte jusqu'en Europe centrale (Alpes et Carpates) et quelques espèces, notamment Crocus alatavicus Semenova &amp; Reg. et Crocus korolkowii Regel ex Maw, originaires des montagnes d'Asie centrale.</span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Des taxons semblables, mais n'appartenant pas à la même famille, sont parfois appelés à tort crocus ; c'est le cas du Crocus d'automne (Sternbergia lutea).</span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Les cormes des crocus doivent être plantés dans un sol bien perméable en situation ensoleillée ; les crocus d’automne dès la fin juillet, ceux à floraison hivernale et printanière dès le mois de septembre. Leurs pires ennemis sont les mulots et les campagnols qui en sont friands. Outre les banals crocus de Hollande, issus de sélections de <i>Crocus vernus</i>, le crocus printanier, et de <i>Crocus flavus</i>, et les crocus dits <i>botaniques</i>, obtenus surtout à partir de sélections et d'hybrides de <i>Crocus chrysanthus</i>, les producteurs spécialisés proposent un bon nombre d’autres espèces.</span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Dans les pays tempérés, il est parfaitement possible d’avoir des crocus en fleur dans un jardin de manière quasi ininterrompue de septembre à avril. Les espèces botaniques et leurs cultivars sont proposés par des producteurs spécialisés.</span><br /><span style="font-size: 11pt;">Certaines variétés supportent les longs hivers nordiques (Scandinavie, Canada), et des espèces printanières (notamment <i>Crocus vernus</i> et <i>Crocus flavus</i>) peuvent y fleurir en mars ou avril, parfois quelques heures seulement après que leur couverture neigeuse soit fondue.</span></p> <h1><span style="color: #ff0000;"><a href="https://www.seeds-gallery.shop/fr/home/bulbeuses-de-safran-crocus-sativus.html" target="_blank" title="Bulbeuses de Safran (épices) peuvent être achetés ici" style="color: #ff0000;" rel="noreferrer noopener"><span style="font-size: 13pt;"><strong>Bulbeuses de Safran (épices) peuvent être achetés ici</strong></span></a></span></h1> </body> </html>
F 81 Y
Crocus Jaune - bulbes

Graines La Liane De Jade...

Graines La Liane De Jade...

Prix 12,50 € (SKU: T 74 B)
,
5/ 5
<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines La Liane De Jade Noir (Mucuna nigricans)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>1 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>C'est une belle vigne fleurie. Les fleurs violet foncé apparaissent étroitement rapprochées dans des grappes de raisin, jusqu'à 30 cm de long et 15 cm de diamètre. Plante grimpante ligneuse très vigoureuse - par temps chaud, cette vigne peut atteindre 60 cm ou plus par semaine. Les tiges peuvent atteindre jusqu'à 18 m de longueur</p> <p><span>Température minimale de conservation généralement observée : 10 °C</span></p> <p><span>Exposition recommandée : En pleine lumière, sans soleil direct.</span></p> <p><strong><span>CONDITIONS DE CULTURE</span></strong></p> <p><span>Les amateurs doivent s’attendre à des surprises avec la pousse ultra rapide de la plante, qui peut monter jusqu’à 20 mètres.</span></p> <p><span>La floraison, n’intervient que 1 ou 3 années après. C’est sa couleur bleu turquoise qui a donné le nom à la Liane de Jade.</span></p> <p><strong><span>L’ENTRETIEN</span></strong></p> <p><span>Prévoir des supports solides pour supporter le feuillage très épais.</span></p> <p><span>La liane de jade produit des fleurs étonnantes de cette couleur turquoise, qui s’accrochent en grappes sur une tige de 90 centimètres de long. Les fleurs ont une forme très particulière, qui fait toute l’originalité de la plante.</span></p> </body> </html>
T 74 B
Graines La Liane De Jade Noir (Mucuna nigricans)
Graines Millepertuis...

Graines Millepertuis...

