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Variété d'Italie
Graines de riz Arborio

Graines de riz Arborio

Prix 1,45 € (SKU: VE 101 A (3.6g))
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<h2><strong>Graines de riz Arborio</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>100 (3,6 g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Le riz arborio est du riz italien à grains courts. Il tire son nom de la ville d'Arborio, dans la vallée du Pô, située dans la principale région du Piémont en Italie. Arborio est également cultivé en Arkansas, en Californie et au Missouri aux États-Unis.</p> <p>Une fois cuits, les grains arrondis sont fermes, crémeux et moelleux par rapport à d'autres riz, en raison de leur teneur en amylopectine plus élevée. Il a un goût amylacé et se marie bien avec d'autres saveurs.</p> <p>Le riz arborio est souvent utilisé pour faire du risotto; d'autres variétés appropriées comprennent Carnaroli, Maratelli, Baldo et Vialone Nano. Le riz arborio est également généralement utilisé pour le riz au lait.</p> <p>Arborio est un cultivar du groupe de variétés Japonica d'Oryza sativa.</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
VE 101 A (3.6g)
Graines de riz Arborio

Plante résistante au froid et au gel
Graines de Yucca...

Graines de Yucca...

Prix 2,35 € (SKU: CT 8)
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<h2 class=""><strong>Graines de Yucca filamenteux (Yucca filamentosa)</strong></h2> <div> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>5 graines par sachet.</strong></span></h2> </div> <div style="color: #232323;"> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Le<span> </span><b>Yucca filamenteux</b><span> </span>(<i>Yucca filamentosa</i>) est une plante de la famille des<span> </span><i>Agavaceae</i><span> </span>originaire de l'est de l'Amérique du Nord.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Habituellement sans tronc,<span> </span><i>Yucca filamentosa</i><span> </span>est une plante multitige avec des feuilles de 75 <abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span> </span>de long, filamenteuses, bleu-vert. La plante est très résistante.<span> </span><i>Yucca filamentosa</i><span> </span>est facilement identifiable par rapport aux autres Yucca grâce aux bandes blanches sur ses feuilles.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Les tiges florales font jusqu'à 3 m de haut et portent à leur sommet de nombreuses fleurs crème en début d'été.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;"><i>Y. filamentosa</i><span> </span>est originaire du sud-est des<span> </span>États-Unis, allant à l'ouest jusqu'à la<span> </span>Louisiane<span> </span>et au nord jusqu'à la<span> </span>Virginie. Toutefois, il est largement cultivé et peut être trouvé naturalisé en dehors de son aire de répartition naturelle et supporte l'humidité et des températures négatives d'au moins -15 °C. Il pousse et se naturalise très bien dans les régions Sud-Est du<span> </span>Québec<span> </span>(particulièrement en<span> </span>Montérégie, en<span> </span>Estrie, dans le<span> </span>Centre-du-Québec, et en<span> </span>Chaudière-Appalaches)</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Par contre, le Yucca ne peut vraiment pas se cultiver dans les régions un peu plus au nord du Québec (Saguenay Lac-St-Jean,<span> </span>Bas-St-Laurent,<span> </span>Gaspésie,<span> </span>Abitibi-Témiscamingue, etc..), car il risque de prendre froid et de mourir.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Normalement, on ne le cultive pas à partir du<span> </span>47e parallèle<span> </span>nord et sur la rive-nord du fleuve St-Laurent en raison des hivers rigoureux.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;">Souvent, dans les régions enneigées en hiver, le Yucca est victime décrasement sous le poids de la neige.</p> <p style="color: #202122; font-size: 14px;"><i>Y. filamentosa</i><span> </span>est étroitement lié à<span> </span><i>Yucca flaccida</i><span> </span>et il est possible qu'ils devraient être classés comme une espèce unique.</p> </div> <strong>Les usages</strong><br />Une fois les graines retirées, les fruits peuvent être cuits et consommés. Les gros pétales de fleurs peuvent également être consommés en salade.<br /><br />Les feuilles, les tiges et les racines de cette plante peuvent être utilisées pour étourdir les poissons. Le Cherokee l'a utilisé à cette fin.
CT 8 (5 S)
Graines de Yucca filamenteux (Yucca filamentosa)

Plante résistante au froid et au gel
Graines de Souchet...

Graines de Souchet...

Prix 2,50 € (SKU: PS 6)
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<div class="rte"> <h2 class="rte align_justify"><span style="font-size: 14pt;"><strong>Graines de Souchet comestible (Cyperus esculentus)</strong><strong></strong></span></h2> <h2 class="rte align_justify"><span style="color: #ff0000; font-size: 14pt;"><strong>5&nbsp;Tubercules - graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Cette plante produit des petits tubercules bruns, légèrement allongés, parfois ronds, adhérant aux racines. Le goût du souchet est un mélange entre l’amande, la noisette et la cacahuète. Le goût est plus doux si préalablement on fait sécher les tubercules au soleil. Les tubercules s’utilisent cuits ou grillés. Il peuvent être servis à l’apéritif, utiliser en pâtisserie. Les espagnols fabriquent une boisson appelée « horchata » (proche de l’orgeat) et les italiens en tirent une huile de table.</p> <p><strong>DESCRIPTION DU PRODUIT</strong></p> <p><strong>INFORMATIONS BOTANIQUES</strong></p> <p><strong>Nom latin :</strong>&nbsp;Cyperus esculentus L.<br><strong>Synonymes :</strong>&nbsp;Cyperus aureus Tenore, Cyperus tenorri Prest, Cyperus tenorianus Schulter, Cyperus pallidu Savi, Cyperus tuberosus Pursh.<br><strong>Noms communs :</strong>&nbsp;Souchet comestible, amande de terre, choufa, gland de terre, noix tigrée ou pois sucré<br><strong>Anglais :</strong>&nbsp;Earth almond, rush nut, chufa, chufa flat sedge<br><strong>Espagnol :</strong>&nbsp;Chufa, cotufa, juncia avellanade<br><strong>Allemand :</strong>&nbsp;Chufa, Erdmandelzypergras<br><strong>Famille :</strong>&nbsp;Cyperaceae<br><strong>Origine :</strong>&nbsp;Europe méridionale ou Afrique du Nord<br><strong>Zone USDA :</strong>&nbsp;6 à 11</p> <p><strong>INFORMATIONS DESCRIPTIVES</strong></p> <p><strong>Type de plante :</strong>&nbsp;Vivace cultivée en annuelle<br><strong>Port :</strong>&nbsp;Touffe<br><strong>Hauteur :</strong>&nbsp;jusqu’à 0,5 mètre<br><strong>Largeur :</strong>&nbsp;Couvre 0,3 mètre carré<br><strong>Feuillage :</strong>&nbsp;Les feuilles sont en touffe, raides, assez longues.<br><strong>Floraison :</strong>&nbsp;Les fleurs sont à épillets de couleur roux doré. Il ne produit pas de graines au nord de la Loire.<br><strong>Racine :</strong>&nbsp;Cette plante produit des petits tubercules bruns, légèrement allongés, parfois ronds, adhérant aux racines.</p> <p><strong>INFORMATIONS CULTURALES</strong></p> <p><strong>Niveau de difficulté pour la culture (de 1 à 5) :</strong>&nbsp;3<br><strong>Multiplication :</strong>&nbsp;La plantation en poquets à lieu du mois de mars à avril suivant les régions. Planter tous les 30 centimètres sur des rayons distants de 40 centimètres. Placer 3 tubercules par poquet. Il est aussi possible de semer en godet courant mars et de planter ensuite en pleine terre. Pour activer la lever, il est conseiller de faire tremper les tubercules dans l’eau pendant quelques heures, de les égoutter puis<br>de les planter.