Prix 1,95 € (SKU: MHS 45)
,
5/ 5
<h2><strong>Graines Millepertuis Perforé ou Millepertuis Commun</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;" class=""><strong>1000 (0.1g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Cette plante vivace fait partie de la pharmacopée traditionnelle. Les fleurs sont jaunes vifs, lumineuses. Les feuilles sont ponctuées de vésicules contenant des huiles, ce qui permet de facilement reconnaître la plante. Cette plante a de nombreuses propriétés médicinales en particulier pour lutter contre les dépressions, les contusions et les brûlures. Elle est aussi utilisée en tant que plante tinctoriales pour obtenir une couleur jaune à roux.</p> <p>IL NE FAUT PAS CONSOMMER CETTE PLANTE, ELLE EST DESTINÉE EXCLUSIVEMENT A UN USAGE ORNEMENTAL.</p> <p>0,05 GRAMME = +/- 400 GRAINES</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>WIKIPEDIA:</strong></p> <p>Le millepertuis perforé ou millepertuis commun ou millepertuis officinal (Hypericum perforatum L.) est une plante herbacée vivace de la famille des Clusiacées selon la classification classique (ou des Hypéricacées selon la classification phylogénétique).</p> <p>&nbsp;</p> <p>Les poches sécrétrices transparentes présentes sur le limbe des feuilles allongées donnent l'impression de multiples perforations, particularité à l'origine du nom de millepertuis qui signifie mille trous.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Parmi toutes les espèces de millepertuis formant le genre Hypericum, l'appellation sans épithète de millepertuis désigne généralement le millepertuis perforé.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Utilisée en médecine et largement popularisée pour ses effets antidépresseurs, la plante porte de nombreux surnoms dont le plus célèbre est celui d'herbe de la Saint-Jean.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Histoire</strong></p> <p>Jadis, l'Hypericum perforatum, était considérée comme une plante magique associée à la magie blanche. Le millepertuis perforé est un très ancien chasse diable, c'est-à-dire qu'il faisait fuir les esprits tourmenteurs. C'est devenu le phytomédicament le plus prescrit contre la dépression nerveuse.</p> <p>&nbsp;</p> <p>L'usage médicinal du millepertuis (Hypericum perforatum) remonte à au moins 2400 ans, date où Dioscoride le préconisait dans ses ordonnances.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Réputé au Moyen Âge pour éloigner la mélancolie, le millepertuis avait aussi pour nom « herbe de Saint-Jean » (St John's wort en anglais) ou « chasse-diable ».</p> <p>&nbsp;</p> <p>Inscrit à la pharmacopée française en 1818, il tomba dans l'oubli à la fin du XIXe siècle. La pharmacologie moderne redécouvre certaines de ses propriétés thérapeutiques.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Habitat</strong></p> <p>Il s'agit d'une plante sauvage héliophile et calcicole. Les bords des chemins, les lisières de forêt, prairies et talus secs, clairsemés et calcaires constituent ses habitats préférés. Le millepertuis craint l'ombre et l'humidité.</p> <p>&nbsp;</p> <p>On le trouve dans toute l’Europe, en Asie, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord. Il est actuellement importé, en tant que remède, des pays d’Europe de l’Est et du Sud-Est (Serbie, Bulgarie, Pologne, Roumanie, Ukraine…).</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong><em>Utilisation en médecine</em></strong></p> <p><strong><em>&nbsp;</em></strong></p> <p><strong>Parties actives</strong></p> <p>Les sommités fleuries, cueillies au début de la floraison et séchées. Les fleurs doivent contenir 60 à 70 % de capsules immatures.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong><em>Indications</em></strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Affections cutanées</strong></p> <p>On attribue à la plante des propriétés vulnéraires : c'est un émollient et un adoucissant pour la peau (en usage externe et immédiat). La plante entière, les fleurs ou les feuilles sont utilisées en traitement cutané pour leurs vertus apaisantes, mais elles peuvent provoquer des réactions de photosensibilisation.