<br><strong>Arrosage :</strong>&nbsp;Arrosage régulier, cette plante aime l’eau.<br><strong>Entretien :</strong>&nbsp;Il faut biner pour supprimer les mauvaises herbes puis pailler en cas de sécheresse<br><strong>Maladies :</strong>&nbsp;Cette espèce n’est pas sensible aux maladies.<br><strong>Ravageurs :</strong>&nbsp;Cette espèce n’est pas sensible aux ravageurs.</p> <p><strong>INFORMATIONS EDAPHIQUES ET CLIMATIQUES</strong></p> <p><strong>Sol :</strong>&nbsp;Sol profond, frais, léger et humifère.<br><strong>Ph :</strong>&nbsp;6,0-7,0<br><strong>Emplacement :</strong>&nbsp;Plein soleil.</p> <p><strong>INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES</strong></p> <p><strong>Historique :</strong>&nbsp;Les rhizomes tubéreux de cette plante étaient déjà consommés au Moyen âge. On aurait aussi retrouver des tubercules dans des tombes égyptiennes datant de 2000 ans avant J.-C.<br><strong>Autres :</strong>&nbsp;La récolte des tubercules se fait en octobre, début novembre. Après avoir arraché les touffe, vous pouvez secouer les plantes au-dessus d’un tamis grossier pour éliminer la terre et récupérer les tubercules. Lavez les tubercules puis les étaler au soleil pendant 1 ou 2 jours, sur une<br>toile.<br><strong>Divers :</strong>&nbsp;Les souchets sont utilisés en Grande-Bretagne comme un appât pour la carpe. Ils doivent être préparés pour éviter des dommages aux poissons. Les tubercules sont trempés dans l’eau pendant 24 heures et ensuite bouillis pendant 20 minutes ou plus. Certains pêcheurs laissent bouillir les tubercules puis fermenter pendant 24-48 heures, ce qui peut accroître leur efficacité. Si les souchets ne sont pas correctement préparés, ils peuvent être extrêmement toxiques pour la carpe.</p> <h2>WIKIPEDIA</h2> <p>Le Souchet comestible (Cyperus esculentus L. 1753), également Souchet tubéreux ou Souchet sucré, est une espèce de plante herbacée rhizomateuse vivace de la famille des Cyperaceae (famille des papyrus et des carex). La plante est parfois appelée souchet sultan, amande de terre, gland de terre, noix tigrée ou pois sucré[réf. souhaitée] en raison de ses tubercules au goût légèrement sucré à saveur de noisette.</p> <p><strong>Description</strong></p> <p>Le souchet comestible est une plante vivace de 25 à 40 cm de haut, à feuilles minces (5 à 10 mm de large) et allongées, formant une petite touffe, à tige dressée, lisse, à section triangulaire.</p> <p>La racine donne naissance à des rhizomes grêles qui portent des petits tubercules globuleux ovoïdes, écailleux de couleur jaunâtre. Ces tubercules contiennent environ 50 % de glucides (saccharose et amidon), 22 % de lipides et 6 à 7 % de protéines.</p> <p><strong>Culture</strong></p> <p>C'est une espèce qui aime l'humidité et qui pousse au bord de l'eau. Cette plante comestible n'est pas cultivée à grande échelle. Ses rhizomes jaunes forment de petits tubercules qui virent au brun-jaunâtre à maturité. Crus ou secs, ce sont ces derniers qui sont utilisés. Ils ont la forme et la taille d'une noisette.</p> <p>La plante est extrêmement difficile à enlever complètement des pelouses et jardins, où elle est parfois considérée comme une plante invasive. Cela est dû à un système racinaire stratifié et en couches, avec des tubercules et des racines interconnectés à une profondeur de 50 cm ou plus. Les tubercules sont reliés par des racines fragiles qui sont sujettes à claquer lorsqu'il est tiré, ce qui rend le système racinaire difficile à retirer intact. La plante peut se régénérer rapidement si un seul tubercule est laissé en place. De plus elle se propage rapidement par agochorie, les bulbes se collant à des véhicules ou des machines.</p> <p><strong>Distribution</strong></p> <p>Cette espèce est originaire du bassin méditerranéen (Europe méridionale, Afrique du Nord, de l'ouest et central , Proche-Orient).</p> <p>Elle a été naturalisée dans de nombreuses régions du monde comme l'Espagne dans la région de Valence. On les trouve abondamment en Californie ainsi qu'au Ghana, Nigeria, Niger, Burkina Faso, Mali, Côte d'Ivoire où il est appelé "pois sucré" ou "tchoncon".</p> <p><strong>Utilisation</strong></p> <p>Dans la région de Valence où ils ont été introduits par les Arabes, les souchets servent à préparer une boisson rafraichissante sucrée connue en Espagne sous le nom « horchata de chufa » (lait de souchet, ou plus précisément orgeat de souchet).</p> <p>En Afrique, il est généralement consommé frais ou sec en tant que friandise, au même titre que les arachides ou la noix de coco, on en extrait un jus délicieux. On en tire aussi une huile excellente et de la farine. On le trouve souvent sur les étalages des marchés.</p> <p>Ce tubercule "se classe parmi les plus anciennes plantes cultivées en Égypte ancienne."1. La Chufa a été sans aucun doute un élément important de la nourriture dans l'Égypte ancienne à l'époque dynastique, durant laquelle on en faisait des gâteaux. Sa culture dans les temps anciens semble être restée (totalement ou presque totalement) une spécialité égyptienne.</p> <p>Ces tubercules ont un goût un peu sucré et une saveur de noisette, tandis que ceux de l'espèce Cyperus rotundus (souchet violet) a un goût amer. Ils sont assez durs, et ils sont généralement trempés dans l'eau avant de pouvoir être consommés, les rendant ainsi beaucoup plus souples et d'une meilleure texture</p> <p>Les souchets ont d'excellentes qualités nutritionnelles, avec une composition semblable à l'huile d'olive et un contenu riche en minéraux, en particulier phosphore et potassium. L'huile de souchet contient 18 % d'acides gras saturés (acide palmitique et acide stéarique) et 82 % d'acides gras insaturés (acide oléique et acide linoléique).</p> <p>100 ml de horchata de chufa contiennent 66 kcal, 0,5 g de protéines, 10 g de glucides dont 2 g d'amidon et 2 g de matières grasses. Le souchet peut être utilisé comme substitut du lait dans l'alimentation des personnes intolérantes au lactose, dans une certaine mesure.</p> <p><strong>Biocarburant</strong></p> <p>Les tubercules contenant 20 à 35 % d'huile, C. esculentus a été envisagé comme culture oléagineuse potentielle pour la production de biodiesel.</p> <p><strong>Appât pour la pêche</strong></p> <p class="">Les souchets sont utilisés en Grande-Bretagne comme un appât pour la carpe. Ils doivent être préparés pour éviter des dommages aux poissons. Les tubercules sont trempés dans l'eau pendant 24 heures et ensuite bouillis pendant 20 minutes ou plus, jusqu'à ce qu'ils soient complètement développés. Certains pêcheurs laissent bouillir les tubercules puis fermenter pendant 24-48 heures, ce qui peut accroître leur efficacité. Si les souchets ne sont pas correctement préparés, ils peuvent être extrêmement toxiques pour la carpe.<br><br><strong>Sowing &amp; cultivation</strong><br>Indoor pre-culture (seedling stage): MarchApril<br>Sowing time outdoors: May<br>Sowing depth: 1 – 3 cm<br>Best germination temperature : 15 °C<br>Germination time in days: 14 – 21<br>Planting distance: 30 x 30 Pcs.<br>Main harvest: October November December<br><br>Tubers are planted outdoors in mid-May (let them soak for several hours in water before planting).&nbsp;<br><br>They may also prefer pot culture since they need plenty of heat to wake up from hibernation!&nbsp;<br><br>The tubers allegedly tolerate frost down to -15 °C.&nbsp;<br>Normally though, they are overwintered indoors.</p> </div>
PS 6
Graines de Souchet comestible (Cyperus esculentus)
Graines Romarin ou Romarin officinal 2.5 - 5

Graines Romarin ou Romarin...

Prix 2,50 € (SKU: MHS 25)
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong><strong>Graines Romarin ou Romarin officinal (Rosmarinus officinalis)</strong></strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong><strong>10 graines par sachet.</strong></strong></span></h2> <p>Le<span> </span><b>romarin</b><span> </span>ou<span> </span><b>romarin officinal</b><span> </span>(<i>Rosmarinus officinalis</i>) est un<span> </span>arbrisseau<span> </span>de la famille des<span> </span>Lamiacées<span> </span>(ou labiées), poussant à l’état sauvage sur le<span> </span>pourtour méditerranéen, en particulier dans les<span> </span>garrigues<span> </span>arides et rocailleuses, sur terrains calcaires<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-0" class="reference">1</sup>. Fraîche ou séchée, cette herbe<span> </span>condimentaire<span> </span>se retrouve dans la cuisine méditerranéenne, et une variété domestiquée se cultive dans les jardins<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-1" class="reference">1</sup>. C'est une<span> </span>plante mellifère ; le<span> </span>miel<span> </span>de romarin, ou « miel de Narbonne » est réputé<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-2" class="reference">1</sup>. C'est également un produit fréquemment utilisé en<span> </span>parfumerie. Enfin, on lui attribue de nombreuses vertus<span> </span>phytothérapeutiques.</p> <p>Le nom « romarin » viendrait du latin « <i>ros marinus</i> » (rosée de mer)<sup id="cite_ref-2" class="reference">2</sup>, ou bien du grec « <i>rhops myrinos</i> » (buisson aromatique)<sup id="cite_ref-3" class="reference">3</sup>, ou encore du latin « <i>rhus marinus</i> » (sumac<span> </span>de mer)<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-3" class="reference">1</sup>. On l'appelle également « herbe-aux-couronnes », et en provençal, « encensier »<sup id="cite_ref-4" class="reference">4</sup>.</p> <p>Il fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par<span> </span>Charlemagne<span> </span>dans le<span> </span>capitulaire De Villis<span> </span>(fin du<span> </span><abbr class="abbr" title="8ᵉ siècle"><span class="romain">viii</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>ou début du<span> </span><abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr><span> </span>siècle).</p> <h2><span id="Caract.C3.A9ristiques"></span><span class="mw-headline">Caractéristiques</span></h2> <div class="thumb tleft"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/Rosmarinus_officinalis_0003.JPG/220px-Rosmarinus_officinalis_0003.JPG" width="220" height="293" class="thumbimage" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Romarin en fleur.</div> </div> </div> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/09/Rosmarinus_officinalis_MHNT.BOT.2008.1.19.jpg/220px-Rosmarinus_officinalis_MHNT.BOT.2008.1.19.jpg" width="220" height="152" class="thumbimage" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> <i>Rosmarinus officinalis</i><span> </span>-<span> </span>Muséum de Toulouse.</div> </div> </div> <h3><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h3> <p>Le romarin peut atteindre jusqu'à 1,50 <abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr><span> </span>de hauteur, voire jusqu'à 2 <abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr><span> </span>en culture. Il est reconnaissable en toute saison à ses<span> </span>feuilles<span> </span>persistantes sans<span> </span>pétiole, coriaces, beaucoup plus longues que larges, aux bords légèrement enroulés, vert sombre luisant sur le dessus, blanchâtres en dessous. Leur odeur, très<span> </span>camphrée, évoque aussi l'encens<span> </span>d'où il doit son nom « <i>encensier</i> » en provençal.</p> <p>La<span> </span>floraison<span> </span>commence dès le mois de février, parfois en janvier, et se poursuit jusqu'en avril-mai. Certaines variétés peuvent fleurir une deuxième fois en début d’automne<sup id="cite_ref-5" class="reference">5</sup>. La couleur des<span> </span>fleurs, qui se présentent en grappes assez semblables à des épis, varie du bleu pâle au violet. On trouve également, mais plus rarement, la variété à fleurs blanches<span> </span><i>R. officinalis albiflorus</i>. Leur<span> </span>calice<span> </span>est velu, à dents bordées de blanc. Elles portent deux<span> </span>étamines<span> </span>ayant une petite dent vers leur base. La lèvre inférieure de la<span> </span>corolle<span> </span>est profondément divisée, faisant penser au<span> </span>labelle<span> </span>de certaines<span> </span>orchidées. Comme pour la plupart des Lamiacées, le fruit est un<span> </span>tétrakène. Ce dernier est de couleur brune.</p> <h3><span id="R.C3.A9partition_g.C3.A9ographique"></span><span class="mw-headline">Répartition géographique</span></h3> <p>Le romarin est originaire du bassin méditerranéen.</p> <p>On le trouve principalement dans les terrains arides et ensoleillés, comme les<span> </span>garrigues, les<span> </span>maquis<span> </span>et les rocailles. Il n'apprécie pas une sécheresse trop importante mais se contente de l'humidité du littoral, d'où il pourrait tenir son nom (« rosée de mer » en latin).</p> <p>Il est répandu entre le niveau de la mer et 650 mètres<sup id="cite_ref-Rameau2008_1-4" class="reference">1</sup>, parfois jusqu'à 1 500 mètres d'altitude<sup id="cite_ref-Panda2009_6-0" class="reference">6</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Culture">Culture</span></h2> <p>Le romarin se cultive dans un endroit ensoleillé, dans un sol calcaire et bien drainé<sup id="cite_ref-culture_aromatiques_7-0" class="reference">7</sup>. Bien que ce soit une plante aimant les climats chauds, il supporte les gelées si le sol ne conserve pas l'humidité. Idéalement, ce dernier doit avoir un pH compris entre 7 et 7,5<sup id="cite_ref-Farooqi2005_8-0" class="reference">8</sup>.</p> <p>Une légère taille au printemps après sa floraison a essentiellement pour but de lui conserver une forme harmonieuse. Il ne doit pas être rabattu trop court. Son feuillage<span> </span>persistant<span> </span>et sa tenue rend propice l'utilisation de certaines variétés touffues à une utilisation en<span> </span>topiaire.</p> <p>Il se multiplie facilement au printemps ou à l'automne par<span> </span>bouturage<span> </span>ou<span> </span>marcottage ; plus difficilement en été par<span> </span>semis<span> </span>car sa germination est lente<sup id="cite_ref-culture_aromatiques_7-1" class="reference">7</sup>.</p> <p>Le romarin est assez résistant aux nuisibles. Il craint toutefois le<span> </span>rhizoctone brun<span> </span>en cas d'humidité trop importante<sup id="cite_ref-Panda2009_6-1" class="reference">6</sup>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Production_mondiale">Production mondiale</span></h3> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d9/Rosmarinus_officinalis_prostratus.jpg/250px-Rosmarinus_officinalis_prostratus.jpg" width="250" height="333" class="thumbimage" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> <i>Rosmarinus officinalis prostratus</i>(Romarin "Prostratus")</div> </div> </div> <p>Le romarin est cultivé à large échelle en Espagne, en Tunisie, au Maroc, en Italie, en France, en Algérie et au Portugal, principalement pour en extraire de l'huile essentielle<sup id="cite_ref-Panda2009_6-2" class="reference">6</sup>. La production mondiale d'huile essentielle de romarin atteint 200 à 300 tonnes en 2005<sup id="cite_ref-Farooqi2005_8-1" class="reference">8</sup>.</p> <p>En<span> </span>Inde, la CIMAP (<i>Central Institute of Medicinal and Aromatic Plants</i>) a introduit la production de romarin à la fin des années 80, qui s'est développée au cours des années 90<sup id="cite_ref-Panda2009_6-3" class="reference">6</sup>. Cette production est concentrée dans le sud, dans les<span> </span>Nîlgîri<span> </span>et autour de<span> </span>Bangalore<sup id="cite_ref-Farooqi2005_8-2" class="reference">8</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisations">Utilisations</span></h2> <div class="thumb tleft"> <div class="thumbinner"><img alt="Rosemary (রোজমেরী).JPG" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e6/Rosemary_%28%E0%A6%B0%E0%A7%8B%E0%A6%9C%E0%A6%AE%E0%A7%87%E0%A6%B0%E0%A7%80%29.JPG/220px-Rosemary_%28%E0%A6%B0%E0%A7%8B%E0%A6%9C%E0%A6%AE%E0%A7%87%E0%A6%B0%E0%A7%80%29.JPG" width="220" height="170" class="thumbimage" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> </div> </div> </div> <table class="infobox_v2"> <tbody> <tr> <td colspan="2" class="entete defaut">Romarin frais</td> </tr> <tr> <td colspan="2"><i>Valeur nutritionnelle moyenne<span> </span><br />pour 100 g</i></td> </tr> <tr> <th colspan="2">Apport énergétique</th> </tr> <tr> <th scope="row">Joules</th> <td>548 kJ</td> </tr> <tr> <th scope="row"><i>(Calories)</i></th> <td><i>(131 kcal)</i></td> </tr> <tr> <th colspan="2">Principaux composants</th> </tr> <tr> <th scope="row">Glucides</th> <td>20,70 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">-<span> </span>Amidon</th> <td>? g</td> </tr> <tr> <th scope="row">-<span> </span>Sucres</th> <td>? g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Fibres alimentaires</th> <td>14,1 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Protéines</th> <td>3,31 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Lipides</th> <td>5,86 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">-<span> </span>Saturés</th> <td>2,838 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">-<span> </span>Trans</th> <td>0 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Eau</th> <td>67,77 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cendres totales</th> <td>2,35 g</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Minéraux et<span> </span>oligo-éléments</th> </tr> <tr> <th scope="row">Calcium</th> <td>317 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cuivre</th> <td>0,301 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Fer</th> <td>6,65 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Magnésium</th> <td>91 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Manganèse</th> <td>0,960 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Phosphore</th> <td>66 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Potassium</th> <td>668 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Sodium</th> <td>26 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Zinc</th> <td>0,93 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Vitamines</th> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine A</th> <td>0,146 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B1</th> <td>0,036 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B2</th> <td>0,152 