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Les fleurs de millepertuis servent, par macération dans l’huile, à la préparation de l’huile de millepertuis, une huile rouge qui est renommée pour le traitement des brûlures et des contusions. Elle ne doit pas être employée pendant l'exposition solaire pour les raisons indiquées ci-dessus, mais comme après-soleil.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong><em>Dépression</em></strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Dépression majeure</strong></p> <p>L'analyse indépendante la plus récente, menée par le groupe Cochrane, a couvert 29 essais cliniques et plus de 5000 patients. Le millepertuis est d'une efficacité comparable aux ISRS, les antidépresseurs conventionnels1, dans la dépression majeure. Sa tolérabilité est supérieure, puisqu'elle est comparable à celle d'un placebo2 soit, d'après le groupe Cochrane, des taux d'effets indésirables équivalents à la moitié et au cinquième des taux pour les ISRS et les tricycliques (exemple : imipramine), respectivement.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Dépressions légères et modérées</strong></p> <p>Les études sur le millepertuis dans les dépressions légères et modérées indiquent également une efficacité comparable à celle des antidépresseurs agissant sur la recapture de la sérotonine (ISRS)3.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Les effets antidépresseurs du millepertuis sont dus principalement à l'hyperforine4 (en usage interne et au long cours).</p> <p>&nbsp;</p> <p>Il est aujourd'hui autorisé à la vente en tant que médicament, comme en Allemagne depuis 1984, car de nombreuses études cliniques ont prouvé son efficacité. La dernière étude, publiée en 2005, montre que le millepertuis est aussi efficace sur la durée que l'antidépresseur de référence (l’Imipramine), mieux toléré et avec moins de risques de rechute.</p> <p><strong>Troubles déficitaires de l'attention</strong></p> <p>Il est également assez communément utilisé dans les troubles déficitaires de l'attention de l'enfant, du moins aux États-Unis5 avec, cependant, un effet contesté6. Dans cette étude, l'extrait de millepertuis utilisé contenait à l'origine 0,3 % d'hypéricine mais les chercheurs l'ont laissé se dégrader jusqu'à ce qu'il ne contienne que 0,13 % d'hypéricine et 0,14 % d'hyperforine. Comme les concentrations d'hyperforine n'ont pas été établies au début de l'étude et les concentrations d'hyperforine et d'hypéricine étaient bien inférieures à celles utilisées dans d'autres études, il est difficile de tirer quelque conclusion que ce soit.</p> <p>&nbsp;</p> <p>De plus, le réputé chercheur de la Harvard Medical School, le Dr Joseph Biederman, coauteur de l'étude contestant l'efficacité du millepertuis dans le trouble déficitaire de l'attention, a suscité la controverse quand le sénateur Charles E. Grassley a révélé d'importants conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique. En guise d'exemple, le New York Times relate que le Dr Biederman avait déclaré à Harvard n'avoir rien reçu de Johnson &amp; Johnson en 2001, puis, pressé de revoir cette déclaration, avait déclaré $3,500; Johnson &amp; Johnson révéla au sénateur Grassley que la compagnie lui avait en fait accordé $58,169 cette année-là. Le Times montre que le médecin n'avait pas révélé non plus la somme qu'il avait reçue d'Eli Lilly pour étudier le Strattera dans les troubles déficitaires de l'attention, puisque la compagnie révéla qu'il avait reçu une somme en fait supérieure à ce qui est permis pour un chercheur de Harvard7. Peu avant l'intervention du sénateur Grassley, en 2007, le Dr Biederman était le second auteur en importance dans le domaine de la psychiatrie8 et le premier dans le domaine des troubles déficitaires de l'attention9, d'après l'ISI.</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
MHS 45 (1000 S)
Graines Millepertuis Perforé (Hypericum perforatum)