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B3 (ou PP)</th> <td>0,912 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B5</th> <td>0,804 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B6</th> <td>0,336 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B8 (ou H)</th> <td>0,109 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B9</th> <td>0 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B12</th> <td>0 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine C</th> <td>21,8 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine D</th> <td>0 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Acides aminés</th> </tr> <tr> <th scope="row">Acide aspartique</th> <td>391 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide glutamique</th> <td>361 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Alanine</th> <td>172 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Arginine</th> <td>153 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cystine</th> <td>37 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Glycine</th> <td>159 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Histidine</th> <td>66 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Isoleucine</th> <td>136 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Leucine</th> <td>249 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Lysine</th> <td>143 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Méthionine</th> <td>47 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Phénylalanine</th> <td>169 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Proline</th> <td>136 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Sérine</th> <td>129 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Thréonine</th> <td>136 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Tryptophane</th> <td>51 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Tyrosine</th> <td>100 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Valine</th> <td>165 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Acides gras</th> </tr> <tr> <td colspan="2"><hr /></td> </tr> <tr> <th colspan="2"><small><i>Source :<span> </span>United States Department of Agriculture<small class="cachelinks"> [archive]</small></i></small></th> </tr> <tr> <td class="navigation-only" colspan="2"><span class="plainlinks"><span>modifier</span></span> <img alt="Consultez la documentation du modèle" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/12px-Info_Simple.svg.png" width="12" height="12" /></td> </tr> </tbody> </table> <h3><span class="mw-headline" id="Gastronomie">Gastronomie</span></h3> <p>Les branches feuillues de romarin s'utilisent de préférence fraîches, mais peuvent également se conserver séchées. Les fleurs ont une saveur plus douce et se consomment crues, saupoudrées pour parfumer un plat ou un dessert.</p> <p>Les branches s'emploient généralement comme<span> </span>aromate<span> </span>par<span> </span>infusion<span> </span>dans les<span> </span>ragoûts, les<span> </span>civets, les<span> </span>soupes<span> </span>et les<span> </span>sauces.</p> <p>Le romarin est également utilisé pour parfumer les<span> </span>grillades. Quelques branches sont alors utilisées dans la confection d'une<span> </span>marinade<span> </span>ou une branche comme pinceau pour enduire la pièce à griller de marinade. Il est également possible de<span> </span>fumer<span> </span>la viande ou le poisson en déposant quelques branches sur les charbons, ou en petite quantité dans un fumoir<sup id="cite_ref-9" class="reference">9</sup>. On peut enfin se servir de branches pour embrocher des légumes avant leur cuisson.</p> <p>Plus audacieux, le romarin est parfois utilisé en infusion pour parfumer des desserts comme les<span> </span>flans, les<span> </span>crèmes<span> </span>ou certaines<span> </span>confitures.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Parfumerie">Parfumerie</span></h3> <p>L'utilisation du romarin en parfumerie est très ancienne. Le premier parfum alcoolique dont on connaisse l'existence est<span> </span><i>l'eau de Hongrie</i>, alcoolat fréquemment utilisé au<span> </span><abbr class="abbr" title="17ᵉ siècle"><span class="romain">xvii</span><sup>e</sup></abbr> siècle<span> </span>et qui pourrait dater du<span> </span><abbr class="abbr" title="14ᵉ siècle"><span class="romain">xiv</span><sup>e</sup></abbr> siècle, dont le romarin était l'un des principaux composants<sup id="cite_ref-Belgique1862_10-0" class="reference">10</sup>.</p> <p>L’essence est obtenue par la distillation des branches, de préférence en n’utilisant que les sommités fleuries. Elle contient notamment du<span> </span>bornéol<sup id="cite_ref-suisse2001_11-0" class="reference">11</sup>, du<span> </span>1,8 cinéol<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-0" class="reference">12</sup><span> </span>(ou<span> </span>eucalyptol), du<span> </span>camphène<sup id="cite_ref-Rao_13-0" class="reference">13</sup><span> </span>et du<span> </span>pinène<sup id="cite_ref-suisse2001_11-1" class="reference">11</sup>. Le romarin entre dans la composition de parfums surtout masculins,<span> </span>hespéridés aromatiques<span> </span>(eaux de Cologne),<span> </span>boisés<span> </span>et<span> </span>fougères aromatiques.</p> <h3><span id="M.C3.A9decine_et_phytoth.C3.A9rapie"></span><span class="mw-headline">Médecine et phytothérapie</span></h3> <h4><span class="mw-headline" id="Agents_actifs">Agents actifs</span></h4> <p>La plante contient plusieurs agents actifs parmi lesquels :</p> <ul> <li>Huiles essentielles :<span> </span>1,8 cinéole<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-1" class="reference">12</sup>,<span> </span>alpha-pinène<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-2" class="reference">12</sup>, camphre de romarin<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-3" class="reference">12</sup>,<span> </span>bornéol<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup>,<span> </span>camphène<sup id="cite_ref-Rao_13-1" class="reference">13</sup>.</li> <li>Flavonoïdes :<span> </span>lutéoline<sup id="cite_ref-Akroum2008_15-0" class="reference">15</sup>,<span> </span>apigénine<sup id="cite_ref-Akroum2008_15-1" class="reference">15</sup>,<span> </span>quercétine<sup id="cite_ref-Akroum2008_15-2" class="reference">15</sup>,<span> </span>diosmine<sup id="cite_ref-16" class="reference">16</sup>.</li> <li>Diterpènes : acide carnosolique<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-4" class="reference">12</sup>, rosmadial<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-5" class="reference">12</sup>.</li> <li>Triterpènes<span> </span>et<span> </span>stéroïdes : acide oléanolique<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-6" class="reference">12</sup>, acide ursolique<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-7" class="reference">12</sup>.</li> <li>Tanins<sup id="cite_ref-Hui2010_17-0" class="reference">17</sup></li> <li>Lipides : n-alkanes<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-8" class="reference">12</sup>, isolalkanes<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-9" class="reference">12</sup>, alkènes<sup id="cite_ref-Akroum2006_12-10" class="reference">12</sup>.</li> <li>Rosmaricine<sup id="cite_ref-Hui2010_17-1" class="reference">17</sup></li> <li>Acide rosmarinique<sup id="cite_ref-Hui2010_17-2" class="reference">17</sup></li> </ul> <h4><span class="mw-headline" id="Effets">Effets</span></h4> <p>Le romarin fut longtemps utilisé empiriquement en phytothérapie. Le miel de romarin, aussi appelé « Miel de<span> </span>Narbonne » était un des multiples constituants de la<span> </span>thériaque<span> </span>de la<span> </span>pharmacopée maritime<span> </span>occidentale au<span> </span><abbr class="abbr" title="18ᵉ siècle"><span class="romain">xviii</span><sup>e</sup></abbr> siècle<sup id="cite_ref-18" class="reference">18</sup>.</p> <p>Des études modernes montrent les effets du romarin sur différentes parties de l'organisme :</p> <ul> <li>cholérétique<span> </span>et<span> </span>hépatoprotecteur<span> </span>- le romarin a longtemps été utilisé empiriquement comme agent hépatoprotecteur et<span> </span>cholérétique. Ces effets ont été montrés expérimentalement<sup id="cite_ref-19" class="reference">19</sup>. Le romarin permet donc d'activer les fonctions digestives, en particulier le travail de la<span> </span>vésicule biliaire ;</li> <li>antimycosique<sup id="cite_ref-20" class="reference">20</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-21" class="reference">21</sup><span> </span>et<span> </span>antibactérien<sup id="cite_ref-Akroum2008_15-3" class="reference">15</sup><span> </span>- les substances du romarin limitent le développement de certains agents pathogènes ;</li> <li>effets sur le système nerveux - l'administration d'huile de romarin, à la fois par inhalation et par voie orale, stimule l'activité du système nerveux central, respiratoire et locomotrice chez la souris<sup id="cite_ref-22" class="reference">22</sup>. L'extrait alcoolique de<span> </span><i>R. officinalis</i><span> </span>a montré une activité antidépressive sur la nage forcée et les tests d'immobilité de la souris<sup id="cite_ref-23" class="reference">23</sup>. Le romarin serait donc recommandé pour traiter les divers cas d’asthénie ;</li> <li>effets sur la circulation sanguine - l'utilisation d'huile de romarin dans un bain stimule la circulation dermique et améliore l'hémodynamique pour les problèmes d'occlusion artérielle<sup id="cite_ref-24" class="reference">24</sup> ;</li> <li>effets sur les<span> </span>muscles lisses<span> </span>- l'huile ou l'extrait aqueux de feuilles permettent d’inhiber certaines contractions induites chez les lapins et les cochons d’inde<sup id="cite_ref-25" class="reference">25</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-26" class="reference">26</sup>. Le romarin aurait donc des effets<span> </span>antispasmodique ;</li> <li>antitumorigénique<span> </span>et<span> </span>antioxydant<span> </span>- de nombreuses études indiquent que le romarin permettrait de prévenir et de limiter la progression de certains types de<span> </span>cancers<sup id="cite_ref-27" class="reference">27</sup>.</li> </ul> <h4><span class="mw-headline" id="Risques">Risques</span></h4> <p>L'huile essentielle de romarin peut avoir des effets neurotoxiques, déclencher convulsions et crises d’épilepsie. Par voie orale, et à part l'utilisation en cuisine, il est déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes<span> </span><sup id="cite_ref-28" class="reference">28</sup>.</p> </body> </html>
MHS 25 (10 S)
Graines Romarin ou Romarin officinal 2.5 - 5

Graines de Sorgo commun...

Graines de Sorgo commun...

Prix 1,55 € (SKU: MHS 74)
,
5/ 5
<h2><strong>Graines de Sorgo commun (Saccharum officinarum)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>10 graines par sachet.</strong></span></h2> <p>Le<span>&nbsp;</span><b>sorgo commun</b><span>&nbsp;</span><i>(Sorghum<span>&nbsp;</span>bicolor)</i>, aussi orthographié<span>&nbsp;</span><b>sorgho</b>, est une<span>&nbsp;</span>espèce<span>&nbsp;</span>de<span>&nbsp;</span>plantes<span>&nbsp;</span>monocotylédones<span>&nbsp;</span>de la<span>&nbsp;</span>famille<span>&nbsp;</span>des<span>&nbsp;</span><i>Poaceae</i><span>&nbsp;</span>(Graminées), originaire d'Afrique.</p> <p>C'est une<span>&nbsp;</span>plante herbacée<span>&nbsp;</span>annuelle, qui peut atteindre 3&nbsp;mètres de haut. Elle est cultivée soit pour ses<span>&nbsp;</span>graines, le sorgo grain, soit comme<span>&nbsp;</span>fourrage, le<span>&nbsp;</span>sorgho fourrager.</p> <p>Le sorgo est la cinquième<span>&nbsp;</span>céréale<span>&nbsp;</span>mondiale par le volume de production, après le<span>&nbsp;</span>maïs, le<span>&nbsp;</span>riz, le<span>&nbsp;</span>blé<span>&nbsp;</span>et l'orge<sup id="cite_ref-fao_2-0" class="reference">2</sup><sup class="reference cite_virgule">,</sup><sup id="cite_ref-3" class="reference">3</sup>. C'est la principale céréale pour de nombreuses populations à faible revenu vivant dans les régions tropicales semi-arides d'Afrique et d'Asie. Cette plante est aussi la sixième source de calories alimentaires pour la population mondiale, après le riz, le blé, le sucre (de betterave et de canne), le maïs et la pomme de terre. Elle est également largement utilisée en<span>&nbsp;</span>alimentation animale<span>&nbsp;</span>sous forme de fourrage vert, de paille sèche ou de concentré de céréales<sup id="cite_ref-4" class="reference">4</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2> <p><i>Sorghum bicolor</i><span>&nbsp;</span>est une<span>&nbsp;</span>plante herbacée<span>&nbsp;</span>annuelle ou vivace à courte durée de vie, traitée comme une plante annuelle en culture<sup id="cite_ref-fao-1_5-0" class="reference">5</sup>. Les tiges (chaumes) dressées, robustes, aux entrenœuds pleins, peuvent atteindre 100 à 600&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de long et 50 à 300&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de diamètre et portent une panicule terminale<sup id="cite_ref-grassbase_6-0" class="reference">6</sup>. C'est une<span>&nbsp;</span>plante<span>&nbsp;</span>qui ressemble au<span>&nbsp;</span>maïs<span>&nbsp;</span>et à la<span>&nbsp;</span>canne à sucre.</p> <p>Le sorgho commun a un<span>&nbsp;</span>système racinaire<span>&nbsp;</span>fibreux, caractéristique des graminées, qui peut atteindre une profondeur de 1,5 à 2,4&nbsp;<abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr>. Ce système racinaire est très étendu et a la capacité de devenir dormant dans les périodes de stress hydrique, ce qui contribue à la<span>&nbsp;</span>résistance à la sécheresse<span>&nbsp;</span>de la plante et en fait une culture adaptable dans les systèmes agricoles marginaux des<span>&nbsp;</span>zones arides<sup id="cite_ref-OGTR_7-0" class="reference">7</sup>.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>feuilles, qui ressemblent à celle du maïs, ont un<span>&nbsp;</span>limbe<span>&nbsp;</span>plat, linéaire à lancéolé, largement arrondi à la base, de 30 à 100&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de long sur 5 à 10&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de large, et une<span>&nbsp;</span>ligule<span>&nbsp;</span>membraneuse de 1 à 3&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de long<sup id="cite_ref-grassbase_6-1" class="reference">6</sup>. Elles sont disposées de façon alterne sur les côtés opposés de la tige (disposition distique) et on compte de 14 à 18&nbsp;feuilles sur une plante adulte au moment de la floraison. Elles sont généralement plus courtes et plus petites vers le haut de la tige jusqu'à la feuille-drapeau qui sous-tend l'inflorescence. Elles peuvent, selon les variétés, être distribuées également le long de la tige ou au contraire groupées vers la base. Dans des conditions très sèches, les feuilles s'enroulent vers le haut et vers l'intérieur, réduisant ainsi la<span>&nbsp;</span>transpiration<span>&nbsp;</span>et la perte d'humidité en diminuant la surface exposée. Elles présentent en surface des dépôts de<span>&nbsp;</span>silice<span>&nbsp;</span>de forme irrégulière qui agissent comme une barrière physique atténuant le stress hydrique en diminuant la transpiration et contrariant la pénétration physique dans les tissus végétaux de ravageurs tels que la mouche du sorgho (<i>Atherigona soccata</i>)<sup id="cite_ref-OGTR_7-1" class="reference">7</sup>.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>talles<span>&nbsp;</span>sont de nouvelles tiges qui naissent au niveau des nœuds situé à la base de la tige principale. Les cultivars du sorgho ont une capacité de tallage très variable, certains tallent très tôt, tandis que chez d'autres le tallage n'intervient qu'après la floraison. Le nombre de talles dépend de caractères héréditaires, mais aussi de l'apport de carbone et des températures nocturnes. La température et la durée du jour peuvent affecter le tallage, les températures élevées et les jours courts étant des facteurs défavorables. Le tallage contribue de façon appréciable au rendement en grains<sup id="cite_ref-OGTR_7-2" class="reference">7</sup>.</p> <p>L'inflorescence est une<span>&nbsp;</span>panicule<span>&nbsp;</span>ouverte ou contractée, lancéolée, ovale ou globuleuse, non verticillée, de 4 à 50&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de long sur 2 à 20&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de large, aux ramifications terminées par un racème. Les ramifications primaires de la panicule sont apprimées ou étalées. Le pédoncule est droit ou recourbé vers le bas. Les racèmes comptent de 1 à 6&nbsp;épillets fertiles, sessiles<sup id="cite_ref-grassbase_6-2" class="reference">6</sup>.</p> <p>Les<span>&nbsp;</span>épillets<span>&nbsp;</span>fertiles, oblongs ou ovales ou orbiculaires, comprimés dorsalement, comprennent un fleuron basal stérile et un fleuron fertile, sans extension du rachillet, et mesurent de 3 à 10&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de long. Ils persistent sur la plante à maturité. Ils sont sous-tendus par deux<span>&nbsp;</span>glumes<span>&nbsp;</span>dissemblables, ovales, cartacées ou coriaces, la glume inférieure étant plus large que la glume supérieure et dépassant l'apex des fleurons. Les fleurons fertiles ont une lemme obovale, hyaline de 1 à 3&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>de long, à l'apex entier ou denté, mutique ou portant une<span>&nbsp;</span>arête<span>&nbsp;</span>géniculée à la colonne torsadée. La fleur compte deux lodicules ciliées<sup id="cite_ref-grassbase_6-3" class="reference">6</sup>.</p> <p>Le fruit est un<span>&nbsp;</span>caryopse<span>&nbsp;</span>de 4&nbsp;<abbr class="abbr" title="millimètre">mm</abbr><span>&nbsp;</span>environ, qui est exposé à maturité entre lemme et paléole écartées. Son taux d'humidité à maturité est encore relativement élevé (25 à 30&nbsp;%) et la récolte doit être séchée rapidement<sup id="cite_ref-grassbase_6-4" class="reference">6</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Distribution">Distribution</span></h2> <p>Le sorgo est probablement originaire d'Éthiopie, d'où il s'est répandu dans toute l'Afrique. Il était connu à<span>&nbsp;</span>Rome<span>&nbsp;</span>du temps de<span>&nbsp;</span>Pline l'Ancien. Il est également recensé par Xénophon en 401<span>&nbsp;</span><abbr class="abbr nowrap" title="avant Jésus-Christ">av. J.-C.</abbr><span>&nbsp;</span>dans les plaines de<span>&nbsp;</span>Cilicie, en<span>&nbsp;</span>Asie Mineure, dans l'actuelle<span>&nbsp;</span>Turquie<sup id="cite_ref-8" class="reference">8</sup>.</p> <p>L'aire de répartition<span>&nbsp;</span>originelle de<span>&nbsp;</span><i>Sorghum bicolor</i><span>&nbsp;</span>se situe en<span>&nbsp;</span>Égypte, en<span>&nbsp;</span>Afrique tropicale<span>&nbsp;</span>orientale (Éthiopie,<span>&nbsp;</span>Kenya,<span>&nbsp;</span>Somalie,<span>&nbsp;</span>Soudan,<span>&nbsp;</span>Tanzanie,<span>&nbsp;</span>Tchad,<span>&nbsp;</span>Ouganda), en Afrique tropicale occidentale (Bénin,<span>&nbsp;</span>Burkina Faso,<span>&nbsp;</span>Côte d'Ivoire,<span>&nbsp;</span>Gambie,<span>&nbsp;</span>Ghana,<span>&nbsp;</span>Guinée,<span>&nbsp;</span>Liberia,<span>&nbsp;</span>Mali,<span>&nbsp;</span>Mauritanie,<span>&nbsp;</span>Niger,<span>&nbsp;</span>Nigeria,<span>&nbsp;</span>Sénégal,<span>&nbsp;</span>Sierra Leone), en Afrique tropicale centrale (Cameroun,<span>&nbsp;</span>Gabon,<span>&nbsp;</span>Guinée Équatoriale,<span>&nbsp;</span>République centrafricaine,<span>&nbsp;</span>République Démocratique du Congo) et en<span>&nbsp;</span>Afrique australe<span>&nbsp;</span>(Afrique du Sud,<span>&nbsp;</span>Angola,<span>&nbsp;</span>Botswana,<span>&nbsp;</span>Eswatini,<span>&nbsp;</span>Malawi,<span>&nbsp;</span>Mozambique,<span>&nbsp;</span>Namibie,<span>&nbsp;</span>Zambie,<span>&nbsp;</span>Zimbabwe).</p> <p>L'espèce s'est<span>&nbsp;</span>naturalisée<span>&nbsp;</span>dans le<span>&nbsp;</span>sous-continent indien, en<span>&nbsp;</span>Australie<span>&nbsp;</span>et en<span>&nbsp;</span>Amérique du Nord<span>&nbsp;</span>et du<span>&nbsp;</span>Sud<sup id="cite_ref-9" class="reference">9</sup>.</p> <p>De nos jours, il est cultivé, et parfois subspontané, dans tous les continents. C'est une plante de climat chaud, mais comme pour le maïs, la sélection a permis de créer des variétés cultivables en pays tempérés. En Europe, sa culture reste cependant cantonnée aux pays méditerranéens. En France il est cultivé sur plus de<span>&nbsp;</span><span title="600&nbsp;000&nbsp;000 m² ou 600 km²">60&nbsp;000</span>&nbsp;<abbr class="abbr" title="hectare">ha</abbr>, principalement dans le sud-ouest en alternative au maïs car il est moins exigeant en eau<sup id="cite_ref-10" class="reference">10</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisation">Utilisation</span></h2> <p>Les sorghos sont utilisés pour des usages très diversifiés dans de nombreux pays</p> <ul> <li>Alimentation humaine&nbsp;: le<span>&nbsp;</span><b>sorgo à grain</b><span>&nbsp;</span>est une<span>&nbsp;</span>culture vivrière<span>&nbsp;</span>dans de nombreux pays d'Afrique et d'Asie. Le sorgo peut se consommer en grain à l'instar du<span>&nbsp;</span>riz, ou être réduit en farine<sup id="cite_ref-12" class="reference">12</sup>. Sous le nom de<span>&nbsp;</span><i>jowar</i><span>&nbsp;</span>en Inde, la farine de sorgo est privilégiée dans la confection du pain<span>&nbsp;</span><i>bhakri</i>, un aliment de base dans plusieurs régions. Dans les pays occidentaux il entre dans la composition de biscuits pour le goûter. En Tunisie, on réalise fréquemment des gâteaux au sorgo (<i>droo</i>) et la farine de sorgho mélangée à de l'eau, des épices et du sucre peut devenir une sorte de soupe roborative au petit-déjeuner. Le sorgo est également à la base de boissons recherchées, notamment pendant le<span>&nbsp;</span>ramadan. Les tiges de sorgo bicolore se mâchent tout comme la canne à sucre<sup id="cite_ref-Balole-2006_13-0" class="reference">13</sup>.</li> <li>Les<span>&nbsp;</span>sorghos fourragers<span>&nbsp;</span>sont utilisés en alimentation animale en grain, ou comme fourrage en<span>&nbsp;</span>ensilage<span>&nbsp;</span>ou à la<span>&nbsp;</span>pâture<span>&nbsp;</span>principalement dans les pays occidentaux et en Afrique du Nord.</li> <li>Herbe à chat&nbsp;: la plupart des mélanges vendus en distribution sont un mélange de graines d'orge<span>&nbsp;</span>et de sorgo.</li> <li>Production de sucre et sirop&nbsp;: des tiges du sorgo bicolore est extraite une mélasse ou un<span>&nbsp;</span>sirop<span>&nbsp;</span>sucré (sirop de sorgo), aux États-Unis sont produits<span>&nbsp;</span><span title="1 m³ ou 33&nbsp;814 fl.oz.">1&nbsp;000</span>&nbsp;litres de sirop par ha<sup id="cite_ref-Balole-2006_13-1" class="reference">13</sup>.</li> <li>Alcool, notamment au<span>&nbsp;</span>Burkina Faso, mais aussi et surtout en Chine avec le<span>&nbsp;</span><i>maotai</i>, alcool de sorgo, considéré en<span>&nbsp;</span>Chine, comme le meilleur alcool&nbsp;; le célèbre<span>&nbsp;</span><i>er guo tou</i><span>&nbsp;</span>(二锅头酒) de<span>&nbsp;</span>Pékin<span>&nbsp;</span>ou encore le<span>&nbsp;</span><i>meigui lu jiu</i>, alcool blanc de sorgo, parfumé à la rose.</li> <li>Dolo<span>&nbsp;</span>et<span>&nbsp;</span>tchapalo, boissons traditionnelles sahéliennes préparées à base de sorgo, cuit dans l'eau et fermenté avec de la levure.</li> <li><span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">Agrocarburant&nbsp;: le sorgo à sucre pourrait être une solution pour produire un agrocarburant tel que le<span>&nbsp;</span>bioéthanol, avec le risque quasi-certain cependant de mettre en péril les cultures vivrières locales. Un projet pilote a été mis en place en Inde, d'autres sont en cours aux Philippines, au Mexique, au Mozambique et au Kenya. Peu demandé, contrairement au maïs, l’utilisation de cette plante facile à cultiver ne déstabilise pas encore le marché alimentaire. En revanche, l'accaparement de surfaces potentiellement destinées à l'alimentation va devenir un problème crucial.</span><sup class="need_ref_tag">[réf.&nbsp;nécessaire]</sup></li> <li>Le sorgo fibre permet grâce à la<span>&nbsp;</span>méthanisation<span>&nbsp;</span>de sa<span>&nbsp;</span>biomasse<span>&nbsp;</span>la fabrication de<span>&nbsp;</span>biomatériaux<span>&nbsp;</span>destinés à la fabrication de films plastiques ou de balais biodégradables.</li> <li>Teinture&nbsp;: plusieurs variétés non-comestibles de sorgo sont cultivés exclusivement pour le<span>&nbsp;</span>colorant<span>&nbsp;</span>rouge contenu dans ses feuilles.</li> </ul> <h2><span id="Toxicit.C3.A9"></span><span class="mw-headline" id="Toxicité">Toxicité</span></h2> <h3><span id="Intoxication_par_le_cyanure_d.27hydrog.C3.A8ne"></span><span class="mw-headline" id="Intoxication_par_le_cyanure_d'hydrogène">Intoxication par le cyanure d'hydrogène</span></h3> <p>Le sorgho commun contient de la<span>&nbsp;</span>dhurrine,<span>&nbsp;</span>glucoside<span>&nbsp;</span>toxique qui produit à parts égales de l'acide cyanhydrique<span>&nbsp;</span>(HCN) et du p-hydroxylbenzaldéhyde lorsqu'elle est hydrolysée sous l'action d'enzymes présents dans les cellules. Cela se produit lorsque les tissus végétaux sont perturbés (broyage, mastication, etc.). La teneur en dhurrine diminue au fur et à mesure de la croissance et surtout après la floraison, elle dépend aussi des conditions environnementales. Les sorghos à grains et les sorghos sucriers ont des teneurs en dhurrine plus élevées que les sorghos fourragers<sup id="cite_ref-OGTR_7-3" class="reference">7</sup>.</p> <p>Le risque d'intoxication par le cyanure concerne les animaux en particulier en cas d'ingestion de plants jeunes ou de repousses, en particulier s'il s'agit de plantes stressées ou endommagées. Il est faible lorsque les animaux consomment des plants au stade de la floraison ou de la mise à graines, ou sous forme d'ensilage<sup id="cite_ref-OGTR_7-4" class="reference">7</sup>.</p> <p>Les graines de sorgho contiennent des traces de dhurrine (1 à 29&nbsp;<abbr class="abbr" title="partie par million">ppm</abbr>), alors que les<span>&nbsp;</span>germes<span>&nbsp;</span>des mêmes graines cultivées pendant 3&nbsp;jours à l'obscurité à<span>&nbsp;</span><span title="86 °F ou 303,2 K">30&nbsp;</span><abbr class="abbr" title="degré Celsius">°C</abbr><span>&nbsp;</span>contiennent de 258 à 1&nbsp;030&nbsp;<abbr class="abbr" title="partie par million">ppm</abbr><span>&nbsp;</span>de poids sec. Le séchage et le broyage des germes ne réduisent pas la teneur potentielle en HCN et la quantité de HCN obtenue à partir de germes cultivés à partir de 100&nbsp;<abbr class="abbr" title="gramme">g</abbr><span>&nbsp;</span>de semences (61,3&nbsp;<abbr class="abbr" title="milligramme">mg</abbr>) dépasse la dose fatale moyenne pour un adulte. Des ouvriers agricoles ont été terrassés par les émanations de cyanure lors de grandes opérations d'ensilage de sorgho à l'échelle industrielle. La<span>&nbsp;</span>dose létale médiane<span>&nbsp;</span>(CL50) sous forme gazeuse est comprise entre 100 et 300&nbsp;<abbr class="abbr" title="microgramme par gramme">μg/g</abbr>, la mort survenant en moins d'une heure<sup id="cite_ref-OGTR_7-5" class="reference">7</sup>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Intoxication_par_les_nitrates">Intoxication par les nitrates</span></h3> <p>A l'instar d'autres espèces de graminées, telles que le mil (<i>Pennisetum glaucum</i>) et le<span>&nbsp;</span><i>Sudan Grass</i><span>&nbsp;</span>(herbe du Soudan,<span>&nbsp;</span><i>Sorghum ×drummondii</i>), le sorgho à grains ou le sorgho fourrager peuvent dans certaines circonstances accumuler des<span>&nbsp;</span>nitrates, potentiellement toxiques pour les ruminants. Les nitrates sont convertis dans le<span>&nbsp;</span>rumen<span>&nbsp;</span>en<span>&nbsp;</span>nitrites. Ceux-ci absorbés dans le sang réagissent avec l'hémoglobine pour former la<span>&nbsp;</span>méthémoglobine, ce qui bloque le transport de l'oxygène. L'accumulation des nitrates dans les plantes se produit lorsque leur teneur dans le sol est élevée et que les conditions environnementales (sécheresse, temps froid, application d'herbicides, etc.) freinent leur conversion en protéines. On considère que les plantes contenant plus de 1,5&nbsp;% de<span>&nbsp;</span>nitrate de potassium<span>&nbsp;</span>(KNO3) par rapport à la matière sèche sont potentiellement dangereuses pour du bétail affamé<sup id="cite_ref-14" class="reference">14</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Culture">Culture</span></h2> <p>Le semis se fait vers mai-juin&nbsp;: les graines de sorgho se sèment à environ 3−4&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>de profondeur en espaçant les pieds de 40&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr><span>&nbsp;</span>et les rangs de 60&nbsp;<abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr>, l'objectif de peuplement étant de 150&nbsp;000 à 180&nbsp;000&nbsp;plantes par hectare<sup id="cite_ref-15" class="reference">15</sup>.</p> <p>Les graines se récoltent à l'automne lorsqu'elles sont dures, idéalement avant les gelées. Il faut ensuite les faire sécher et les décortiquer pour enlever le son.</p> <p>En France, son<span>&nbsp;</span>rendement<span>&nbsp;</span>moyen est de 53&nbsp;<abbr class="abbr" title="quintaux par hectare">quintaux/hectare</abbr><span>&nbsp;</span><sup id="cite_ref-16" class="reference">16</sup>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Nutrition">Nutrition</span></h2> <p>Le millet et le sorgo ne contiennent pas de gluten. On peut maintenant trouver les farines et les grains certifiés sans gluten de ces céréales dans des endroits spécialisés pour les allergies alimentaires. Il existe également de la bière certifiée sans gluten.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Production">Production</span></h2> <p>La très grande majorité des surfaces semées en sorgo se trouvent en Afrique et en Asie (Inde<span>&nbsp;</span>notamment). Les pays occidentaux produisent environ 40&nbsp;% de la récolte mondiale, pour l'alimentation animale, sur 10&nbsp;% seulement de la surface totale.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Noms_vernaculaires">Noms vernaculaires</span></h3> <p>Sorgo à sucre, sorgho en ancienne orthographe, sorgo grain, gros mil (Afrique), millet indien, grand millet, millet à balai, blé égyptien, dari, doura, gros millet, riz égyptien, sorgho à balai, sorgho blanc, sorgho commun, sorgho vulgaire, sorgho douro, sorgho feterita, sorgho du Soudan, sorgho durra, sorgho menu, sorgho penché</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
MHS 74 (10 S)
Graines de Sorgo commun (Saccharum officinarum)

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Graines de Épeautre...

Graines de Épeautre...

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<h2><strong>Graines de Épeautre (Triticum spelta)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>30 (1g) graines par sachet.</strong></span></h2> <p>L'<strong>épeautre</strong> (<em>Triticum spelta</em>), appelé aussi « blé des Gaulois », est une céréale proche du blé mais vêtue (le grain reste couvert de sa balle lors de la récolte).</p> <p>Cette espèce est aussi appelée « grand épeautre » par opposition aux autres espèces de céréales rustiques du genre <em>Triticum</em> :</p> <ul> <li>l'engrain ou « petit épeautre », (<em>Triticum monococcum</em>) ;</li> <li>l'amidonnier ou « moyen épeautre », « <em>farro</em> », (<em>Triticum dicoccum</em>) cultivé en Italie, et dans le Sud de la France.</li> </ul> <p>Le grand épeautre est parfois considéré comme une sous-espèce du blé tendre (<em>Triticum aestivum</em>) sous le nom de <em>Triticum aestivum</em> L. subsp. <em>spelta</em> (L.) Thell.</p> <p>Panifiable, il fait partie des végétaux comestibles, comportant des « protéines complètes », surtout s'il s'agit de variétés anciennes (dites parfois <em>non hybridées avec le blé</em>, ce qui semble impossible à prouver<sup id="cite_ref-:6_2-0">2</sup>), assurant ainsi à eux seuls l'apport de tous les acides aminés essentiels pour l'homme. Le taux de lysine reste cependant généralement très moyen bien que supérieur à celui du blé.</p> <p>Du point de vue diététique, en dépit d'un rendement moins élevé et, malgré un prix plus élevé, l'épeautre pourrait être jugé plus intéressant que le blé, mais moins que l'engrain.</p> <p>« Épeautre vert » désigne des grains de grand épeautre récoltés avant maturité.</p> <h2><span id="Caractéristiques">Caractéristiques</span></h2> <p>Le rendement en grains de cette céréale est réputé faible, bien qu'il puisse atteindre 85 quintaux/ha en culture intensive, car elle était généralement cultivée sur des terres médiocres<sup id="cite_ref-:1_3-0">3</sup> ; elle a été délaissée au profit de variétés de blés à plus haut rendement.</p> <p>La tige est plus haute que celle du blé et l'enveloppe du grain (glumelle, balle) est très dure et adhérente, ce qui est probablement la raison de sa résistance aux fusarioses<sup id="cite_ref-:1_3-1">3</sup>. Des essais confirment que la résistance de l'épeautre aux maladies est généralement supérieure à celle du blé tendre<sup id="cite_ref-:4_4-0">4</sup>. Cette peau est très riche en silicium. Grâce à ses racines profondes, l'épeautre peut pousser sur des sols peu fertiles et secs.<sup id="cite_ref-:1_3-2">3</sup></p> <p>L'épeautre est panifiable et apprécié pour son bon goût. À la sortie de la moissonneuse-batteuse, on récupère un mélange d'épillets et de grains vêtus. Ceux-ci doivent donc être débarrassés des balles (glumes et glumelles) avant mouture. Cette opération est appelée décorticage. La farine est utilisée en boulangerie, notamment pour la fabrication de pains. Elle sert aussi pour faire des pâtes alimentaires.</p> <p>L'épeautre est peu utilisé en agriculture conventionnelle; récolté sous forme de plante entière immature en ensilage, c'est un fourrage diététique d'un bon rendement mais de valeur énergétique médiocre pour les ruminants<sup id="cite_ref-:1_3-3">3</sup><sup>,</sup><sup id="cite_ref-:0_5-0">5</sup>. C'est une céréale préférentiellement utilisée dans les agricultures durables et biologiques.</p> <h2><span id="Histoire">Histoire</span></h2> <div> <div>Article connexe : Taxonomie du blé.</div> </div> <p>L'épeautre semble être apparu en culture au Néolithique précéramique B (PPNB) au Proche-Orient au <abbr title="Huitième">8<sup>e</sup></abbr> millénaire, on n'en trouve pas au début du néolithique (PPNA)<sup id="cite_ref-6">6</sup>. Étant un croisement de triticum diploïde (l'engrain, <em>Triticum monococcum</em>, le blé primitif ou <em>triticum urartu</em>, sauvage) et d'égilope (<em>ægilops squarrosa</em>), une graminée sauvage, il pourrait résulter d'un croisement naturel survenu dans les premiers champs cultivés ; des origines asiatiques ou européennes sont envisagées<sup id="cite_ref-:2_7-0">7</sup>. Des études suggèrent une origine indépendante de l'épeautre européen, qui serait le fruit d'une hybridation entre l’amidonnier et le blé tendre<sup id="cite_ref-:6_2-1">2</sup><sup>,</sup><sup id="cite_ref-8">8</sup>.</p> <p>Le blé tendre (<em>Triticum æstivum</em>) et l'épeautre sont très proches génétiquement bien que le premier soit à graines nues et le second à graines vêtues et ils sont tous deux hexaploïdes, aussi des croisements fortuits entre blé et épeautre ont sans doute eu lieu à toutes les époques<sup id="cite_ref-:2_7-1">7</sup>.</p> <p>On retrouve de l'épeautre <em>Triticum spelta</em> sur des sites archéologiques de l'âge du bronze, surtout en Europe centrale et de l'Est, au Proche-Orient, et dans les Balkans. Récoltée comme céréale d'hiver, elle est souvent mêlée ou confondue avec d'autres céréales<sup id="cite_ref-:0_5-1">5</sup>.</p> <p>Les premières mentions de cette céréale sont difficiles à cerner : beaucoup de langues anciennes utilisent un terme signifiant « grain » pour nommer la céréale la plus courante. Par exemple, six termes latins peuvent se traduire par blé, épeautre, grain ou céréale. Toutefois, en tenant compte de ces précautions, on lit dans la Bible<sup id="cite_ref-9">9</sup> que cette céréale était connue et cultivée en Égypte antique. Ézéchiel peut l’avoir employée comme ingrédient pour faire son pain<sup id="cite_ref-10">10</sup>.</p> <p>La farine d'épeautre constituait une des bases du régime alimentaire des populations latines. Selon le Gaffiot, c'est d'ailleurs du latin <em>far</em> qui signifie froment, gruau ou épeautre que vient le mot farine. Le pain, qui pouvait contenir plus ou moins d'épeautre (<em>farreum</em>), était consommé conjointement par les époux dans le rite de la <em>confarreatio</em>, forme la plus solennelle du mariage dans la Rome antique. Le mot <em>far</em> subsiste en français dans le vocabulaire des cuisines régionales (Far#Cuisine). Abondamment cultivé en Europe de l'Ouest jusqu'au <abbr title="11ᵉ siècle">xi<sup>e</sup></abbr> siècle (principale céréale d'hiver, avec l'orge, à l'époque carolingienne), il sert essentiellement à la fabrication du pain (c'est la principale céréale consommée par les Gaulois et les Germains, d'où son surnom de « blé des Gaulois ») mais aussi de la cervoise, avec l'orge<sup id="cite_ref-11">11</sup>. L'épeautre d'hiver était particulièrement apprécié pour sa résistance au froid dans les régions de montagne<sup id="cite_ref-:5_12-0">12</sup>. Avec l'expansion d'autres céréales, en particulier froment, maïs ou riz, la culture de l'épeautre a régressé progressivement jusqu'à disparaître presque totalement.</p> <p>Il est introduit en Amérique du Nord au début du <abbr title="19ᵉ siècle">xix<sup>e</sup></abbr> siècle, surtout pour servir de fourrage<sup id="cite_ref-:0_5-2">5</sup>.</p> <p>De nos jours, redécouvert pour ses précieuses propriétés diététiques, il est cultivé à petite échelle en France, Allemagne, Suisse et dans le sud de l'Europe, notamment en Italie surtout dans la Garfagnana, aux pieds des Alpes apuanes, dans la province de Lucques. L'appellation d'origine de l'épeautre cultivé par les agriculteurs de cette région, <em>farro della Garfagnana</em>), est préservée via le label IGP de l'UE.</p> <p>Le grand épeautre est aujourd'hui cultivé en région wallonne (Belgique) et en France dans le bassin parisien, dans le Dauphiné, en Bresse, ainsi qu'en Bourgogne. Devenu une culture de niche, il trouve aujourd'hui sa place naturelle dans les exploitations en agriculture durable ou biologique, et approvisionne le marché des aliments de santé (États-Unis, Canada...)<sup id="cite_ref-:0_5-3">5</sup>.</p> <h2><span id="Culture_et_pr.C3.A9paration"></span><span id="Culture_et_préparation">Culture et préparation</span></h2> <div> <div> <div> <div><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cf/Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg/200px-Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg" decoding="async" width="200" height="150" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cf/Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg/300px-Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cf/Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg/400px-Triticum_spelta%2C_Spelt_closeup.jpg 2x" data-file-width="3264" data-file-height="2448" style="border-width: 0px; border-image-width: initial;" /></div> <div>Épillets d'épeautre (non décortiqué).</div> </div> <div> <div><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/69/Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg/200px-Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg" decoding="async" width="200" height="150" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/69/Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg/300px-Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/69/Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg/400px-Triticum_spelta%2C_Spelt_korrels.jpg 2x" data-file-width="3264" data-file-height="2448" style="border-width: 0px; border-image-width: initial;" /></div> <div>Grains d'épeautre après décorticage.</div> </div> </div> </div> <p>L'épeautre se comporte bien dans tous les sols, même pauvres. Le semis intervient en automne, sur un sol préparé précédemment, et se fait avec les grains vêtus souvent restés groupés en épillets. La plante est robuste, talle bien, est relativement résistante au froid, aux maladies et aux autres infestations, et peut éventuellement se passer d'engrais ou de produits phytosanitaires. Sa longue paille la prédispose cependant un peu à la verse. La moisson se fait l'été suivant, à peu près à la même époque que le blé tendre<sup id="cite_ref-:1_3-4">3</sup>.</p> <p>La particularité de l'épeautre est que le grain conserve après le battage les enveloppes ou glumelles qui restent adhérentes (comme c'est le cas pour d'autres céréales comme l'orge, le riz...). Cela impose ensuite une opération de décorticage. Le rendement après décorticage est d'environ 60 à 70 % du produit initial. Cet inconvénient, qui s'ajoute au rendement modéré de cette culture, explique que, le plus souvent, l'épeautre a été remplacé par le seigle depuis le haut Moyen Âge ; cependant sa culture s'est maintenue, jusqu'au <abbr title="20ᵉ siècle">xx<sup>e</sup></abbr> siècle, dans plusieurs régions, comme celles des Ardennes (Belgique et Nord de la France) et autour du lac de Constance (Allemagne, Suisse, Autriche)<sup id="cite_ref-13">13</sup>.</p> <h3><span id="Cultivars">Cultivars</span></h3> <p>Pour la consommation en bio ou en diététique, les variétés ou populations anciennes (<em>Oberkulmer</em>) dites <em>non hybridées avec le blé</em><sup id="cite_ref-:2_7-2">7</sup> sont recherchées pour leur qualité supérieure, cependant ces cultivars sont souvent sensibles à la verse et à la rouille<sup id="cite_ref-14">14</sup>. Les variétés modernes présentent un meilleur comportement agronomique<sup id="cite_ref-:4_4-1">4</sup>. On peut les choisir en fonction de la destination de la culture ; par exemple : <em>Stone</em> pour l'alimentation des ruminants, <em>Cos</em>mos pour la qualité boulangère et le rendement<sup id="cite_ref-:1_3-5">3</sup>.</p> <p>Des variétés de printemps sont parfois semées au Canada<sup id="cite_ref-:3_15-0">15</sup>.</p> <div> <div><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg/240px-Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg" decoding="async" width="240" height="180" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg/360px-Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg/480px-Castel_del_Piano-Minestra_di_farro.jpg 2x" data-file-width="1600" data-file-height="1200" style="border-width: 1px; border-image-width: initial;" /> <div> <div></div> Soupe d'épeautre typique de la Maremme toscane.</div> </div> </div> <h2><span id="Utilisation">Utilisation</span></h2> <h3><span id="Alimentation_humaine">Alimentation humaine</span></h3> <div> <div>Articles détaillés : Farine d'épeautre et Pain d'épeautre.</div> </div> <h4><span id="Valeur_alimentaire">Valeur alimentaire</span></h4> <p>En alimentation humaine on utilise le grain décortiqué. La valeur énergétique de ces grains nus est équivalente à celle du blé panifiable. La teneur en protéines atteint 19 % contre 11 % pour le blé et on considère que l'épeautre contient trois fois plus d'albumines, de phosphore et de vitamine A que le blé<sup id="cite_ref-:1_3-6">3</sup>. Sa richesse en lysine, un acide aminé absolument essentiel et en magnésium, en zinc, en fer et cuivre, est également supérieure (voir tableau).</p> <p>En Suisse existe l'appellation <em>Pur Épeautre</em> ou <em>Urdinke</em>l (épeautre ancestral) en allemand. Les producteurs sont tenus de respecter un cahier des charges (peu contraignant)<sup id="cite_ref-16">16</sup>.</p> <h4><span id="Utilisation_2">Utilisation</span></h4> <div> <div> <div> <div><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/2017-fr.wp-orange-source.svg/25px-2017-fr.wp-orange-source.svg.png" decoding="async" width="25" height="25" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/2017-fr.wp-orange-source.svg/38px-2017-fr.wp-orange-source.svg.png 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/2017-fr.wp-orange-source.svg/50px-2017-fr.wp-orange-source.svg.png 2x" data-file-width="512" data-file-height="512" style="border-width: 0px; border-image-width: initial;" /></div> </div> </div> <div> <div><span role="button" aria-expanded="false" tabindex="0">afficher</span><strong>Cette section ne cite pas suffisamment ses sources</strong><small> (avril 2015)</small>. </div> </div> </div> <table> <tbody> <tr> <td colspan="2">Épeautre déglumé</td> </tr> <tr> <td colspan="2"><em>Valeur nutritionnelle moyenne<br />pour 100 g</em></td> </tr> <tr> <th colspan="2">Apport énergétique</th> </tr> <tr> <th scope="row">Joules</th> <td>1356 kJ</td> </tr> <tr> <th scope="row"><em>(Calories)</em></th> <td><em>(320 kcal)</em></td> </tr> <tr> <th colspan="2">Principaux composants</th> </tr> <tr> <th scope="row">Glucides</th> <td>XX,XX g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Amidon</th> <td>YY,YY g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Sucres</th> <td>1,72 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Fibres alimentaires</th> <td>9,96 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Protéines</th> <td>17 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Lipides</th> <td>1,69 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Saturés</th> <td>0,222 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Oméga-3</th> <td>0,086 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Oméga-6</th> <td>1,090 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">– Oméga-9</th> <td>0,430 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Eau</th> <td>10,40 g</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cendres totales</th> <td>1,83 g</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Minéraux et oligo-éléments</th> </tr> <tr> <th scope="row">Calcium</th> <td>25 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Chrome</th> <td>0,021 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cuivre</th> <td>0,400 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Fer</th> <td>4,4 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Magnésium</th> <td>136 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Manganèse</th> <td>4,4 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Phosphore</th> <td>422 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Potassium</th> <td>415 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Sodium</th> <td>0,550 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Zinc</th> <td>3,7 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Vitamines</th> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B1</th> <td>0,303 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B2</th> <td>0,155 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B3 (ou PP)</th> <td>6,6 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine B6</th> <td>0,265 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Vitamine E</th> <td>1,4 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Acides aminés</th> </tr> <tr> <th scope="row">Acide aspartique</th> <td>1052 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide glutamique</th> <td>5266 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Alanine</th> <td>803 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Arginine</th> <td>888 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Cystine</th> <td>414 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Glycine</th> <td>952 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Histidine</th> <td>444 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Isoleucine</th> <td>683 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Leucine</th> <td>1234 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Lysine</th> <td>449 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Méthionine</th> <td>318 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Phénylalanine</th> <td>939 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Proline</th> <td>1888 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Sérine</th> <td>923 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Thréonine</th> <td>609 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Tryptophane</th> <td>180 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Tyrosine</th> <td>586 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Valine</th> <td>844 mg</td> </tr> <tr> <th colspan="2">Acides gras</th> </tr> <tr> <th scope="row">Acide palmitique</th> <td>210 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide stéarique</th> <td>12 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide oléique</th> <td>430 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide linoléique</th> <td>1090 mg</td> </tr> <tr> <th scope="row">Acide alpha-linolénique</th> <td>86 mg</td> </tr> <tr> <td colspan="2"><hr /></td> </tr> <tr> <th colspan="2"><small><em>Source : Souci, Fachmann, Kraut : La composition des aliments. Tableaux des valeurs nutritives, <abbr title="Septième">7<sup>e</sup></abbr> édition, 2008, MedPharm Scientific Publishers / Taylor &amp; Francis, <small>(ISBN 978-3-8047-5038-8)</small></em></small></th> </tr> <tr> <td colspan="2">modifier <img alt="Consultez la documentation du modèle" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/12px-Info_Simple.svg.png" decoding="async" width="12" height="12" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/18px-Info_Simple.svg.png 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/24px-Info_Simple.svg.png 2x" data-file-width="512" data-file-height="512" style="border-width: 0px; border-image-width: initial;" /></td> </tr> </tbody> </table> <p>L'épeautre a un goût de noix. En cuisine, il est utilisé surtout comme ingrédient de soupes et potages, ainsi que pour les salades froides, le riz aux cèpes et le <em>risotto</em>. Même bien cuit, l'épeautre reste légèrement croquant. Il s'accorde très bien avec les vins rouges.</p> <p>Pour la cuisson, si l'on ne choisit pas du grain précuit par l'industrie agroalimentaire, il est nécessaire de faire tremper les grains dans l'eau une nuit entière, avant une cuisson de 25 à 30 minutes, comme le riz, dans de l'eau bouillante salée, un bouillon aromatisé ou à la vapeur.</p> <p>Les grains d'épeautre décortiqués peuvent aussi être moulus pour la fabrication de pâtes, pains et biscuits. La fabrication du pain à base de farine d'épeautre nécessite un peu moins d'eau car la pâte a tendance à « lâcher » et coller. La farine d'épeautre est également utilisée dans la fabrication industrielle de confiserie.</p> <p>L'épeautre est aussi l'un des ingrédients d'un type de bière, la dinkelbier, en Allemagne (<em>dinkel</em> = « grand épeautre » en allemand).</p> <p>L'épeautre vert est un épeautre récolté avant maturité, séché ou fumé puis décortiqué, c'est un produit qui peut rappeler le malt d'orge. Il est plus proche du blé vert ou <em>frikeh</em>. C'est une spécialité du Bauland (Allemagne).</p> <p>L'épeautre entre dans la composition du farro, spécialité italienne.</p> <h3><span id="Alimentation_animale">Alimentation animale</span></h3> <h4><span id="Ruminants">Ruminants</span></h4> <p>Les épillets d'épeautre secs peuvent être utilisés directement ou aplatis dans la ration des ruminants. Peu énergétiques et peu denses, ils nécessitent un stockage important mais il n'est généralement pas nécessaire de ventiler. Ils sont appréciés pour leur rôle de stimulation de la rumination<sup id="cite_ref-:1_3-7">3</sup>. L'ingestibilité est correcte, la paille et la balle étant plus douces que celles du blé tendre<sup id="cite_ref-:5_12-1">12</sup>.</p> <p>L'ensilage d'épeautre immature plante entière<sup id="cite_ref-17">17</sup> (à ne pas confondre avec l'ensilage d'épillets entiers possible également) peut convenir aux ruminants à faibles besoins en énergie ou pour corriger une ration déficitaire en cellulose et assurer une bonne rumination<sup id="cite_ref-:1_3-8">3</sup>.</p> <p>L'épeautre est cependant concurrencé dans ces usages par le triticale, un hybride artificiel de blé tendre et de seigle .</p> <p>Le rendement en paille est supérieur d'un tiers à celui du blé tendre<sup id="cite_ref-:1_3-9">3</sup>.</p> <h3><span id="Utilisation_m.C3.A9dicinale"></span><span id="Utilisation_médicinale">Utilisation médicinale</span></h3> <p>La farine d'épeautre était utilisée pour fabriquer des pommades dans l'antiquité. Théophraste, au <abbr title="4ᵉ siècle">iv<sup>e</sup></abbr> siècle av. J.-C., donne une recette à base de cette farine, de dattes et de fromage (amidon, sucre et graisse), mêlée à de la bière, des sucs et des résines, pour obtenir une pâte parfumée servant à frictionner la peau, ou à panser des blessures, recette qu'il attribue aux Sumériens<sup id="cite_ref-18">18</sup>.</p> <p>Si l'épeautre prend une place croissante dans des régimes de santé naturelle, les références historiques à Hildegarde de Bingen sont discutées.</p> <p>Hildegarde, auteur de textes médicaux médiévaux (<em>Physica</em>, <em>Causæ et Curæ</em>), est souvent citée pour asseoir les bienfaits de l'épeautre. Cependant les historiens rappellent que le terme <em>Korn</em> ne se traduit pas toujours par épeautre. De plus, Hildegarde écrit en dialecte germanique rhénan dont la traduction du nom des plantes est hypothétique. Dans ses écrits latins, elle n'utilise aucun terme signifiant uniquement l'épeautre<sup id="cite_ref-19">19</sup>. En allemand actuel, ne se pose pas non plus la différence épeautre /petit épeautre, source de confusion en français puisque le premier se traduit par Dinkel ou Spelt, tandis que le deuxième se traduit par Einkorn (engrain).</p> <p>Selon des courants de médecine naturelle se référant à Hildegarde, l'épeautre serait la reine des céréales et la panacée contre la dépression et la mélancolie. Or ceci n'est pas le fait de l'épeautre, mais de la « <em>viriditas</em> » (verdeur et vitalité), un néologisme d'Hildegarde pour conférer à toute chose, ses qualités et qui est une notion premièrement théologique : c'est la grâce vivifiante, que le vert, comme couleur symbolise. Ainsi Hildegarde préconise pour soigner les langueurs de l'esprit de s'asseoir et contempler une prairie verte (virida). Cette <em>viriditas</em> est représentée par une illustration symbolique dans son <em>Livre des Œuvres divines</em> (Cinquième vision).</p> <p>Le médecin Gottfried Hertzka <span title="Article en allemand : « Gottfried Hertzka »">(de)</span> (1913-1997), fondateur d'une médecine naturelle dite Médecine d'Hildegarde <span title="Article en allemand : « Hildegard-Medizin »">(de)</span>, a traduit six termes utilisés par Hildegarde par « épeautre ». Dans la citation qui la place comme meilleure des céréales, il ne s'agit que d'un choix de traduction. Ce courant de lecture nomme Hildegarde de Bingen, « Sainte Hildegarde », sans jamais donner de référence exacte et précise, à la différence des travaux universitaires qui ne retrouvent pas cette importance accordée à l'épeautre dans la pensée d'Hildegarde de Bingen.</p> <p>Par exemple, dans cette citation<sup id="cite_ref-20">20</sup> :</p> <blockquote> <p>« L'épeautre est la meilleure des céréales. Il réchauffe et engraisse le corps, il est très riche et plus tendre que tous les autres grains. L'épeautre rend saine la chair de quiconque en consomme... Il met la joie au cœur et donne de l'entrain. De quelque façon qu'on le mange, sous une forme ou une autre, comme pain ou tel autre mets cuit, l'épeautre est, pour tout dire, excellent et délicat. »</p> </blockquote> <p>Aucune référence n'est donnée, de même pour cette autre affirmation fréquemment attribuée à Hildegarde : «  Sainte Hildegarde prescrit un régime à base d'épeautre, dont la bouillie appelée Habermus ». Or, la recherche de ce mot dans les éditions actuelles des écrits d'Hildegarde de Bingen ne donne aucun résultat.</p> <p>Selon Régine Pernoud, Hildegarde signale que l'épeautre est la meilleure des céréales, avec le froment et le seigle<sup id="cite_ref-21">21</sup><sup>,</sup><sup id="cite_ref-22">22</sup>.</p> <p>En dehors des écrits d'Hildegarde, Wolfgang Weuffen, de l′université de Greifswald en Allemagne, pense que les vertus diététiques de l'épeautre sont dues au thiocyanate<sup id="cite_ref-23">23</sup>, aux sels minéraux (sodium, calcium, potassium, magnésium, silicium, phosphore, soufre, fer ), à des protéines et des glucides (glycosaminoglycane).</p> <h3><span id="Autres">Autres</span></h3> <p>L'épeautre est également utilisé pour la confection de chaufferettes, puisqu'il accumule très bien la chaleur et le froid et les restitue petit à petit. Une fois enfermé dans un coussinet, il peut être mis dans un micro-onde, un four ou sur un radiateur, ou bien être placé dans un congélateur avant d'être utilisé pour se réchauffer ou se rafraîchir.</p> <p>La balle d’épeautre douce, élastique et durable, ne s’effrite pas comme le fait l’avoine : elle est utilisée en ameublement ou en literie comme rembourrage de matelas, coussins ou oreillers.</p>
MHS 89 (1 g)
Graines de Épeautre (Triticum spelta)